FIOFA 2017: Le film «En attendant les hirondelles» décroche le «Wihr d’or»

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(FromL) Algerian actor Mohamed Djouhri, French actress Aure Atika, Algerian actor Hassan Kachach, Algerian actress Hania Amar, Algerian actress Nadia Kaci, Algerian director Karim Moussaoui and Algerian actor Mehdi Ramdani pose on May 22, 2017 during a photocall for the film 'Until the Birds Return' (En Attendant les Hirondelles) at the 70th edition of the Cannes Film Festival in Cannes, southern France. / AFP PHOTO / LOIC VENANCE (Photo credit should read LOIC VENANCE/AFP/Getty Images)

Le film «En attendant les hirondelles» de l’Algérien Karim Moussaoui a décroché le «Wihr d’or», grand prix du Festival international d’Oran du film arabe, dont la 10e édition a pris fin dans la soirée du lundi lors d’une cérémonie organisée au théâtre de verdure Hosni-Chakroune d’Oran.

Le jury de cette section présidé par le Tunisien Farid Boughdir a également décerné le prix du meilleur réalisateur à Karim Moussaoui. Sept autres mentions spéciales ont été attribuées pour récompenser divers volets d’un film. Il s’agit de la mention de la meilleure photo revenue au marocain Adel Ayoub pour le film «A la recherche du pouvoir perdu», des meilleurs espoirs masculin et féminin pour les Algériens Mehdi Ramdani et Hania Amar dans le film «En attendant les hirondelles», du meilleur rôle secondaire attribué à la Tunisienne Doria Achour dans le film «Demain dès l’aube».

La mention spéciale du meilleur scénario pour «Nuts» du libanais Henri Bargès, celle de la meilleure actrice attribuée à la libanaise Darine Hamzé pour son rôle dans «Nuts».

La mention spéciale pour le meilleur rôle a été attribuée au syrien Ayamen Zidane dans le film «Le père» de Basil El Khatib. Le prix du jury a été décerné à la production algéro-tunisienne «Augustin, le fils de ses larmes» de l’égyptien Samir Seif.

Dans la catégorie «court métrage», le président de jury de cette section, l’Algérien Karim Traïdia, a relevé la haute qualité des 10 œuvres en compétition au point où il était difficile de départager entre les films projetés à la cinémathèque d’Oran. Le grand prix a été attribué ex-quo à «Five boys and wheel» (Cinq enfants et une roue) du palestinien Saâd Zagha et «Waâdtek» (Je t’ai promis) de l’Algérien de Mohamed Yergui.

Le jury a également décerné une mention spéciale à «Antirêve» du marocain et Bananouna de l’Egyptien Nadji Ismaïl Mohamed. Enfin le prix du jury est revenu à «Nyerkouk» du Soudanais Mohamed Kordofani.

Dans la section «documentaire» qui a vu la sélection de 10 œuvres, le jury présidé par le Palestinien Michel Khelifi, a porté son choix sur «La chasse aux fantômes» du Palestinien Raed Andhouni. Le même jury a également attribué des mentions spéciales pour «Enquête au Paradis» de l’Algérien Merzak Allouache, «Mayl ya ghzaiel» de la libanaise iliane Al Raheb, «La troupe» de l’Irakien Djaâfar Al Bakker et «Chahine, le cinéma et l’Algérie» de l’Algérien Salim Aggar.

Dans la section Panorama du film court, introduite pour la première fois à l’occasion de cette 10e édition, le prix d’encouragement est revenu au film «Human» alors que le film «Comment s’est déroulé ton anniversaire» de l’Algérien Mohamed Zaouech a remporté le prix d’encouragement dans la catégorie œuvres réalisées à l’aide d’un téléphone mobile.

La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, d’un représentant du ministre de la Culture, des autorités locales et de nombreux représentants du monde des arts et de la culture nationale et arabe.         A cette occasion, le commissariat du FIOFA a décerné un trophée de mérite au président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour sa contribution au développement et à la promotion de la culture. Cette distinction a été remise au responsable de la commission de la médaille du mérite artistique au niveau de la Présidence de la République.

Le commissariat du FIOFA a honoré, lors de cette cérémonie de clôture, le comédien égyptien Izzet Al Alaïli, la comédienne et chanteuse libanaise Hayam Younes, ainsi que le réalisateur égyptien Magdi Ahmed pour son film «Mawlana», projeté en hors compétition et en avant-première mondiale ainsi que l’équipe du film «Ben Badis», une production algérienne réalisée par le syrien Bassel El Khatib.