Une étude américaine confirme: Les boissons sucrées, un risque accru de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires

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Les boissons sucrées comme le Coca-Cola (10 g de sucre/100 ml), Capri-Sun (7-10 g/100 ml) ou Oasis (7-9 g/100 ml) sont rapidement consommées et digérées, entraînant une faible satiété, une prise de poids et un risque accru de troubles métaboliques.

Leur consommation excessive favorise l’accumulation de graisse viscérale et hépatique, ainsi que l’apparition de maladies comme le diabète, l’hypertension et les maladies cardio-vasculaires. Une étude internationale révèle l’impact alarmant des boissons sucrées sur le diabète et les maladies cardio-vasculaires. À travers des données couvrant près de 90 % de la population mondiale, les chercheurs appellent à des mesures urgentes pour freiner ce fléau aux conséquences sanitaires et sociales profondes. Une étude menée par l’université de Tufts (Massachusetts, États-Unis) et publiée dans Nature Medicine le 6 janvier 2025 révèle que les boissons sucrées seraient responsables de 9,8 % des cas de diabète de type 2 et de 3,1 % des maladies cardio-vasculaires à l’échelle mondiale. Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont analysé les données de la base Global Dietary Database (GDD), qui compile 450 enquêtes alimentaires couvrant 2,9 millions d’individus dans 118 pays, représentant 87,1 % de la population mondiale. Une enquête alimentaire consiste à recenser, au sein d’un échantillon de la population, les habitudes alimentaires, notamment à travers des questionnaires détaillant les repas consommés pendant une période donnée. Ces enquêtes ont ensuite été croisées avec d’autres études évaluant la prévalence des maladies cardio-vasculaires et du diabète dans les pays concernés. En 2020, la consommation mondiale moyenne de boissons sucrées s’élevait à plus d’un demi-litre par semaine (616,2 ml). Parmi les 30 pays les plus peuplés, les niveaux les plus élevés de consommation ont été enregistrés en Colombie avec plus de 4 litres par semaine (4123 ml), en Afrique du Sud (2,3 l), au Mexique (2 l) et en Éthiopie (1,6 l). À l’inverse, les consommations les plus faibles ont été observées en Inde, en Chine et au Bangladesh, avec seulement 0,04 litre par semaine. Ces habitudes alimentaires auraient contribué à l’apparition de 2,2 millions de nouveaux cas de diabète de type 2 (DT2) et de 1,2 million de nouveaux cas de maladies cardio-vasculaires (MCV) à travers le monde. De plus, environ 340.000 décès dus au DT2 et aux MCV liés aux boissons sucrées ont été estimés pour la même année.

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