Les forêts constituent ces derniers temps à Djelfa la meilleure option possible pour les familles qui veulent fuir les chaleurs caniculaires et respirer un peu d’air frais, en raison de leur éloignement des joies du littoral.
C’est dans l’après midi que les familles djelfies affluent vers les forêts en quête de fraîcheur et d’un peu de détente, et ce jusqu’au coucher du soleil, passant leur temps, à faire du footing, à jouer au football, ou à simplement deviser entre amis sous l’ombre des arbres. Aussi, les forêts Sin Elba et Haouass du chef lieu de wilaya, Guettia de la commune de Charef et Besbassa de la localité de Sidi Bayzid, figurent parmi les espaces les plus convoités en ces jours de fortes chaleurs, du fait notamment de leur proximité avec les villes et les zones urbaines (5 à 10 km tout au plus). Pour L’hadj Mustapha, un citoyen en villégiature avec sa famille au niveau de la forêt Haouass, distante d’à peine de 5 km de la ville de Djelfa, « le plus beau dans une forêt est qu’elle vous éloigne du brouhaha de la ville, tout en vous offrant de l’air frais et pur à volonté, sous lequel le plaisir de prendre un café est décuplé, ou tout simplement déguster des fruits de saison, comme le raisin, du melon ou de la pastèque », a t-il dit.
Et de poursuivre tout joyeux : « Rien de tel que de prendre le chemin de la forêt, parquer sa voiture une fois sur place, et laisser libre cours aux enfants, pour jouer et courir tout leur saoul, au moment où les adultes s’installent sous l’ombre rafraichissante des pins maritimes humant l’air pur à plein poumon, tout en passant leur temps à discuter jusqu’au coucher du soleil ». Une fois le soleil derrière l’horizon, les familles remballent leurs attirails, non sans oublier de débarrasser les lieux de tous leurs déchets, qui sont soigneusement mis dans des sachets en plastique et jetés dans des bacs à ordures spécialement installés pour ce faire, dénotant ainsi d’une culture civique parfaitement ancrée chez une majorité des familles djelfies. Cette culture civique a été acquise par les familles djelfies tout au long de ces dernières années, suite au travail des autorités locales, qui ont intensifié les actions sensibilisatrices sur l’impératif de protéger la ressource sylvestre locale du danger des incendies et éviter ainsi la perte d’une surface forestière estimée à plus de 209.000 ha, dont une partie est inscrite au titre du projet de la ceinture vert, réalisée durant les années 70 du siècle dernier, par les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP).