Le président du Parlement arabe, Adel bin Abdul Rahman Al-Asoumi, a souligné hier que ce qui se passe dans la bande de Ghaza «est incompatible avec les règles les plus élémentaires en matière de droits de l’Homme prônées par l’Occident», précisant qu’il s‘agit d’ “une guerre génocidaire contre un peuple sans défense”.
Le président du Parlement arabe qui s’exprimait dans une déclaration publiée à l’occasion de la célébration de la Journée arabe des droits de l’homme, qui tombe le 16 mars de chaque année, a appelé à «la fin des guerres et des conflits dans la région arabe qui ont coûté la vie à de nombreuses personnes innocentes et fait aussi de nombreux déplacés». Evoquant la situation à Ghaza, en proie à une agression sioniste sauvage depuis le 7 octobre 2023, le président du Parlement arabe a estimé que ce qui se passe dans la bande de Ghaza «est incompatible avec les règles les plus élémentaires en matière de droits de l’Homme prônées par l’Occident», précisant qu’il s’agit d’»une guerre génocidaire contre un peuple sans défense» que l’histoire n’ait jamais connue auparavant. Il a ainsi souligné l’ “importance de préserver les droits de l’homme arabe, de préserver sa dignité et de lui assurer une vie décente”, expliquant que cela ne s’arrête pas seulement à la limite des droits politiques», précisant que le droit du citoyen à vivre en sécurité «est un droit humain inhérent». Adel bin Abdul Rahman Al-Asoumi a, par ailleurs, salué «les efforts arabes déployés pour développer et faire progresser le système des droits de l’homme en lançant des stratégies et des initiatives qui contribuent au renforcement des mécanismes d’action arabe commune dans le domaine des droits de l’homme», soulignant «la solidarité du Parlement arabe avec ces mouvements et son soutien contre toute tentative visant à s’immiscer dans les affaires intérieures des pays arabes sous prétexte de droits de l’homme».