SILA: Mouloudji donne le coup d’envoi du programme culturel de la 27e édition

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La ministre de la Culture et des Arts, Mme Soraya Mouloudji, a donné, jeudi à Alger, le coup d’envoi du programme culturel de la 27e édition du SILA), La cérémonie d’ouverture du programme culturel du SILA (Salon international du livre d’Alger) s’est déroulée dans la grande salle des conférences du Palais des expositions des Pins maritimes, en présence du président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), M. Mustapha Hidaoui, de nombre d’écrivains et de Moudjahidine, de l’ambassadeur de l’Etat du Qatar en Algérie, M. Abdulaziz Ali Al-Naama, ainsi que de représentants de la délégation qatarie participant à cette édition en tant qu’invitée d’honneur.

Après avoir rappelé que ce SILA, organisé sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, se voulait un véritable lieu de rayonnement culturel aux niveaux national et international, la ministre a assuré que tout avait été mis en œuvre pour que « le programme culturel soit diversifié, riche et au diapason de la vie culturelle nationale, arabe et universelle », et ce, « conformément aux orientations avisées du président de la République », a-t-elle dit. « Nous avons aussi veillé à ce que de grandes figures de la culture soient honorées et que des hommages soient rendus aux grands écrivains disparus », a-t-elle ajouté. Mme Moulodji a, par ailleurs, salué « le riche programme culturel du Qatar », invité d’honneur de cette édition, qui « nous permettra de découvrir la richesse et la profondeur de la culture qatarie et son apport foisonnant à la culture arabe et humaine en général », a-t-elle dit, saluant également les importantes personnalités culturelles présentes, notamment le ministre de la Culture du Qatar, Cheikh Abdulrahman bin Hamad Al Thani, et la délégation de haut niveau l’accompagnant. Soulignant que le livre demeurera un « vecteur de dialogue civilisé entre les peuples et les nations et un moyen de diffusion des valeurs humaines parmi eux », Mme Mouloudji a affirmé que ce rôle est d’autant plus important aujourd’hui « alors que le monde est le théâtre de conflits et de guerres inhumaines qui entacheront l’humanité pour toujours ». « L’agression brutale à laquelle nos frères en Palestine font face est une preuve indéniable de la barbarie, de la sauvagerie et de la cruauté dont sont victimes les innocents sans défense à Ghaza et dans d’autres régions », a soutenu la ministre de la Culture et des Arts. « Face à cette immense tragédie, nous ne pouvons que réaffirmer notre solidarité avec nos frères en Palestine », a-t-elle ajouté. De son côté, l’ambassadeur du Qatar en Algérie a déclaré que les relations culturelles étroites entre les deux pays « ne datent pas d’hier, elles se sont construites sur des bases solides qui remontent à la Révolution algérienne », relevant que l’Etat du Qatar avait « soutenu les Moudjahidine algériens et fourni les moyens organisationnels à la délégation du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) pour négocier avec la France en Suisse en vue de l’autodétermination et de l’indépendance du peuple algérien ».

Hommage à de personnalités culturelles algériennes et qataries

L’ambassadeur du Qatar a aussi souligné que la volonté des deux pays avait « contribué, au fil des décennies, au renforcement des relations bilatérales, au rapprochement des deux peuples et à la mise en place d’une passerelle de coopération culturelle solide, tout en créant des opportunités d’échange d’expériences visant à promouvoir la dynamique créative dans les domaines des arts, de la littérature et de la pensée ». Il a, par ailleurs, mis en exergue « la richesse de la culture algérienne et ce qu’elle a apporté à la culture arabe », ajoutant que la participation de l’Etat du Qatar au SILA « reflète les liens culturels entre les deux pays ».Le coup d’envoi officiel du programme culturel du SILA a aussi été marqué par un hommage rendu à nombre de personnalités culturelles algériennes et qataries dans les domaines de la culture et de la littérature, ainsi qu’en matière de lutte pour la liberté, à l’instar du défunt Moudjahid Mohamed Larbi Zebiri, des Chouhada Mouloud Feraoun et Abdelkrim El-Aggoun, du Moudjahid et historien Amar Belkhodja, de l’écrivain Brahim Tazaghart, du romancier Mohamed Sari et de l’écrivain et journaliste qatari Saleh Ghareeb Al-Obaidli.

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