Présidentielle du 7 septembre: La préservation de l’unité nationale domine le discours de la campagne électorale

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Les candidats à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain et leurs représentants poursuivent leur campagne électorale et à quelques encablures du tomber de rideau, ils accentuent la cadence en alternant entre meetings populaires et actions de proximité en vue de séduire et convaincre les électeurs. L’accent a été mis sur l’importance que revêt cette échéance décisive, soulignant ainsi la nécessité de préserver l’unité nationale.

Dans ce sens, le candidat du FFS, Youcef Aouchiche, a affirmé qu’il œuvrera à « l’édification d’une Algérie forte et fière de toutes ses composantes identitaires ». Il a souligné qu’il est « important d’honorer la mémoire des artisans de la gloire de ce pays » et de transmettre leurs hauts-faits et leurs valeurs aux prochaines générations, tout en accordant un intérêt à l’écriture de l’Histoire et au développement du cinéma et des arts ». Il a rappelé, à cet égard, les principales propositions contenues dans son programme, citant la création d’une Agence nationale de sauvegarde du patrimoine et de la culture nationale, ainsi que la mise en place d’une stratégie pour un nouveau rayonnement culturel national. M. Aouchiche a évoqué « la place privilégiée » qu’occupe la femme dans son programme, s’engageant à renforcer davantage son rôle dans le processus de développement du pays ». De son côté, M. Brahim Merad, directeur de campagne du candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, a appelé, à « soutenir M. Abdelmadjid Tebboune, dont le programme vise notamment à améliorer les conditions de vie des citoyens dans les régions enclavées et les zones d’ombre », rappelant à ce propos les réalisations de M. Abdelmadjid Tebboune lors de son premier mandat présidentiel. M. Merad a également mis en avant le programme du candidat indépendant en matière de prise en charge des zones d’ombre ainsi que l’amélioration des conditions de vie des citoyens et ce, en inscrivant davantage de projets de développement complémentaires à ceux déjà réalisés lors du premier mandat présidentiel. Afin de poursuivre cette dynamique de développement, M. Merad a appelé les citoyens à sortir voter en masse le 7 septembre en faveur de M. Abdelmadjid Tebboune.

Par ailleurs, le président du Mouvement El-Bina Abdelkader Bengrina dont le parti soutient le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, a relevé l’importance qu’accorde M. Abdelmadjid Tebboune, à la jeunesse qui est « l’avenir du pays en lui donnant l’opportunité de prouver ses capacités ».  Pour sa part, le candidat du MSP, Abdelaali Hassani Cherif, a qualifié la prochaine présidentielle de « décisive », estimant à ce propos qu’elle exige l’adhésion de tous au processus électoral pour élire le président le plus apte à diriger le pays. Il a souligné que l’objectif est de faire de l’Algérie « un pays émergent ». Abordant son programme, le candidat du MSP a fait savoir qu’il reposait sur « l’investissement dans la ressource humaine qui est le fondement du développement et du progrès, ce qui devrait assurer la réforme structurelle de l’éducation, de l’enseignement, de la politique d’évaluation, de redressement et d’actualisation périodique des programmes éducatifs ».  Il a ajouté qu’il œuvrera, s’il est élu, à « réhabiliter les travailleurs du secteur de l’éducation, à développer la formation pédagogique des enseignants, à activer le rôle de l’inspection et des activités parascolaires, à promouvoir l’information scolaire et à créer un conseil consultatif en vue d’accompagner localement l’opération éducative ». Il a également mis l’accent sur « le maintien d’une famille stable et d’une société harmonieuse ainsi que la préservation de la jeunesse des fléaux sociaux impliquant la préservation de l’identité et de l’authenticité du peuple algérien ». Les candidats ont à ce titre accordé un intérêt particulier aux problèmes vécus par les populations dans leurs programmes respectifs, assurant qu’ils se pencheront sur l’amélioration des conditions de vie des citoyens une fois le peuple leur donnera sa confiance.Il s’agit pour autant d’aplanir les obstacles qui empêchent la résolution de ces problèmes et d’insuffler une nouvelle dynamique de développement. Pour rappel, le chef de l’Etat n’a eu de cesse d’insister sur la satisfaction des besoins des citoyens et au désenclavement des régions les plus éloignées du pays et l’amélioration des conditions de vie de leur population, des dossiers qui sont devenus une préoccupation majeure au plus haut sommet de l’Etat. Le président de la République a maintes fois rappelé les mesures et les dispositions inédites mises en place pour préserver le caractère social de l’Etat, en tête desquelles l’institution de l’allocation chômage et l’augmentation des salaires. Il a affirmé, à ce titre, que l’Etat continue à veiller sur la protection du pouvoir d’achat du citoyen à travers la lutte contre les spéculateurs et les provocateurs de pénuries qui saisissent les occasions pour attenter à la stabilité sociale. Le chef de l’Etat avait donné des instructions fermes au gouvernement en vue d’accorder un intérêt accru à la situation sociale du citoyen et veiller à l’amélioration de son pouvoir d’achat, tout en insistant sur le rôle du gouvernement dans la garantie de la disponibilité et de la stabilité des prix des produits alimentaires. En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat, le président de la République aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées. Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement avec pour objectif de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens. Les dernières mesures prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens attestent que l’Etat est déterminé à faire de ce volet l’une de ses priorités, comme l’a si bien souligné le président de la République qui a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’ouvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale. Au volet économique, M. Tebboune avait promis de mettre en œuvre une nouvelle politique de développement hors-hydrocarbures, la substitution des produits importés par d’autres locaux en vue de préserver les réserves de change, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie nationale. Il avait aussi mis l’accent sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement de l’investissement, notamment extérieur direct, pour booster la croissance économique nationale. Le chef de l’Etat , feu-t-il le souligner, avait maintes fois souligné qu’en dépit de la nouvelle conjoncture dictée par les répercussions néfastes sur l’économie du pays, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens et les ressources afin de faire redémarrer la machine de production, tout en veillant à la préservation du caractère social de l’Etat .Il avait aussi rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. C’est dans cette optique que s’inscrit la nouvelle démarche des pouvoirs publics visant à permettre une véritable relance de la machine de production économique, tout en veillant à maintenir et préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

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