Oran: Relogement de 176 familles dans de nouveaux logements 

0
623

Pas moins de 176 familles résidant dans des habitations précaires à Oran, ont été relogées,hier , dans de nouveaux logements dans la commune de Messerghine.

Le wali d’Oran, Samir Chibani a supervisé, tôt ce matin, l’opération de relogement de 167 familles vivant dans des habitations précaires et anciennes dans le vieux quartier « Sidi El-Houari » et de 9 familles du quartier « El-Hamri ».Ces familles ont été relogées dans des logements décents au quartier « Moudjahid Achouri Ahmed » à Messerghine, qui comprend 900 logements publics locatifs.Pour cette opération, visant à éradiquer l’habitat précaire, des moyens humains et matériels ont été mobilisés, en présence des autorités locales et des services de sécurité.Une fois l’opération de relogement terminée, la démolition des anciennes habitations a commencé.M. Chibani a indiqué, dans une déclaration à la presse, qu’entre 60 et 70 autres familles vivant dans des habitations précaires à « Sidi El-Houari » seront relogées la semaine prochaine dans des logements décents.Il a souligné que « l’opération de lutte contre l’habitat précaire et les bâtiments menaçant ruine se poursuit dans la wilaya d’Oran ».Concernant les terrains récupérés après l’opération de démolition au quartier de « Sidi El-Houari », le wali d’Oran a fait savoir qu’il y aura la construction de nouveaux logements sur le modèle architectural ancien du quartier.La réalisation sera confiée aux promoteurs immobiliers publics, comme l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), l’Agence nationale d’amélioration et de développement du logement (AADL) et l’Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI) dans le cadre du logement promotionnel aidé, a-t-il indiqué, ajoutant que « si de grands espaces seront récupérés dans la Casbah de Sidi El Houari, des logements publics locatifs seront construits ».Concernant les demandeurs de logements publics locatifs (les candidats sur la liste d’attente) de la commune d’Oran, il a indiqué que les services de la daïra d’Oran poursuivent l’examen minutieux des dossiers, précisant que « 1.500 logements publics locatifs sont prêts à être distribués dans la zone de Sidi El Bachir, spécialement pour cette catégorie ».Le wali d’Oran a rappelé que cette opération de relogement est la cinquième depuis le début d’année courante, avec environ 250 familles relogées, dont 27 vivaient dans des habitations précaires et anciens dans la délégation communale d’El Maqari , 11 familles du quartier « Mohieddine », 10 familles vivant dans un immeuble vétuste du quartier « Oussama » dans la délégation communale d’El Maqari et 16 autres vivaient dans du vieux bâti au quartier de « Delmonte » à Oran.Ces familles ont été relogées dans les pôles urbains de Oued Tlélat et de Belgaid et au site de 1201 logements publics locatifs à la cité la pépinière dans la commune de Bir El-Djir.

Début de la production d’eau à la station de dessalement de Cap Blanc

Dans un communiqué publié ce hier  le groupe Sonatrach a annoncé la réussite de la première opération de production d’eau au niveau de la station de dessalement de l’eau de mer de Cap Blanc à Oran. Selon le communiqué de Sonatrach, les premières quantités d’eau ont été produites ce samedi 01 février à 03h : « Cette opération réussie s’inscrit dans le cadre de la phase des essais lancées le 09 janvier dernier et prépare la dernière étape des essais qui est la distribution de l’eau potable directement aux consommateurs » explique la même source.

Des rues et des habitations Hassi Bounif  inondées après les abondantes chutes de pluie

A haï chahid Mahmoud, commune de hassi Bounif, plus exactement au niveau de la cité des 349 logements, la forte averse qui s’est produite jeudi, a provoqué le débordement des eaux usées à l’intérieur de certaines habitations, et le débordement de ces eaux à partir des bouches d’égouts dans certaines rues .En effet, jeudi, la forte averse qui a eu lieu, a causé des débordements des eaux usées à l’intérieur de certaines habitations, et dans certaines rues de la cité. S’il est vrai que cela est dû au manque de curage au moment opportun, il faut dire aussi que la faute incombe également à certains habitants, qui, faute de contrôle, après le coulage des dalles en béton de leurs habitations, permettent l’entretien des pompes à béton sur place, ce qui fait que toute la laitance du béton se déverse dans la canalisation d’évacuation des eaux usées, provoquant son obstruction.S’ajoute à cela les détritus charriées par les eaux pluviales, et le rejet de déchets de certaines activités au noir.Comme d’habitude, le même débordement des eaux usées s’est produit dans la partie basse de cette importante agglomération.Dans cet endroit, même sans pluie, les eaux usées inondent la route à longueur d’années, sauf que lorsqu’il pleut le débit du débordement augmente à partir des bouches d’égouts. Par ailleurs, comme cela se passe à chaque averse, les eaux pluviales n’ont pas manqué d’inonder un important tronçon du Chemin de wilaya N°74, reliant la localité de Bir el Djir à celle de Hassi Bounif, plus exactement au lieu-dit El Bouachkha, commune de Bir el Djir, provoquant ainsi un important embouteillage, ce qui laisse les usagers de cette route, s’interroger sur le pourquoi de cette déplorable devenue récurrente à chaque averse et cela depuis plusieurs années.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici