Ligue des champions: CRB, naufrage au Caire

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On croyait le CRB complètement guéri de son début de saison calamiteux au cours duquel le club a flirté avec les dernières places au classement du championnat de la Ligue 1.

Le départ inéluctable de Corentin Martins remplacé au pied levé par Abdelkader Amrani a permis à l’équipe de se repositionner pour venir rapidement titiller les équipes de tête. Une embellie qui a redonné vie au club et aux supporters pensant que les jours heureux sont encore à venir. Mais la parenthèse enchantée vient d’être brutalement fermée. La faute à une défaite au Caire tout aussi imprévisible que humiliante. Perdre contre Al Ahly, le meilleur club du Continent, n’est pas à vrai dire honteux, mais c’est le score qui pose problème. Prendre six buts dont cinq en deuxième mi-temps, on ne sait pas si les Belouizdadis se remettront vite d’une telle déculottée. Un effondrement inexpliqué et inexplicable qui a laissé pantois le coach belouizdadi. Il n’avait que des mots d’excuse à la bouche à la suite de la débâcle de son équipe. Visiblement affecté par la défaite cinglante des siens, Abdelkader Amrani était désolé, il ne savait plus où se mettre tout en avouant que cette rencontre est la pire dans toute sa carrière d’entraîneur. Comment peut-on l’analyser avec du recul, surtout que rien ne présageait une telle déroute ? D’autant que le CRB contrôlait bien le match en première mi-temps en menant les débats avant d’être rejoint au score durant le temps additionnel. C’est au retour des vestiaires que tout s’est gâté subitement où on assista à un fléchissement inattendu de la part de Keddad et ses camarades. Une baisse de régime qui ne peut s’expliquer que par un effondrement psychologique. « Après l’égalisation d’Al Ahly juste avant la pause, l’équipe a perdu ses repères et l’effondrement psychologique a été évident. Nous n’étions tout simplement plus dans le match. Les erreurs défensives ont été impardonnables », dira Amrani désabusé tout en reconnaissant sa part de responsabilité dans ce revers cruel. « Je suis responsable de cette défaite. Je la partage avec mes joueurs ». Y aura-t-il des sanctions immédiates pour que ce genre de débandade ne se répète plus ? Ce n’est pas l’avis d’Amrani qui préfère plutôt penser aux prochaines échéances. « Il est maintenant crucial de trouver la force de repartir du bon pied et de nous concentrer sur nos prochaines rencontres ». Il reste néanmoins à connaître la réaction des dirigeants et surtout celle des supporters qu’ils ne vont certainement pas laisser passer une telle humiliation sans s’en prendre à leurs joueurs. Cela dit, même si c’est une défaite vexante, à l’arrivée ce n’est que trois points perdus, la qualification aux quarts de finale de la Ligue des champions est mathématiquement toujours possible. Certes, la tâche des Belouizdadis se complique un peu plus, mais il faut y croire. Il suffit d’une victoire le 3 janvier prochain contre ce même Ahly au stade du 5-Juillet pour relancer la machine. La deuxième place occupée actuellement par les Sud-Africains d’Orlando Pirates, n’est qu’à deux longueurs. Rien n’est encore joué. Le plus important au cours des prochains jours est de travailler essentiellement le volet psychologique afin de remonter le moral du groupe. D’autant que le CRB a les moyens de se relever de cette débâcle, il suffit de se focaliser sur les prochaines échéances tout en faisant abstraction de ce qui s’est passé au Caire ce dimanche, tout en se persuadant que ce n’est qu’un accident de parcours.

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