En présidant hier au CIC la 2ème rencontre avec les opérateurs économiques, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est montré catégorique en appelant à un véritable coup d’accélérateur et en insistant sur la nécessité de rompre avec les pratiques malsaines qui ont freiné auparavant le décollage de l’investissement et de l’économie nationale.
A cette occasion, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement pour créer deux organismes avant la fin du mois de mai, l’un pour réguler les importations et l’autre pour les exportations. « Je vous invite aujourd’hui à créer vos propres banques afin d’avoir une plus grande présence dans la gestion. Il y a beaucoup d’argent stocké dans les sous-sols. Investissez-le dans la création de banques privées », a souligné le président Tebboune avant d’enchainer que l’État est en train d’améliorer sa situation après que l’Algérie eut réussi, a-t-il dit, le miracle d’exporter pour environ 7 milliards de dollars hors hydrocarbures. « Nous devons tous nous mobiliser pour atteindre un PIB de 400 milliards de dollars au plus tard fin 2027 », a soutenu le président de la République, mettant en avant la nécessité de compter sur la jeunesse algérienne et ses institutions émergentes, car « leurs mains sont exemptes de corruption et elles sont sur le point de réaliser des exploits ». Il a fait remarquer également que l’initiative d’investissement « doit être libérée et le concept de guichet unique adopté et les prérogatives de l’Agence de promotion des investissements (API) doivent être comprises et assimilées ». « Il faut briser la terrible contradiction qui existe entre l’enregistrement par l’Agence de promotion des investissements de dizaines de milliers de projets, alors que les biens immobiliers nécessaires pour les réaliser ne sont pas disponibles », a-t-il mentionné. Pour le chef de l’Etat, le guichet unique est la solution radicale au problème de l’investissement et « il n’appartient pas à l’Agence de promotion des investissements de le résoudre ». Il faut rappeler à ce titre que la vision stratégique du Président Tebboune a permis à l’Algérie d’exploiter au mieux ces avantages qui la place au cœur de la dynamique économique au niveau régional. Désormais, tout porte à croire que l’Algérie est engagée sur la voie d’un nouveau modèle économique en vue de relancer la machine de la production nationale et bâtir une économie qui soit totalement indépendante des hydrocarbures. Et pour cause, l’installation par le président de la République du Conseil supérieur de régulation des importations traduit fortement cette volonté d’en finir avec des pratiques malsaines qui ont terni l’image du pays et porter atteinte à l’économie nationale. Pour ce faire, le gouvernement table sur des secteurs stratégiques comme l’agriculture et la transition énergétique qui demeurent la locomotive du développement national englobant l’ensemble des secteurs d’activité. Cette nouvelle orientation a été réaffirmée par le président Abdelmadjid Tebboune qui avait mis l’accent sur l’engagement de l’Etat à poursuivre son soutien à l’agriculture, rassurant que la conjoncture financière difficile que connait l’Algérie n’entamera en rien la détermination de l’Etat à promouvoir ce secteur. Le président de la République avait, en outre, mis en avant l’importance de ce secteur vital pour permettre à notre pays de surmonter les épreuves, tout en préservant sa stabilité et la cohésion du front interne à l’ombre des crises économiques et soubresauts politiques qui secouent le monde. L’Algérie a pu se prémunir contre les répercussions de la chute des cours du pétrole grâce à une politique judicieuse et la réalisation de projets stratégiques et la préservation des réserves nationales, autant de mesures qui ont mis l’Algérie à l’abri d’une récession dévastatrice, alors qu’aujourd’hui, il est plus judicieux aujourd’hui de s’orienter vers d’autres secteurs générateurs de richesses et d’emplois pour nos jeunes. L’Agriculture qui permet d’atteindre l’autosuffisance, voire d’aller vers l’exportation permettra à l’Algérie de compter avec les recettes nationales, diversifier ses sources d’investissement et de préserver le pouvoir d’achat des citoyens.






