En vue d’assurer l’approvisionnement du marché: Le Conseil des ministres se penche sur les préparatifs du mois de Ramadhan

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Les préparatifs liés au mois sacré de Ramadhan en vue d’assurer l’approvisionnement du marché en produits de première nécessité et de large consommation, ont été au menu de la réunion, hier, du Conseil des ministres, sous l’égide du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

Ceci intervient au moment où les autorités publiques font de la régulation du marché une priorité absolue, tout en œuvrant à remédier aux dysfonctionnements potentiels sur l’approvisionnement en différents produits et services, en réorganisant les activités commerciales. Récemment, le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Tayeb Zitouni a dévoilé les grandes lignes du plan sectoriel visant à réguler le marché national, réorganiser les activités commerciales, développer les réseaux de distribution, et renforcer les mesures de contrôle économique et de protection du consommateur. Cette opération repose sur le traitement des dysfonctionnements enregistrés et des impacts potentiels sur l’approvisionnement en différents produits et services ayant un rapport direct avec le quotidien des consommateurs. Le premier axe du plan concerne la modernisation du système législatif et réglementaire, a fait savoir M. Zitouni précisant que le ministère avait entamé une révision approfondie du cadre législatif et réglementaire actuel et la préparation de nouvelles lois adaptées aux évolutions en cours, en vue de réorganiser le domaine commercial aussi bien traditionnel qu’électronique. Les mesures prévues incluent l’élaboration d’une loi sur l’approvisionnement, la régulation du marché et la protection du pouvoir d’achat des citoyens, ainsi que l’actualisation des lois sur les règles applicables aux pratiques commerciales, le commerce électronique, les espaces commerciaux et les réseaux de distribution. Il s’agit également des textes concernant la protection du consommateur, la qualité des produits et services et leur sécurité et le contrôle de la conformité des produits importés. S’agissant du deuxième axe qui porte sur la régulation du marché national, M. Zitouni a souligné que l’approvisionnement régulier en produits de large consommation et le suivi de l’évolution des prix et des niveaux de stocks constituent « les principaux enjeux du secteur du commerce intérieur » à travers le suivi des sources d’approvisionnement du marché national, du producteur/importateur jusqu’au consommateur, le développement des réseaux de distribution pour différents produits et leur suivi via des plateformes numériques. Il s’agit également du renforcement de l’approvisionnement des wilayas du sud à travers l’ouverture de nouveaux points de vente des offices publics de régulation, de l’amélioration des mécanismes de coordination sectorielle via une cellule de veille et d’alerte précoce, tout en impliquant les walis dans toutes les opérations liées à la régulation du marché national. Il s’agit aussi de l’élaboration d’une cartographie nationale des chambres froides et de stockage pour absorber les excédents de production, de la régulation du programme d’approvisionnement spécifique pour le mois de Ramadhan en coordination avec les secteurs concernés et de la mise en place d’une feuille de route pour réguler l’approvisionnement des 14 wilayas côtières en prévision de la période estivale, selon les explications du ministre. Soulignant l’importance de l’organisation des activités commerciales, M. Zitouni a indiqué que cela inclut la mise en place d’un plan national d’urbanisme commercial, l’élargissement des investissements dans les grandes surfaces et espaces commerciaux, et l’exploitation optimale des espaces commerciaux existants mais non exploités, en coordination avec le secteur de l’Intérieur et sous la supervision des walis. Il a ajouté qu’il « existe actuellement 618 marchés communaux et de wilayas réalisés mais non exploités », ce qui nécessite, selon lui, « le lancement d’un atelier de travail conjoint entre le ministère du Commerce intérieur et les walis pour les relancer et renforcer le réseau de distribution ». Il a, en outre, insisté sur l’intégration des intervenants du commerce parallèle dans le tissu commercial officiel, la révision de l’organisation des marchés de proximité, hebdomadaires et quotidiens, et l’élargissement des missions de la Société de réalisation et de gestion des marchés de gros afin de renforcer son rôle dans l’approvisionnement et la régulation du marché national. De plus, il a souligné l’importance du suivi du plan de création de marchés de gros régionaux pour les denrées alimentaires dans plusieurs wilayas. De son côté, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, avait affirmé que l’Etat poursuivait ses efforts pour répondre aux besoins de la population des zones d’ombre conformément aux instructions du président de la République. Il s’agit, en fait, de mettre en œuvre les engagements du chef de l’Etat qui n’a eu de cesse d’insister auprès des responsables à tous les niveaux pour qu’ils soient constamment à l’écoute des citoyens, comme il l’a fait tout récemment lors de la rencontre gouvernement-walis en les mettant en garde contre un éventuel relâchement quant à la prise en charge des problèmes des citoyens. Le président de la République avait souligné la nécessité de lutter contre la bureaucratie à travers « la numérisation globale qui est sur le point d’être généralisée ». D’autre part, le chef de l’Etat a souligné la nécessité de consolider les acquis réalisés grâce aux efforts de l’Etat visant à promouvoir la vie sociale et à améliorer le cadre de vie des citoyens. Il a relevé également que « les fondements d’une gouvernance locale basée sur la participation citoyenne, l’équité en matière de développement et la rigueur dans la gestion des deniers publics ont été posés ». Il a appelé, à cet égard, à « poursuivre les efforts en vue de consacrer les méthodes de gestion modernes dans les esprits et dans les pratiques ». A ce titre, il y a lieu de rappeler que les dernières instructions et orientations données par le président de la République aux membres du gouvernement font ressortir une nouvelle approche basée sur la rigueur dans la gestion en vue de répondre, de manière rapide et efficace, aux préoccupations des citoyens. A ce titre, le chef de l’Etat n’a pas manqué d’insister sur l’impératif respect des lois de la République, alors que le gouvernement est appelé à investir le terrain pour suivre la réalisation des différents projets qui s’inscrivent dans le cadre du programme du président de la République et de ses engagements vis-à-vis du peuple algérien. Récemment, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a réaffirmé, une fois de plus, tout l’intérêt que le président de la République accorde à l’amélioration du cadre de vie des citoyens, soulignant que cela constitue l’un de ses principaux engagements. Il avait exhorté, dans ce sens, les walis et l’ensemble des responsables au niveau local à être constamment à l’écoute des citoyens, à répondre à leurs doléances et à se pencher sur leurs attentes et préoccupations.

A ce propos, le président Tebboune a maintes fois insisté sur la nécessité d’en finir avec les pratiques bureaucratiques qui ont longtemps porté un préjudice énorme à l’économie nationale et ont eu des répercussions négative sur la manière de gérer les affaires en lien direct avec les citoyens.

Relevant que le président de la République a toujours insisté sur l’amélioration du cadre de vie des citoyens dans toutes les wilayas, le ministre de l’Intérieur avait affirmé que son département ministériel fait de l’élimination des disparités en matière de développement une priorité. Il avait, en outre, expliqué que les efforts consentis ont permis de réaliser des résultats significatifs et concrets en peu de temps, avec un impact direct sur les habitants des régions souffrant de carences en matière de développement, notamment à travers le programme de développement des zones d’ombre qui a profité à plus de 6 millions de citoyens. Les pouvoirs publics poursuivent le soutien du développement au niveau de toutes les régions du pays, tant à travers des programmes de développement annuels que par le biais des programmes visant la promotion des collectivités locales ou encore par les différentes mesures pour améliorer les conditions de vie des citoyens, a assuré le ministre. A cet égard, Brahim Merad, avait souligné la nécessité pour les autorités locales d’œuvrer à répondre aux préoccupations des citoyens et à l’amélioration de leur cadre de vie. Le ministre avait fait part d’instructions signifiées aux walis de la République, les appelant à coordonner les efforts avec les organes exécutifs afin de répondre aux besoins des citoyens. M. Merad a souligné que le citoyen est au centre des préoccupations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui rappelle à chaque occasion la nécessité d’œuvrer à l’amélioration de ses conditions de vie. Le ministre de l’Intérieur a ajouté que l’Algérie avance désormais d’un pas sûr vers la consolidation de ses réalisations, notamment au volet économique. Le président de la République a maintes fois rappelé les mesures et les dispositions inédites mises en place pour préserver le caractère social de l’Etat, en tête desquelles l’institution de l’allocation chômage et l’augmentation des salaires. Il a affirmé, à ce titre, que l’Etat continue à veiller sur la protection du pouvoir d’achat du citoyen à travers la lutte contre les spéculateurs et les provocateurs de pénuries qui saisissent les occasions pour attenter à la stabilité sociale. Le chef de l’Etat avait donné des instructions fermes au gouvernement en vue d’accorder un intérêt accru à la situation sociale du citoyen et veiller à l’amélioration de son pouvoir d’achat, tout en insistant sur le rôle du gouvernement dans la garantie de la disponibilité et de la stabilité des prix des produits alimentaires. En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat, le président de la République aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées. Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement avec pour objectif de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens. Les dernières mesures prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens attestent que l’Etat est déterminé à faire de ce volet l’une de ses priorités, comme l’a si bien souligné le président de la République qui a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’ouvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale. Il s’agit d’une nouvelle orientation consistant à âtre constamment à l’écoute des citoyens et à se pencher, de manière sérieuse et effective, sur leurs doléances, un volet auquel le Président Tebboune a toujours accordé un intérêt particulier et fait une priorité absolue depuis son investiture à la tête de l’Etat. Ces engagements qui sont prévus dans le programme du président Tebboune, vont constituer la pierre angulaire de l’action du gouvernement qui sera appelé à procéder au renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics, une réforme globale de la justice, de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale, ainsi que la consolidation du principe de la démocratie participative. Il avait aussi mis l’accent sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement de l’investissement, notamment extérieur direct, pour booster la croissance économique nationale. Le chef de l’Etat avait maintes fois souligné qu’en dépit de la nouvelle conjoncture dictée par les répercussions néfastes sur l’économie du pays, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens et les ressources afin de faire redémarrer la machine de production, tout en veillant à la préservation du caractère social de l’Etat Il avait aussi rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. C’est dans cette optique que s’inscrit la nouvelle démarche des pouvoirs publics visant à permettre une véritable relance de la machine de production économique, tout en veillant à maintenir et préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Il s’agit pour autant d’instaurer un nouveau mode de gestion qui sera totalement débarrassé des pratiques malsaines comme la corruption et la bureaucratie et cela passe inévitablement par le changement des mentalités et la libération des initiatives. Le gouvernement devrait également se pencher sur la révision des textes juridiques en vigueur et leur adaptation en fonction de la logique économique et non des pratiques conjoncturelles, ce qui permettra de mieux exploiter le génie national et de générer les richesses et l’emploi. En effet, après avoir répertorié les carences et les dysfonctionnements ayant caractérisé la gestion administrative des projets et des dossiers d’investissement tant au niveau local que central, le gouvernement a été amené à réfléchir sur un nouveau mode de gouvernance qui sera marqué par la rigueur et la transparence, comme l’avait si bien souligné le président de la République, tout en fixant les objectifs dans le cadre du processus de concrétisation de l’Etat de droit, la mise en place des règles de la gouvernance, la garantie de l’équité sociale et le rééquilibrage régional.

T. Benslimane

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