Les attaques incessantes des forces d’occupation sionistes contre la bande de Gaza continuent de susciter une vive indignation internationale. La récente offensive menée à Rafah, qui a coûté la vie à plusieurs secouristes et employés humanitaires, a déclenché une vague de condamnations, notamment de la part des Nations Unies et des organisations de secours.
Un massacre dénoncé par l’ONU
Tom Fletcher, Coordinateur des secours d’urgence de l’ONU, a exigé des réponses et que justice soit rendue après l’assassinat de huit ambulanciers du Croissant-Rouge palestinien, six secouristes de la Défense civile et un membre du personnel de l’ONU. Ces humanitaires ont été pris pour cible alors qu’ils tentaient de secourir des blessés à Rafah. Jonathan Whittall, chef du Bureau de coordination de l’aide humanitaire des Nations Unies (OCHA) dans les territoires palestiniens occupés, a confirmé que l’attaque avait frappé cinq ambulances, un camion de pompiers et un véhicule de l’ONU clairement identifié. Face à cette tragédie, Philippe Lazzarini, chef de l’UNRWA, a dénoncé une « grave atteinte à la dignité humaine » et rappelé que 408 travailleurs humanitaires avaient été tués depuis le début du conflit, dont plus de 280 employés de l’agence onusienne. Il a exhorté la communauté internationale à exiger des comptes aux responsables de ces crimes.
Poursuite des bombardements meurtriers
Pendant ce temps, l’agression sioniste se poursuit sans relâche sur l’ensemble de la bande de Gaza. Mercredi, de violents bombardements à Khan Younès et Nousseirat ont entraîné la mort de quinze Palestiniens, dont des enfants. Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile palestinienne, a déploré cette nouvelle vague de violence, qui s’ajoute aux attaques ayant fait plus de 1 042 victimes depuis le 14 mars dernier. Le bilan global de l’agression lancée par l’entité sioniste depuis le 7 octobre 2023 est effroyable : plus de 50 399 Palestiniens ont été tués, majoritairement des femmes et des enfants, tandis que 114 583 autres ont été blessés.
Manifestations en Égypte contre le déplacement forcé des Palestiniens
Face à cette crise humanitaire sans précédent, une immense manifestation a eu lieu en Égypte, rassemblant des millions de citoyens en solidarité avec le peuple palestinien. Les manifestants ont dénoncé toute tentative de déplacement forcé des habitants de Gaza et exhorté la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour stopper l’agression sioniste.
L’Égypte a, à plusieurs reprises, rejeté toute proposition de transfert des Palestiniens vers son territoire, s’opposant fermement à une initiative américaine en ce sens. Les autorités égyptiennes poursuivent leurs efforts diplomatiques pour défendre les droits des Palestiniens et mettre fin à cette tragédie.
Une impunité qui ne peut perdurer
Alors que les violations du droit international humanitaire se multiplient à Gaza, les appels à des sanctions concrètes contre l’entité sioniste se font de plus en plus pressants. L’ONU, à travers ses différentes agences, continue de réclamer des enquêtes indépendantes et des mesures de justice pour mettre fin à ces crimes. Cependant, l’inaction de la communauté internationale face aux massacres en cours soulève de nombreuses interrogations quant à la réelle volonté des grandes puissances de garantir le respect du droit et de la dignité humaine dans les territoires palestiniens occupés.
Synthèse R.B/Ag
