
La situation au Moyen-Orient continue de se détériorer, avec une intensification des conflits et une crise humanitaire croissante, notamment à Ghaza.
L’ONU a récemment annoncé une réduction de sa présence dans la région, suite à une attaque sioniste contre un complexe onusien. Ce contexte est marqué par un bilan alarmant des victimes et des déplacements massifs de population. Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a décidé de réduire la présence de l’ONU à Ghaza après une attaque de l’armée sioniste contre un complexe de l’ONU à Deir Al Balahe, qui a coûté la vie à un membre du personnel et blessé plusieurs autres. Cette décision intervient alors que les besoins humanitaires augmentent et que l’inquiétude pour la protection des civils s’intensifie. Malgré cette réduction, l’ONU reste déterminée à continuer d’apporter son aide aux civils. Selon Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général, « l’ONU ne quitte pas Ghaza. L’Organisation reste déterminée à continuer de fournir l’aide dont les civils dépendent pour leur survie et leur protection ». Les frappes qui ont touché le complexe de l’ONU à Deir Al Balah le 19 mars ont été provoquées par un char de l’armée sioniste et ont coûté la vie à un collègue bulgare de l’ONU, en plus d’infliger de graves blessures à six autres personnes originaires de France, de Moldavie, de Macédoine du Nord, de Palestine et du Royaume-Uni. Stéphane Dujarric a rappelé que « toutes les parties au conflit sont tenues, en vertu du droit international, de protéger l’inviolabilité absolue des locaux de l’ONU »[3][4]. Le Secrétaire général de l’ONU condamne fermement ces frappes et exige une enquête complète, approfondie et indépendante sur cet incident, appelant tous les États à user de leur influence pour mettre fin au conflit et garantir le respect du droit international.

Bilan de l’agression à Ghaza
Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 50.144 martyrs et 113.704 blessés depuis le 7 octobre 2023, selon les autorités palestiniennes de la santé. Les corps de 62 martyrs et 296 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures. Depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, 792 Palestiniens sont tombés en martyrs et 1.663 ont été blessés. Un accord de cessez-le-feu était entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, mais les forces d’occupation ont repris leur agression après une interruption de deux mois.
Déplacements massifs et crise humanitaire
Au moins 124.000 Palestiniens ont été déplacés ces derniers jours à Ghaza, suite aux bombardements incessants de l’armée d’occupation sioniste et aux ordres d’évacuation émis par l’entité sioniste. Les habitants de Ghaza vivent dans des conditions extrêmement difficiles, avec des milliers de personnes sans abri ni sécurité. L’entité sioniste a ordonné l’évacuation du quartier de Tal as-Sultan, demandant aux habitants de partir à pied vers al-Mawasi, un ensemble de camps de tentes situé le long de la côte. Ces mouvements de population interviennent alors que de fortes pluies ont inondé des tentes de fortune à Ghaza, laissant des milliers de personnes sans endroit où aller. Des milliers de Palestiniens se retrouvent encerclés à Rafah, la ville la plus méridionale de Ghaza, après que les forces sionistes aient encerclé un quartier dimanche. Les familles transportent le peu qu’elles ont, sans abri, sans sécurité et sans aucun endroit où aller. Depuis trois semaines, les autorités d’occupation maintiennent les points de passage fermés, bloquant tout approvisionnement humanitaire et commercial. Le Coordinateur des secours d’urgence et chef du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), Tom Fletcher, s’est inquiété du sort réservé aux infrastructures et personnel sanitaires, soulignant que davantage de travailleurs de la santé, d’ambulances et d’hôpitaux sont attaqués alors qu’ils tentent de sauver des survivants.
Arrestations en Cisjordanie
En Cisjordanie, au moins 25 Palestiniens ont été arrêtés par les forces d’occupation sionistes dans plusieurs gouvernorats, dans le cadre de campagnes d’arrestations qui incluent des exécutions et des menaces contre les détenus et leurs familles. Les arrestations ont été menées dans les gouvernorats d’El Khalil, Naplouse, Ramallah, Qalqilya et El Qods, tandis que les forces d’occupation sionistes poursuivent leur agression contre les gouvernorats de Jénine et Tulkarem depuis des semaines.Les campagnes d’arrestations sont accompagnées de destructions d’infrastructures et de maisons palestiniennes. Les forces d’occupation sionistes continuent d’exercer des pressions sur les Palestiniens, avec des agressions et des menaces contre les détenus et leurs familles.
Synthèse R.B/Ag





