Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeina, a déclaré lundi qu’il était temps de reconnaître l’Etat palestinien, étant « le seul moyen d’atteindre sécurité et stabilité pour tous », a rapporté l’agence de presse Wafa.
« Il est nécessaire d’établir un mécanisme clair et de s’engager à prendre des mesures spécifiques et des garanties internationales dans un délai précis pour reconnaître l’Etat palestinien, car les déclarations positives seules ne suffisent plus, et le moment approprié et décisif est venu pour épargner à la région le fléau des guerres sans fin », a déclaré Abu Rudeina, en référence à l’agression sioniste en cours contre la bande de Ghaza (depuis le 7 octobre dernier). Il a poursuivi que la partie américaine « doit forcer » l’entité sioniste à « mettre fin à son agression et à sa guerre contre le peuple palestinien ». Le porte-parole de la présidence a souligné aussi que les pays du monde devaient prendre des « mesures pratiques et rapides » pour sortir de la crise actuelle qui ravage le Moyen-Orient et le monde, « à condition que ces mesures soient prises conformément aux résolutions de la légalité internationale pour mettre fin à l’occupation et établir l’Etat de Palestine avec El-Qods-Est comme capitale sur les frontières de 1967 ». Dimanche, le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas avait appelé les Nations unies à « intensifier » leurs efforts pour mettre fin à l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, au cours d’un message verbal envoyé au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, par le biais de l’envoyé de l’ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, selon Wafa. Dans son message, le président Abbas a souligné notamment « l’importance de se concentrer sur l’obtention par l’Etat de Palestine d’une adhésion à part entière aux Nations Unies par décision du Conseil de sécurité de l’ONU, et de la tenue d’une conférence de paix internationale, pour garantir la fin de l’occupation du territoire palestinien conformément aux résolutions de la légalité internationale ».