Du nouveau dans l’affaire opposant l’USM Alger à la Confédération africaine de football (CAF) qui avait donné gain de cause à la formation marocaine de la RS Berkane, suite au non déroulement de la demi-finale aller de la Coupe de la CAF.
Après avoir annoncé la recevabilité «dans la forme» du recours déposé par la direction de l’USMA, aidée et soutenue par la Fédération, le tribunal arbitral du sport de Lausanne (TAS) a amorcé sa première procédure d’arbitrage en saisissant toutes les parties concernées par ce litige, dont bien évidemment la CAF que dirige le Sud-africain Patrice Motsepe. En effet, l’instance suprême du football africain a été invitée à fournir des explications «juridiques» concernant l’autorisation donnée au club marocain pour évoluer avec un maillot portant des symboles politiques, soit cette carte géographique du Royaune chérifien englobant le Sahara Occidental. Selon des sources proches de la FAF, le TAS a fixé un ultimatum à la CAF de fournir ses arguments au plus tard le 3 mai, avant de traiter et de rendre son verdict dans cette affaire qui défraye la chronique. Un verdict attendu avec impatience et beaucoup d’optimisme de la part des dirigeants usmistes. «Notre club sera en principe réhabilité par le TAS, car les règlements sont de notre côté », a déclaré, à juste titre, le président de la formation de Soustara, Kamel Hassena.
Bessa .N