Equipe nationale: La filière allemande

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Il fut un temps où l’équipe nationale puisait la majorité de ses joueurs dans le championnat de France où est établi en nombre la communauté algérienne depuis l’indépendance. Un filon inépuisable qui a fait et qui fera encore et toujours la force de la sélection. Un renfort de choix qui au fil des années est devenu incontournable au point de constituer à présent la quasi-totalité de l’effectif de l’EN.

D’autant que les joueurs du cru sont de plus en plus largués sur le plan de la formation et du coup n’ont plus le niveau pour rivaliser, à l’exception de ceux qui ont la chance de s’expatrier. Ils sont de plus en plus nombreux, ce qui permet au sélectionneur d’avoir un choix plus ample et plus varié. Mais le plus intéressant ces derniers temps, c’est sans doute « l’internationalisation » de l’équipe nationale dans la mesure où l’on regarde plus seulement la France, mais aussi d’autres pays qui peuvent nous fournir de nouveaux joueurs capables de nous apporter un plus, à l’image de Zerrouki et Hadj Moussa qu’on est allé chercher des Pays-Bas. Pour rester dans la région nordique de l’Europe, l’Allemagne, cette terre de football séculaire, nous fournit un nouveau filon dont le coach Petkovic n’hésite pas à puiser. En plus des expatriés Bensebaïni et Amoura qui évoluent en Bundesliga, l’équipe nationale peut désormais compter sur d’autres joueurs venant du pays des Germains. Certaines pépites comme Maza (Hertha Berlin), Benkara (Dortmund) ou encore Ait Amer (Bayern) avides de renouer avec leurs origines algériennes, ont franchi le pas ou ils sont sur le point de la faire. Avec ces jeunes joueurs pétris de qualités, l’avenir des Verts est pratiquement assuré. Il y a aussi ceux qui frappent à la porte de l’équipe nationale comme Mitchell Weiser, le défenseur du Werder Brême et Carlo Boukhalfa, le milieu de terrain du FC Sankt Pauli dont la venue en sélection est presque certaine. Ils pourraient même faire partie du groupe lors du prochain rassemblement des Verts au mois de novembre prochain. De bon augure pour la suite, surtout que profitant de cet élan favorable, d’autres n’hésiteront plus à leur emboîter le pas. A présent, les joueurs de l’équipe nationale évoluent un peu partout en Europe, mais aussi dans les pays du Golfe. Ils viennent surtout d’horizons divers ce qui enrichit indéniablement la sélection. Il est bien de ne pas « mettre tous ses œufs dans le même panier ». Il s’agit maintenant de mobiliser tout ce beau monde derrière un projet ambitieux et le faire adhérer au plan du sélectionneur. Ce n’est pas une mince affaire, mais la volonté existe de part et d’autre. Tout le monde veut réussir chez les Verts et personne ne viendra en traînant les pieds. Leur enthousiasme n’a d’égal que leur désir de hisser l’équipe nationale au firmament.

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