Le verdict est tombé : plus de représentants algérien en Ligue des champions, alors que le CSC a arraché le droit de continuer son aventure en Coupe de la CAF à l’issue d’un duel 100% algérien face à l’USMA, se qualifiant au passage à la première demi-finale de son histoire dans une compétition continentale.
Les Clubistes ont désormais le droit d’aller défier les Marocains du RS Berkane sans leurs maillots floqués de la carte expansionniste incluant le Sahara Occidental. C’est déjà une victoire pour l’Algérie avant même la double confrontation à venir. La moisson aurait pu être plus fructueuse si le MCA n’avait pas péché offensivement face aux Sud-Africains d’Orlando Pirates. Il y avait largement la place pour passer, mais malgré sa domination en aller et retour, le Mouloudia est resté à quai parce qu’il n’a pas trouvé le chemin des filets. Une inefficacité qu’il paye cher à l’arrivée, alors que son adversaire a saisi une de ses rares occasions pour composter son billet pour le dernier carré. Des demi-finales qui se résument à un duel égypto-sud-africaine, puisque Orlando croisera le fer avec la surprenante équipe des Pyramids, alors que l’autre rencontre opposera l’inévitable Ahly à Mamelodi Sundowns, l’équipe du président de la CAF, Patrice Motsepe. Exit l’EST de Youcef Belaili et les FAR marocains. C’est un peu une surprise. Mais pour revenir au Mouloudia, il faut dire qu’il peut nourrir des regrets surtout lors du match aller qu’il aurait dit remporter sans que personne ne trouve à redire. Une déception qui a amené son président, Hadj Redjem à annoncer sa démission dès le retour de l’équipe de l’Afrique du Sud. « Trois ans après de loyaux services, je pense qu’il est temps de céder ma place (…) Il faut qu’on ait la culture de la démission quand on n’atteint pas ses objectifs. Franchement, notre élimination face à Orlando Pirates est une grande désillusion. Je suis trop fatigué », a –t-il déclaré. On ne sait pas si Hadj Redjem ira au bout de son intention ou pas, car on a trop souvent vu chez nous des présidents revenir sur leur décision de démissionner. En tout cas, la déception est grande dans les rangs du vieux club algérois qui espérait aller loin dans cette compétition prestigieuse. C’est aussi le cas de son voisin usmiste en Coupe de la CAF. Les Rouge et Noir figuraient parmi les grands favoris, mais ils n’ont pas fait honneur à leur réputation. Il faut dire que jusque-là, les camarades de Benbot n’ont pas vraiment convaincu, malgré un effectif pléthorique dans tous les compartiments. Il leur a souvent manqué ce supplément d’âme qui fait la différence. Il leur reste le championnat et la Coupe d’Algérie, comme l’a rappelé leur coach brésilien Paqueta, mais avec leur état d’esprit actuel, il n’est sûr qu’ils atteignent leurs objectifs. Tant mieux pour le CSC qui en a profité pour se qualifier au prochain tour. Les Clubistes peuvent rêver en grand, car à ce stade de la compétition tout devient possible, d’autant que le Zamalek, le détenteur du trophée et le grand favori de la compétition, est éliminé, à la grande surprise générale.






