L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a déploré, vendredi, un bilan de 205 employés humanitaires tués par l’armée d’occupation sioniste à Ghaza, depuis le 7 octobre 2023.
Dans un communiqué, l’agence de l’ONU a indiqué que les attaques des forces sionistes qui se poursuivent toujours contre Ghaza, ont causé « des pertes civiles, des déplacements de personnes et la destruction de structures résidentielles et d’infrastructures publiques ». »Au 7 août, le nombre total de collègues de l’UNRWA tués depuis le 7 octobre est de 205″, a déclaré l’agence onusienne.Le communiqué a également souligné que « jusqu’à 1,9 million de personnes (soit 9 personnes sur 10) dans la bande de Ghaza sont des déplacés à l’intérieur du pays, incluant des personnes qui ont été déplacées à plusieurs reprises (certaines jusqu’à 10 fois) ». Le système médical reste « à peine fonctionnel avec 90 hôpitaux et centres de soins médicaux primaires non opérationnels », selon l’Office.L’UNRWA a souligné qu’elle demeure un « acteur majeur dans le secteur de la santé, fournissant des services médicaux dans 10 centres de soins primaires et jusqu’à 100 points médicaux mobiles dans toute la bande de Ghaza ».L’entité sioniste poursuit son agression barbare contre la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre 2023, et ce, malgré la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU stipulant un cessez-le-feu immédiat.Depuis cette date, près de 39 700 Palestiniens sont tombés en martyrs, dont la majorité sont des femmes et des enfants, et plus de 91 700 autres ont été blessés, selon les autorités médicales locales.Plus de 10 mois après le début de l’agression sioniste, de vastes agglomérations de Ghaza ne sont plus que ruines sur fond d’un état de siège paralysant l’accès.
Neuf Palestiniens tombent en martyrs dans des bombardements de l’entité sioniste à Ghaza
Au moins neuf Palestiniens sont tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés vendredi, dans de nouveaux bombardements aériens et d’artillerie de l’entité sioniste contre diverses zones de la bande de Ghaza, soumise à une agression génocidaire depuis 308 jours, a rapporté l’agence de presse Wafa. Quatre Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés suite à un bombardement de l’occupant sioniste ayant visé une maison, à l’ouest du camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Ghaza, souligne Wafa qui cite des sources sanitaires. Par ailleurs, deux autres Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés à la suite d’un raid sioniste similaire qui a ciblé des maisons dans le camp de Maghazi, ajoute la même source.Dans le sud de la bande de Ghaza, les équipes d’urgence ont récupéré les corps de deux martyrs, dont un enfant, dans la ville de Abasan, à l’est de Khan Younes, tandis qu’un autre Palestinien est tombé en martyr sous les balles des tireurs d’élite de l’occupant sioniste dans la même zone.Dans le nord de l’enclave palestinienne, 18 personnes, dont des enfants, ont été blessées dans une autre attaque aérienne de l’entité sioniste ayant touché une maison à l’est du camp de réfugiés de Jabaliya.Jeudi, des avions de combat de l’occupant sioniste ont mené plusieurs frappes aériennes sur Khan Younes, dans le sud de la bande de Ghaza, alors que de nouveaux ordres d’évacuation ont été émis par l’armée sioniste dans plusieurs quartiers de la ville.Les forces d’occupation sionistes poursuivent leur agression contre la bande de Ghaza, par voies terrestre, maritime et aérienne, depuis le 7 octobre 2023, faisant 39.699 martyrs, dont une majorité de femmes et d’enfants, et 91.722 blessés, tandis que des milliers de victimes se trouvent toujours sous les décombres.
MSF alerte sur la détérioration de l’accès aux soins médicaux pour les Palestiniens de la ville d’Al Khalil
L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a alerté mercredi sur la détérioration rapide de l’accès aux soins médicaux pour les Palestiniens de la ville d’Al Khalil en Cisjordanie, en raison des restrictions imposées par les forces sionistes et de la violence perpétrée par les soldats et les colons de l’entité sioniste. « Les blessures physiques, les traumatismes psychologiques et l’accès restreint aux soins médicaux font partie du quotidien de nombreux Palestiniens vivant dans et autour de la ville d’Al Khalil, en Cisjordanie », a détaillé cette organisation médicale internationale dans un nouveau rapport publié par sa branche belge.Selon cette organisation, « les restrictions de mouvement, le harcèlement et la violence des forces (sionistes) et des colons infligent des souffrances immenses et inutiles aux Palestiniens d’Al Khalil ». »Cela a un impact désastreux sur la santé mentale et physique des personnes », a déclaré Frederieke van Dongen, responsable des affaires humanitaires de MSF. Le rapport de MSF révèle que les cliniques du ministère palestinien de la Santé dans tout le gouvernorat d’Al Khalil ont été contraintes de fermer, les pharmacies sont à court de médicaments et les ambulances transportant les malades et les blessés ont été bloquées et attaquées. « Confrontés aux restrictions de mouvement et à la menace de violence, de nombreux malades retardent leur consultation chez le médecin ou n’ont d’autre choix que d’arrêter complètement leur traitement », déplore l’ONG. De plus, a-t-elle poursuivi, de nombreuses familles à Al Khalil subissent de graves difficultés financières après avoir perdu leurs moyens de subsistance, ce qui les oblige à annuler leur assurance santé, à limiter leur alimentation et à se passer de médicaments essentiels qu’elles ne peuvent plus se permettre.A travers les témoignages des patients et des communautés palestiniennes soutenues par MSF, le rapport expose les conséquences des restrictions de mouvement imposées par l’entité sioniste et de la violence physique sur les Palestiniens voulant bénéficier de soins médicaux, et décrit son impact dévastateur sur le bien-être physique et psychologique des personnes.L’une des zones les plus restreintes de la Cisjordanie est appelée « H2 », souligne le rapport. Dans cette région, 21 points de contrôle permanents, gérés par les forces sionistes, régulent les mouvements des résidents palestiniens, posant des obstacles significatifs aux travailleurs de la santé qui tentent d’y accéder, précise MSF. « Pendant les deux mois suivant le 7 octobre, les cliniques du ministère de la Santé situées dans H2 ont été fermées. Seule une clinique a pu rester ouverte, car la majorité du personnel du ministère de la Santé ne disposait pas des autorisations nécessaires pour franchir le point de contrôle menant à H2″, explique l’organisation. »Il n’y a actuellement aucune clinique en fonctionnement dans la zone fermée [H2], et même s’il y en avait, les résidents vivent dans la peur de perdre leur vie pour obtenir des médicaments », a déclaré un membre du personnel de MSF et résident de H2, s’exprimant en novembre 2023 après que les forces sionistes ont bloqué l’accès à tout le personnel du ministère de la Santé dans la zone, les forçant à fermer leurs portes aux patients. Dans les mois qui ont suivi le début de l’opération « déluge d’Al Aqsa », « les restrictions de mouvement et la violence dans la zone H2 de la ville d’Al Khalil étaient si intenses que les patients ont dû grimper par-dessus des clôtures et des toits, au péril de leur vie, juste pour accéder aux soins de santé », a affirmé van Dongen.La menace de violence continue exerce une lourde pression sur la santé mentale des personnes, selon les équipes de MSF. Le rapport de MSF met également en lumière les déplacements forcés dans le gouvernorat d’Al Khalil. Les politiques et pratiques de plus en plus coercitives et violentes des autorités sionistes et des colons poussent un nombre croissant de familles palestiniennes à fuir leurs foyers, ce qui pourrait constituer un transfert forcé, selon MSF.
Appel à faire pression sur l’entité Sioniste pour faire cesser le génocide à Ghaza, insiste la Turquie
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a indiqué mercredi que la communauté internationale doit faire son possible et exercer une pression suffisante sur l’entité sioniste et ses partisans pour mettre fin au génocide à Ghaza. »Pour mettre fin au génocide (à Ghaza), la communauté internationale doit faire son possible et exercer une pression suffisante » sur l’entité sioniste et ses partisans, a écrit le ministre Fidan sur son compte X. »Encouragée par l’impunité de ses crimes, +l’entité sioniste+ tue chaque jour de plus en plus de Palestiniens innocents. Pour mettre fin au génocide, la communauté internationale doit faire son possible et exercer une pression suffisante sur +l’entité sioniste+ et ses partisans. La Turquie ne ménagera pas ses efforts à cette fin », a-t-il affirmé.