Sommet de l’UA à Addis-Abeba: Les efforts de l’Algérie et son Président  Abdelmadjid Tebboune en faveur du continent hautement salués

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Les participants aux travaux du 38e sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine dont les travaux se sont ouverts hier à Addis-Abeba (Ethiopie), ont salué les efforts de l’Algérie et de son Président Abdelmadjid Tebboune au service de l’Afrique.

Ainsi, le président sortant de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a salué le président de la République pour ses efforts au service du continent et le rôle de l’Algérie dans ce sens, rappelant qu’elle compte parmi les quatre pays fondateurs du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). M. Faki s’est félicité également des résultats positifs réalisés par le Mécanisme continental, citant les défis et menaces auxquels ce dernier sera confronté si certains pays persistent à ne pas appliquer ses recommandations. Il a appelé, dans ce cadre, les pays membres de l’UA à adhérer au MAEP, notant qu’il regroupe actuellement 44 Etats en attendant l’adhésion d’autres « dans le but de consacrer l’inclusion et le développement durable ». De son côté, la directrice générale du MAEP, Marie-Antoinette Rose Quatre a adressé ses remerciements au président de la République pour ses efforts pour la promotion de l’Afrique, se félicitant du travail accompli par les Etats africains réunis aux travaux du Sommet. En dépit des pressions et défis auxquels le mécanisme fait face, ce dernier a réussi à réaliser des résultats positifs tangibles, a-t-elle fait savoir, avant d’ajouter « nous avons réussi aujourd’hui à tenir un Sommet en présentiel après 5 ans et avec nous, un rapport continental pour l’année 2025, outre l’élaboration du plan stratégique du mécanisme, conforme à l’agenda 2063 de l’UA ». Elle a souligné, en outre, que la gouvernance électronique a un impact significatif sur le développement du continent, se disant convaincue que grâce à l’appui qui lui est apporté, le MAEP « est un bon mécanisme de développement et de croissance au niveau du continent africain ». L’intervenante a également mis en avant la nécessité de recourir à la bonne gouvernance pour le règlement pacifique des conflits en Afrique, dans le cadre de la transparence et du respect de la suprématie de la loi, ajoutant « nous devons être leader en matière de bonne gouvernance car cette décennie doit être celle de la bonne gouvernance et non pas seulement une occasion de dialogue ». De son côté, la présidente du Panel d’éminentes personnalités du MAEP, Mme Inonge Lewanika-Mbikusita a estimé que la gouvernance constitue le fondement solide pour réparer les préjudices subis par les Africains, en dépit des défis multiformes auxquels ils sont confrontés en Afrique, notamment les infrastructures sous-développées, la lenteur des services publics, outre le changement climatique et la crise sanitaire, autant de facteurs de pression qui pèsent sur le continent. Mme Lewanika a appelé les participants à se féliciter des réalisations accomplies par le Panel, ajoutant que « Nous assistons à un renforcement de la démocratie, des économies et de l’innovation sociale. J’exhorte donc tout un chacun à renouveler notre engagement collectif pour construire des institutions qui répondent aux défis actuels ».  Elle a également appelé les dirigeants africains, les décideurs et les responsables politiques du continent à réaffirmer leur engagement à œuvrer pour un avenir où la gouvernance sera une réalité en Afrique, et à travailler par le biais de l’Union africaine pour façonner l’avenir du continent, « sur la base de l’unité, de la dignité et du progrès ». Le président de la République avait annoncé, dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux du sommet, que l’Algérie avait décidé d’apporter une contribution volontaire d’un million de dollars pour soutenir le Mécanisme africain. En marge de leur participation aux travaux du sommet, des responsables africains ont salué la contribution volontaire apportée par l’Algérie au Mécanisme, remerciant le président de la République pour les efforts qu’il déploie en faveur du continent. La ministre éthiopienne de la planification et du développement et coordonatrice du mécanisme africain, Fitsum Assefa, a salué la contribution volontaire de l’Algérie, considérant qu’elle renforcera l’action du mécanisme et du Secrétariat général. « C’est une contribution importante de l’Algérie. Nous sommes reconnaissants en tant que représentants de l’Ethiopie et du mécanisme africain. J’encourage les autres pays à suivre l’exemple de l’Algérie pour apporter leur contribution », a-t-elle soutenu. De son côté, le président du Forum national du MAEP du Mozambique, Lorenzo Astegiano, a affirmé que l’Algérie est l’un des principaux pays contribuant au programme du MAEP ». M. Astegiano a estimé que ce sommet « est un moment très important pour réfléchir à l’avenir de notre continent, discuter de la corruption et de la gestion des ressources naturelles. La rencontre s’est très bien déroulée et a été très constructive ».Pour sa part, le vice-président du bureau du Panel des personnalités africaines éminentes, Ali Al-Hafny, a salué le rôle l’Algérie en Afrique, ajoutant que « la contribution de l’Algérie est importante car nous avons besoin des moyens qui nous permettent d’évaluer les pays et de nous assurer que le mécanisme peut faire son travail comme il se doit ».

Dans son intervention, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé l’engagement de l’Algérie à activer et à renforcer le rôle du MAEP pour relever les différents défis, notamment la consécration de la suprématie de la loi, la lutte contre la corruption et la promotion de la justice sociale et des droits de l’Homme.

Il a indiqué que « l’Algérie, en tant qu’Etat fondateur de ce Mécanisme, s’engage à veiller à ce que son rôle soit activé pour relever les différents défis, notamment en ce qui concerne la consécration de la suprématie de la loi, la lutte contre la corruption et la promotion de la justice sociale et des droits de l’Homme ». « Ces défis nous imposent de travailler dans un esprit de solidarité et de responsabilité pour surmonter les difficultés qui limitent la capacité du MAEP à atteindre les nobles objectifs pour lesquels il a été créé », a souligné le président de la République, ajoutant que « la réunion du MAEP traduit notre attachement au parcours de notre continent vers la promotion des principes de la bonne gouvernance et du développement durable ». La réunion d’aujourd’hui « intervient dans une conjoncture critique marquée par une montée des défis entravant la bonne gouvernance en Afrique », a précisé le président de la République, estimant que ce Sommet constituait « une halte principale dans le renforcement de l’action commune et l’ancrage des fondements de la stabilité et de la prospérité en Afrique ». Cette réunion « constitue une étape essentielle dans le renforcement du rôle du Mécanisme, en tant que cadre opérateur, pour promouvoir la gouvernance et poursuivre l’action afin de parvenir à des solutions durables aux défis auxquels sont confrontés les pays du continent », a encore ajouté le président de la République, soulignant qu »‘à travers notre engagement collectif, nous serons en mesure d’établir des institutions capables de réaliser le développement équilibré et de garantir la prospérité des peuples de l’Afrique ». « Notre présence à cette réunion aujourd’hui, témoigne de notre conviction que le MAEP est un outil essentiel pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2063 », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il est devenu « un mécanisme important pour renforcer la bonne gouvernance et a prouvé, au cours des dernières années, qu’il n’est pas seulement un cadre formel mais aussi un outil efficace pour examiner les politiques et renforcer les réformes structurelles qui favorisent la stabilité et le développement sur notre continent africain ». Evoquant la situation financière critique à laquelle fait face ce mécanisme africain en raison du retard de certains Etats membres dans le paiement de leurs contributions, ce qui a affecté la mise en œuvre de ses programmes et activités, le président de la République a appelé les Etats membres à « remplir leurs obligations financières, en réglant les arriérés, ou en apportant des contributions volontaires en fonction des capacités de chaque pays ». « Dans ce cadre, et partant de l’engagement de l’Algérie à soutenir le MAEP et à lui permettre de s’acquitter de ses missions, mon pays a décidé d’apporter une contribution volontaire d’un million de dollars pour soutenir le processus d’évaluation, en exécution des conclusions qui en découlent », a soutenu le président de la République. Et d’ajouter que ce sommet du MAEP comprend « des clauses essentielles », notamment l’examen du « rapport périodique sur la gouvernance en Afrique 2025, qui sera axé sur la gestion des ressources naturelles de l’Afrique », et l’examen d’un plan stratégique du mécanisme pour la période 2025-2028″. Il a également affirmé que « l’Algérie demeurera un partenaire actif dans le soutien de ce mécanisme et le renforcement de sa position au sein de l’Union africaine », appelant les Etats membres à « unir leurs efforts pour atteindre les objectifs communs ». Il a estimé que l’Agence de notation africaine, dont la création a été annoncée, « représente un nouveau jalon pour le développement de l’économie de l’Afrique et aura un impact entièrement positif pour ses pays ». Le président de la République s’est félicité de la création de cette agence, insistant sur la nécessité d' »œuvrer de concert pour assurer sa crédibilité ».

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