Un million de Palestiniens à Ghaza, assiégée et ravagée par plus de 11 mois de guerre, ont besoin d’abris avant l’hiver, prévient le « Shelter Cluster in Palestine » dirigé par le Conseil norvégien pour les réfugiés.
Selon le mécanisme « Shelter Cluster », « au moins 25 000 kits de protection, soit l’équivalent de 25 camions, doivent être livrés chaque semaine dans le sud de Ghaza avant la fin novembre, pour répondre aux besoins immenses. En août, en moyenne, seulement deux camions par semaine ont atteint le sud de la bande avec du matériel d’abri, soit seulement 8 % des besoins hebdomadaires ». La même source prévient que « plus d’un million de Palestiniens déplacés dans le centre et le sud de Ghaza ont besoin de toute urgence de ces kits de protection avant l’arrivée de l’hiver. Une grande partie des tentes et des matériaux d’abri fournis par les agences d’aide humanitaire au cours de l’année dernière sont désormais inutilisables en raison de l’usure ». Le « Shelter Cluster » appelle les gouvernements donateurs à « exiger de l’entité sioniste qu’il autorise de toute urgence l’arrivée de ces matériaux d e base pour rendre les abris résistants aux intempéries à Ghaza avant que les températures ne chutent ». « Après avoir été obligées de fuir à maintes reprises, des centaines de milliers de familles de Ghaza vivent dans des tentes inadaptées et des abris de fortune. Certaines ont cousu ensemble de vieux sacs de riz pour avoir au moins quelque chose entre elles et le ciel. Lorsque l’hiver arrive, ces abris ne les protégeront pas des vents violents, des fortes pluies et des températures froides », a déclaré Alison Ely, coordinatrice du groupe Shelter à Ghaza. La communauté internationale, y compris les Etats-Unis, le Royaume-Uni et les Etats membres de l’Union européenne, « doivent insister » pour que l’entité sioniste facilite la livraison de kits de confinement au sud de Ghaza. La responsable a rappelé que dimanche dernier, des pluies inhabituellement précoces ont provoqué une panique et des troubles généralisés, alors que les Palestiniens cherchaient des bâches ou tout autre matériel pour se protéger de la pluie. « Les agences d’aide humanitaire ont peu de matériel à distribuer, mais les familles ne peuvent pas attendre », a ajouté Ely.
