La situation humanitaire déjà catastrophique dans la bande de Ghaza s’aggrave à la suite d’une nouvelle offensive sioniste d’une violence inédite depuis la fin du cessez-le-feu en janvier dernier.
Selon les autorités palestiniennes de la santé, au moins 970 Palestiniens ont été tués en 48 heures, portant le bilan de l’agression génocidaire en cours à plus de 48.577 martyrs depuis octobre 2023. Face à cette escalade, l’UNICEF a tiré la sonnette d’alarme, appelant à l’arrêt immédiat des attaques.
Une nuit de terreur et un bilan effroyable
Les bombardements intensifs menés mardi à l’aube ont causé la mort de plus de 400 Palestiniens, dont 130 enfants, un record macabre en une seule journée. « Les rapports et les images qui nous parviennent de la bande de Ghaza sont tout simplement effroyables. Ces attaques doivent cesser sans plus attendre », a déclaré Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, plusieurs frappes ont ciblé des abris de fortune où dormaient des familles déplacées. À Khan Younes, une tente de réfugiés a été attaquée par un drone sioniste, provoquant la mort de deux civils et en blessant cinq autres. À l’ouest de cette ville, quatre autres Palestiniens ont péri dans une frappe aérienne visant un camp de fortune. Un blocus qui aggrave la tragédie humanitaireL’UNICEF alerte également sur la crise humanitaire qui s’aggrave dans l’enclave, où l’accès à l’aide humanitaire reste bloqué depuis plus de 16 jours. « Aucun camion d’aide n’a pu entrer sur le territoire, et l’électricité a été coupée dans la principale usine de dessalement, réduisant considérablement la quantité d’eau potable disponible », a souligné Catherine Russell. Avec plus d’un million d’enfants exposés à cette guerre incessante, l’agence onusienne exhorte la communauté internationale à user de son influence pour mettre fin à cette tragédie. « Les attaques et la violence doivent cesser sans plus attendre », a insisté la responsable de l’UNICEF.
Vers une intensification des frappes ?
Le cessez-le-feu, entré en vigueur le 19 janvier, avait permis un répit temporaire avant la reprise de l’agression mardi. Depuis lors, la situation n’a cessé de se détériorer, alimentant les craintes d’un nouvel épisode de violence encore plus destructeur. Les autorités palestiniennes de la santé appellent à une intervention urgente pour stopper le massacre et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire aux populations prises au piège. Alors que le bilan continue de s’alourdir, la communauté internationale reste pour l’heure impuissante face à cette nouvelle tragédie qui endeuille une fois de plus la bande de Ghaza.
Ghaza sous le feu : condamnations internationales et mobilisations
La reprise des frappes sionistes sur la bande de Ghaza a provoqué une vague d’indignation et de mobilisation à travers le monde. Plus de 400 Palestiniens ont été tués en une nuit, marquant une intensité de violence inégalée depuis la trêve du 19 janvier.
Un massacre dénoncé par l’UNICEF et l’OCI
Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF, a qualifié la situation de « terrifiante », déplorant la mort de 130 enfants en une seule journée. L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a également fermement condamné cette nouvelle offensive, l’assimilant à un crime de guerre et appelant à une intervention internationale immédiate. Aux États-Unis, des milliers de manifestants se sont rassemblés devant la Maison-Blanche et dans plusieurs grandes villes pour exiger un cessez-le-feu immédiat. En Autriche, des centaines de personnes ont protesté devant le ministère des Affaires étrangères à Vienne, dénonçant le « génocide » en cours. L’ONU alerte sur l’interruption de l’aide humanitaire et la coupure d’électricité dans les infrastructures vitales de Ghaza, aggravant encore la détresse de la population. Face à cette tragédie, la communauté internationale est appelée à agir pour empêcher une nouvelle escalade.
