JO de Paris: Les Algériens font déjà mieux qu’à Tokyo

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On se rapproche doucement de la fin des JO de Paris qui resteront probablement parmi les jeux les plus réussis, surtout par rapport à ceux de Tokyo qui ont cruellement souffert de l’absence du public à cause de l’épidémie de la Covid-19 en 2021.

Cette fois, le public a été présent en masse et en force partout où les compétitions étaient programmées y compris sur les routes et les rues de Paris pour suivre les épreuves du cyclisme. Sur ce plan, il n’y a pas à dire, les Jeux de Paris sont à la hauteur de l’événement, quand bien même le chauvinisme « franchouillard » peut devenir parfois exaspérant. Mais dans l’ensemble, l’ambiance a été bonne voire même excellente, à l’exception de quelques dépassements dans l’épreuve du football, mais cela ne nous étonne pas. D’ailleurs, certains se demandent si le sport-roi a encore sa place dans l’olympisme. Sa présence est sérieusement remise en cause. Pour tout le reste, il y a régné un bel esprit sportif, malgré les erreurs d’arbitrage dans certaines disciplines. Sur le plan sportif, il n’y a pas vraiment de surprises, les grandes nations sont omniprésentes et omnipotentes, à l’image des Etats-Unis et la Chine qui se disputent toujours le leadership du sport mondial en l’absence regrettable de la Russie. Une concurrence qui devrait pencher du côté des USA lors des derniers jours de ces Jeux de Paris, après que la première semaine fut dominée par le géant asiatique. Le pays hôte, pour sa part, réalise l’une de ses meilleures performances battant au passage son propre record de médailles aux Jeux Olympiques, alors que la compétition n’est pas encore terminée. Les Français peuvent déjà se satisfaire de leur bilan, même s’ils auront du mal à conserver leur troisième place actuelle au classement des médailles. Quid de la participation algérienne ? Elle est pour le moment conforme à la logique, aux attentes et aux espérances des sportifs algériens. Avant le début des Jeux, on misait sur trois médailles, deux sont déjà acquis. Celle de la talentueuse gymnaste Kaylia Nemour qui s’est parée d’or aux barres asymétriques, alors que la boxeuse Imane Khelif, était déjà assurée de remporter une médaille avant d’affronter, hier tard dans la soirée, la Thaïlandaise Janjaem Suwannapheng pour le compte de la demi-finale de la catégorie des 66 kg. Cela en attendant l’entrée en lice à partir de ce matin de notre troisième espoir de médaille, à savoir Djamel Sedjati, l’un des favoris du 800 m en athlétisme et auteur de la meilleure performance mondiale de l’année sur la distance. Il fera son entrée, ce mercredi, avec les deux autres coureurs algériens du 800 m, Slimane Moula et Mohamed Ali Gouaned (à partir de 10h55), pour essayer de se qualifier aux demi-finales. Mohamed Yasser Triki (18h15) sera également au programme des qualifications du triple-saut où il devrait obtenir sa place en finale. Ishak Ghaiou et Bachir Sid Azara disputeront quant à eux les huitièmes de finale de leur discipline la lutte gréco-romaine.   Comme on peut le constater, les sportifs algériens auront l’opportunité de bien finir les Jeux et pourquoi pas établir un nouveau record aux JO. En tout cas, ils font déjà mieux qu’à Tokyo où ils n’avaient remporté aucune médaille.

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