2024. Une année emmanchée de la plus mauvaise des manières, mais qui se termine plutôt bien pour les Verts, avec surtout l’espoir d’un lendemain qui chante.Il fallait un choc pour effacer la grosse désillusion de la CAN en Côte d’Ivoire. L’ex-coach national, Djamel Belmadi, pourtant adulé, en a fait évidemment les frais, tout comme l’ancienne équipe dirigeante de la FAF.
Du neuf pour conjurer le sort et repartir du bon pied. L’arrivée de Walid Sadi puis celle du coach suisse Vladimir Petkovic constituent le point de départ pour le renouveau du football national en cette année de transition au cours de laquelle une page a été définitivement tournée. Après le tâtonnement inévitable du début, il semble que la sérénité et la confiance sont de retour dans les rangs des Verts et l’équipe remise sur rail. Il y a des signes qui ne trompent pas. Le bilan technique de Petkovic est encourageant et plaide pour une continuité dans la politique prônée par l’ancien sélectionneur de la Suisse. Malgré quelques entraves ça et là, des remises en cause et les valses hésitations de certains cadres à rejoindre les rangs de l’l’EN, il est resté droit dans ses bottes ne cédant pas à la pression. Son équipe a survolé son groupe dans les éliminatoires de la CAN 2026 assurant aisément sa place parmi le gotha africain. Avec un bilan de cinq victoires et un nul, les Verts ont réalisé un parcours presque parfait, même si la manière n’était pas toujours au rendez-vous. « Petkovic a su redonner espoir à la sélection, après une CAN désastreuse en Côte d’Ivoire », a souligné la CAF sur son site, dans un article consacré à l’équipe d’Algérie et sa brillante qualification pour la CAN. Il faut rappeler néanmoins que le coach a brassé large, parfois sous la contrainte, en raison des nombreuses défections enregistrées tout au long de l’année au sein de son effectif. Malgré les fréquents changements opérés d’un match à un autre, le rendement de l’équipe est resté pratiquement le même avec une constance et une assiduité notamment dans les résultats obtenus. A partir de là, il s’est donné le temps et les moyens de bâtir son groupe sur des bases solides, même si le travail est loin d’être fini. Mais il y a de quoi se montrer optimiste pour la suite, surtout que l’équipe ne cesse de se renforcer avec des éléments nouveaux capables d’apporter un plus à la sélection. C’est l’une des grandes satisfactions de 2024, avec l’arrivée des joueurs comme Farsi et surtout les pépites Maza et Chiakha qui constituent à coup sûr l’avenir de l’équipe nationale. D’autres vont certainement leur emboîter le pas dans les mois à venir pour faire de 2025 l’année de la rédemption et de la confirmation pour les Verts. Une année charnière au cours de laquelle la bande de Petkovic jouera sa place au Mondial 2026…






