La situation en Palestine continue de se détériorer, marquée par une escalade des violences et des mesures répressives de l’entité sioniste, suscitant l’indignation internationale et des appels urgents à l’action.
Entre les coupures d’électricité à Gaza, les arrestations massives en Cisjordanie et les violences ciblées contre les civils, la crise humanitaire atteint un niveau critique, tandis que la communauté internationale est sommée d’intervenir pour mettre fin à ce qui est de plus en plus perçu comme une politique systématique de répression et de punition collective.
Gaza : une crise humanitaire aggravée par les coupures d’électricité
La décision de l’entité sioniste de couper l’électricité dans la bande de Gaza a provoqué une vague de condamnations à l’échelle internationale. Le président du Parlement arabe, Mohammed Al-Yamahi, a qualifié cette mesure de « crime de guerre » et de « punition collective », en violation flagrante du droit international humanitaire. Cette coupure, qui intervient après plus de 15 mois d’agression militaire, aggrave une situation déjà désastreuse pour les 2 millions d’habitants de l’enclave, privés d’accès à l’eau potable, aux soins médicaux et à l’électricité. Amnesty International a également dénoncé cette décision, y voyant une « nouvelle preuve du génocide commis contre le peuple palestinien ». L’ONG a rappelé que cette mesure s’inscrit dans un contexte plus large de restrictions, notamment l’arrêt de l’aide humanitaire et des livraisons de carburant, essentiels pour faire fonctionner les hôpitaux et les infrastructures de base. Le Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, a lancé un appel urgent à la communauté internationale, demandant une pression accrue sur l’entité sioniste pour qu’elle rouvre les points de passage et permette l’acheminement de l’aide. « Il est impératif de mettre fin à cette agression et de permettre la reconstruction de Gaza », a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec le vice-Premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel.
Cisjordanie : arrestations massives et violences ciblées
En Cisjordanie occupée, les forces sionistes ont intensifié leurs opérations militaires, procédant à des arrestations massives et à des raids violents. Selon un communiqué conjoint de la Commission pour les affaires des prisonniers et du Club des prisonniers palestiniens, au moins 30 Palestiniens ont été arrêtés en l’espace de 24 heures, dont d’anciens prisonniers. Ces opérations, menées dans plusieurs gouvernorats, ont été accompagnées de destructions de maisons, de menaces et de violences contre les civils. À Jénine, une Palestinienne de 60 ans est tombée en martyre sous les balles des forces d’occupation, portant à 31 le nombre de victimes depuis le début de l’agression il y a 50 jours. Les ambulanciers ont été empêchés de secourir les blessés, illustrant le mépris total pour la vie humaine et les conventions internationales.
Indignation internationale et mobilisation
Face à cette escalade, la communauté internationale commence à réagir. Le Luxembourg, par la voix de son vice-Premier ministre Xavier Bettel, a réaffirmé son soutien aux efforts de reconstruction et de réforme en Palestine, tout en appelant à mettre fin aux souffrances des Palestiniens. Parallèlement, une vague d’indignation a gagné les États-Unis après l’arrestation de Mahmoud Khalil, un étudiant palestinien de l’université Columbia et figure des mouvements propalestiniens. Arrêté par la police fédérale de l’immigration (ICE), Khalil est menacé d’expulsion, une décision perçue comme une tentative d’intimider les voix critiques de la politique sioniste. L’ACLU (American Civil Liberties Union) a dénoncé une arrestation « illégale et anti-Américaine », rappelant que Khalil est titulaire d’une carte verte et bénéficie donc de droits protégés.
Une crise qui exige une réponse urgente
La situation en Palestine est à un point de rupture. Les coupures d’électricité, les arrestations massives et les violences ciblées contre les civils témoignent d’une politique systématique de répression et de punition collective, en violation des droits humains les plus fondamentaux. La communauté internationale ne peut plus se contenter de condamnations verbales. Il est urgent d’exercer une pression concrète sur l’entité sioniste pour qu’elle mette fin à son agression, rouvre les points de passage et permette l’acheminement de l’aide humanitaire. Les organisations internationales, les gouvernements et la société civile doivent se mobiliser pour exiger une solution durable et respectueuse des droits des Palestiniens. En attendant, chaque jour qui passe aggrave la souffrance des populations civiles, laissant derrière lui un bilan de morts, de destructions et de désespoir. La Palestine mérite mieux que cela, et le monde a le devoir d’agir.
Synthèse R.B/Ag






