L’équipe nationale de football est entre de bonnes mains. Actuellement, elle respire la forme et la sérénité sous la houlette de Vladimir Petkovic, mais une sélection, peu importe son niveau et sa valeur, elle vise toujours plus haut. Pour ce faire, elle a toujours besoin de renforts et encore de renforts pour ne jamais être prise au dépourvu.
Jusqu’à présent le coach national ne s’est pas privé de puiser dans l’immense réservoir des joueurs algériens évoluant à l’étranger notamment en Europe, pour former un groupe performant et homogène qui a fière allure. Mais est-ce suffisant pour arrêter la prospection ou boucler la liste ? Le coach n’a jamais cessé de répéter que les portes de l’équipe nationale sont toujours ouvertes pour tout candidat pouvant apporter un plus au groupe ou susceptible de suppléer la défection d’un cadre. C’était le cas récemment de Sohaib Nair, le défenseur central à l’EA Guingamp qui a honoré sa première cape à l’occasion du dernier rassemblement des Verts. Un élément sur lequel le coach peut compter à l’avenir. D’autres joueurs non moins intéressants toquent à la porte de l’équipe nationale, même s’ils doivent faire face à une rude concurrence. Ce ne sera pas simple pour eux de déloger les habituels titulaires et ceux qui ont pris l’habitude d’être sélectionnés. D’autant que Petkovic semble avoir dégagé son groupe avec des joueurs qui « savent faire gagner l’équipe », comme il l’a si bien souligné. Cela ne l’empêche pas de tester de nouveaux joueurs, notamment lors des matchs de préparation comme ceux du mois de juin prochain. Faut-il s’attendre dès lors à l’arrivée de nouvelles têtes lors du prochain stage ? L’équipe nationale a considérablement augmenté ses chances de se qualifier au Mondial 2026, grâce à un parcours remarquable aux éliminatoires, du coup rien n’empêche le staff de laisser au repos ses principaux tauliers et de faire appel à ceux qui attendent leur chance en sélection. Ils sont nombreux à ronger leur frein en attendant un geste du sélectionneur. Certains le méritent plus que d’autres. De Messali à Titraoui en passant par les Kadri, El Mellali, Bilal Brahimi, Dorval, ou encore Boulbina. Cela sans oublier ceux qui hésitent entre l’Algérie et la France, à l’image de Cherki et Akliouche. La liste est encore longue. Pourront-ils bousculer la hiérarchie établie ? Rien n’est moins sûr, mais le coup mérite d’être tenté. Qui sait ? Peut-être que l’un d’entre eux va se frayer son chemin en sélection, comme l’ont réussi tant d’internationaux avant eux. On pense notamment à Slimani, Mahrez, Belaili, des joueurs arrivés sur la pointe des pieds pour devenir ensuite des éléments incontournables dans l’échiquier de l’équipe nationale. Personne ne peut deviner sa trajectoire ou sa destinée à l’avance. Maintenant le dernier mot revient, comme toujours, au coach national, il a le droit de vie ou de mort en sélection. S’il a le nez creux, il saura dénicher l’oiseau rare, sinon il se contentera de ce qu’il a sous la main.






