Après avoir arraché le droit de disputer la demi-finale de la Coupe de la CAF pour la première fois de son histoire, le CSC s’apprête, ce soir (20h), à affronter au Maroc le club de la Renaissance de Berkane pour le compte du match aller.
Un match qui arrive dans un contexte particulier qui dépasse un peu le cadre sportif. Il n’est pas utile de revenir sur les péripéties de l’année dernière où ce même club de Berkane a joué la carte de la provocation en floquant sur son maillot la fameuse carte expansionniste du Maroc incluant le territoire du Sahara occidental, avec la complicité de la CAF. Ce qui a contraint l’USMA à se retirer du terrain à ce même stade de la compétition. Cette fois, il n’y aura pas de polémique ni de coup tordu, car le TAS est entre-temps intervenu pour rappeler à l’ordre aussi bien les dirigeants de la CAF que les Marocains. Ces derniers s’ils veulent gagner, ils doivent le faire sur le terrain et non plus en coulisses. Cela dit, l’expérience et le métier penchent du côté de Berkane déjà vainqueur de cette épreuve par le passé et finaliste de la dernière édition. D’autant que cette saison, elle a survolé le championnat local remportant son premier titre de son histoire face à des cadors comme le WAC, le Raja ou encore les FAR. Une équipe confiante et sûre de son potentiel et de sa valeur. Mais cela ne doit pas effrayer outre mesure les Constantinois qui se plaisent dans leur rôle d’outsider. Un statut lui ayant déjà permis de passer avec succès l’obstacle usmiste lors du tour précédent. Les Clubistes abordent ce rendez-vous sans complexe et sans pression. Ils ont rejoint la ville de Oujda ce vendredi avant de prendre leurs quartiers à Saidia. La délégation constantinoise a été mise dans les meilleures conditions pour préparer la rencontre de ce soir. Même si les relations diplomatiques entre les deux pays sont exécrables en ce moment, cela ne déteint pas, heureusement sur les compétitions sportives entre les deux pays. Après tout, ça reste qu’un match de football même si l’enjeu est une place en finale de la Coupe de la CAF. Personne n’a vraiment intérêt à détériorer davantage les relations entre deux peuples ayant beaucoup de choses en commun. Ce sera juste une rivalité sur le terrain et ça se jouera vraisemblablement sur des détails, comme l’a indiqué le coach constantinois, Kheireddine Madoui. « C’est un derby maghrébin qui se jouera, à mon avis, sur des petits détails. La victoire reviendra à l’équipe qui commettra le moins d’erreurs et qui sera la plus concentrée sur le terrain », dira-t-il à ce sujet tout en soulignant la force de l’équipe adverse. « Nous sommes pleinement conscients de la force de l’équipe de Berkane. C’est une bonne équipe, dirigée par un entraîneur possédant une grande expérience dans les compétitions africaines », ajoute-t-il. Il faut savoir que le CSC n’a pas effectué une préparation spéciale pour cette rencontre, pas vraiment le temps pour le faire. Mais le groupe es prêt pour relever le défi. « Nous avons effectué une préparation normale. Je pense que les joueurs sont prêts pour cette rencontre, que ce soit sur le plan mental ou bien physique. Nous avons une grande confiance dans le groupe pour réaliser une grande prestation sur le terrain », avance-t-il.
Il est vrai que les Vert et Noir ont des arguments à faire valoir. Ils ont prouvé leur solidité en dehors de leur base. Ils sont capables de réaliser un résultat probant à Berkane en attendant la manche retour dans une semaine à Constantine.
