Infos de Boumerdes: L’Université algérienne, un facteur important de développement de l’économie nationale

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Le ministre de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a affirmé, à Boumerdes, que l’Université algérienne constitue actuellement l’un des « plus importants facteurs » de développement de l’économie nationale fondée sur les idées, la connaissance et la technologie.

L’université algérienne « est désormais l’un des facteurs principaux de l’économie nationale fondée sur la maîtrise de la science, des technologies modernes, de la numérisation, de l’intelligence artificielle et de la connaissance », a indiqué le ministre, lors d’une séance-débat avec des étudiants de la Faculté de technologie de l’université M’hamed Bougara.Il a souligné la disponibilité au sein de cet établissement de  » toutes les ressources et moyens nécessaires pour ce faire, entre auto-entrepreneurs, porteurs de projets et d’idées, start-up et micro entreprises ».L’université réunit désormais « toutes les composantes de l’économie nationale. Elle est, aussi, un lieu fiable pour créer de la richesse économique et assurer d’importantes facilitations en guise de contribution à l’édification d’une économie caractérisée par un leadership interne et externe », a-t-il ajouté. Ouadah a, également, assuré l’engagement de l’Etat à consacrer le développement technologique et la connaissance, à travers une « forte volonté politique », traduite par un nombre de décisions souveraines, dont la création du ministère qu’il représente.Il a, aussi, rappelé que son département ministériel s’attelle en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, à la généralisation de la création des centres d’innovation à toutes les wilayas, où ces établissements seront abrités par des assiettes foncières et des bâtisses non exploitées relevant de l’Etat, et destinées à des porteurs de projets, d’idées innovantes, de micro-activités et autres.Noureddine Ouadah a entamé sa visite à Boumerdes par une inspection des sièges de différents dispositifs de soutien aux start-up, dont l’agence de wilaya de gestion du microcrédit. Il s’est, aussi, rendu à une école privée de formation en aéronautique.A l’université M’hamed Bougara, le ministre a visité, au Centre de développement de l’entrepreneuriat et à l’incubateur technologique de l’université, une exposition dédiée aux innovations des étudiants et porteurs de projets, avant de présider une réunion-débat ouverte aux étudiants de la Faculté de technologie de la même université.

Les produits halieutiques très prisés en ce mois sacré du Ramadhan.

Des points de vente de poissons et des produits halieutiques sont ouverts sur les  marchés solidaires Rahma à travers de nombreuses communes de Boumerdès.  « Notre secteur,  en dépit de la baisse des quantités des poissons et produits halieutiques péchées ou issus de l’élevage, tient à être présent en ce mois sacré pour répondre aux besoins des consommateurs. Les  quantités commercialisées restent minimes et  varient quotidiennement en fonction des prises effectuées qui sont  ensuite distribuées à ces points de vente.  Il s’agit de  rapprocher le produit du consommateur», a indiqué le directeur de la pêche et des produits halieutiques, Chérif Kadri.

D’ailleurs, des poissonneries à travers les communes participent à cette vente solidaire pendant le mois de ramadhan. Une initiative qui est devenue une tradition annuelle durant cette période. Ces points de vente sont répartis sur les marchés solidaires des différentes circonscriptions de la wilaya, ainsi que dans les poissonneries privées des communes de Corso, Dellys, Kherma à Boumerdès et d’autres encore. Plusieurs facteurs sont derrière cette baisse de production entre autres l’absence des normes de commercialisation des produits issus de l’aquaculture. « Durant ces 15 premiers jours du mois de Ramadhan, la production est très réduite. Les opérations d’ensemencements des alevins sont intervenues en mai dernier et il est exigé 12 mois dans les bassins pour que les poissons atteignent au moins les 250 grammes». En outre, il a rassuré les consommateurs sur la disponibilité des 2 espèces, très prisées, à savoir le tilapia rouge et la dorade royale dans les prochains jours grâce aux efforts des éleveurs. « Un approvisionnement  en tilapia rouge sera possible dans les plus brefs délais, en raison de la demande quotidienne importante de la part des clients. La  forte demande est  principalement boostée grâce  au prix de vente fixé à 600 DA le kg. Le tilapia rouge et la dorade royale se sont frayés un chemin vers les tables des foyers et  intégrés dans nos  habitudes alimentaires. L’aquaculture et le plafonnement du prix de vente dans des points de distribution spécifiques ont énormément contribué à la hausse de la demande », a-t-il expliqué. À ce sujet, le directeur de la pêche et des produits halieutiques annoncé l’entrée en production prochaine de 2 fermes aquacoles modèles de tilapia rouge, avec une capacité de production de 50 tonnes par ferme, ce qui devrait favoriser l’abondance et stabiliser les prix. «La même dynamique est attendue pour les 6 fermes de dorade royale, dont la production atteindra environ 700 tonnes par ferme ».Par ailleurs, Chérif Kadri a fait savoir  que l’entreprise « Inalca » de Corso avait importé une quantité d’environ 1.000 tonnes de poissons congelés, notamment des filets de poisson, des crevettes et du merlan , en prévision du mois de Ramadhan. Ces produits sont disponibles pour les clients au point de distribution de Corso. Il convient de noter que la sardine reste le poisson le plus recherché par les consommateurs de Boumerdès. Cependant, en raison de sa rareté hors saison, son prix a atteint des niveaux très élevés, atteignant 1 500 DA le kg.

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