L’entité sioniste continue de commettre un génocide dans la bande de Ghaza en privant les Palestiniens des produits de première nécessité pour leur survie et en leur imposant des conditions de vie conçues pour entraîner leur destruction physique, dénonce mercredi l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme (Euro-Med Human Rights Monitor).
L’entité sioniste « ne se contente pas des massacres et de la dévastation qu’elle a infligés à Ghaza au cours des 15 derniers mois. Aujourd’hui, elle met en œuvre des mesures visant à tuer effectivement la population en imposant un siège total et illégal qui bloque l’acheminement des fournitures de base et de l’aide humanitaire, empêche la réparation des infrastructures essentielles et prive les Palestiniens des services indispensables à leur survie », souligne l’ONG, dans un communiqué. L’Observatoire soutient que l’entité sioniste est « pleinement consciente » de l’impact catastrophique de ses actions illégales sur les Palestiniens de Ghaza, déplorant l’absence d’une pression internationale significative pour mettre fin à ses crimes et ses violations qui se poursuivent sans relâche.En dépit de l’entrée en vigueur d’un accord de cessez-le-feu le 19 janvier dernier, les forces d’occupation sionistes continuent de tuer des Palestiniens sans motifs légaux, en utilisant de fausses justifications.Euro-Med Monitor affirme avoir documenté le meurtre d’au moins 110 Palestiniens depuis le cessez-le-feu, avec une moyenne d’environ six morts par jour. »Ces victimes comprennent à la fois les nouveaux morts, tués directement par l’armée sioniste, et les individus qui ont succombé à leurs blessures antérieures après que l’entité sioniste leur a refusé le droit de se rendre à l’étranger pour y être soignés », fait remarquer l’ONG, précisant que 901 Palestiniens ont été blessés depuis le cessez-le-feu, soit une moyenne de 47 blessés par jour.En outre, des milliers de personnes sont toujours portées disparues sous les décombres, mais les efforts de récupération sont toujours entravés par les retards délibérés de l’entité sioniste à autoriser l’entrée dans l’enclave de l’équipement nécessaire. »En plus de prendre des mesures efficaces pour protéger les Palestiniens contre les plans de déplacement forcé et de mise à mort lente, une action internationale immédiate est requise pour mettre fin au crime de génocide dans la bande de Ghaza et pour répondre de manière appropriée aux besoins immédiats de la population », a-t-il plaidé.






