Un collectif d’intellectuels regroupant des défenseurs des droits de l’Homme, des représentants de médias et des anciens rapporteurs onusiens ont lancé, lundi à Londres, une initiative intitulée « Tribunal de Ghaza », en vue d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les graves violations des droits de l’Homme commises à l’encontre des Ghazaouis, en proie à une agression sioniste depuis plus d’un an, selon des médias sur place.Le Tribunal de Ghaza a été créé principalement pour enquêter et évaluer
les violations graves des droits de l’Homme et de crimes internationaux, y compris de génocide, commis par I’entité sioniste après le 7 octobre, ont déclaré les initiateurs de ce projet aux médias. Précisant que cette initiative est indépendante, les initiateurs ont ajouté que le Tribunal vise également à « attirer l’attention de la communauté internationale sur les graves violations des droits de l’Homme
commises à l’encontre du peuple palestinien ».Le Tribunal de Ghaza « devra mener ses travaux en toute transparence, fonctionner en toute indépendance et sans subir les contraintes des cercles de pouvoir internationaux, et mener à bien son mandat dans un délai réalisable », ajoute-on. Les initiateurs ont, en outre, noté que « le Tribunal de Ghaza a pour objectif d’offrir un cadre alternatif pour les violations des droits de l’Homme que les institutions judiciaires internationales, telles que la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ), ne sont pas en mesure de traiter en raison d’influences politiques ou d’un délai trop long pour clore les affaires », faisant remarquer que « le Tribunal de Ghaza ne se substituera pas à la CPI et à la CIJ, mais il va les soutenir ».Soulignant, enfin, que les débats porteront sur les dimensions de la crise humanitaire à Ghaza, sur l’absence de responsabilité pour les crimes de guerre commis par I ‘entité sioniste et sur le témoignage de personnes et d’organisations de la société civile touchées par la crise, les initiateurs ont annoncé qu’après la réunion de Londres, deux autres réunions ont été déjà fixées, à savoir la réunion de Sarajevo, la capitale de la Bosnie-Herzégovine, en mai 2025, et celle d’Istanbul en octobre de la même année.