Palestine: Antony Blinken en Turquie, première étape d’une tournée régionale

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Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, est arrivé, vendredi en Turquie, première étape d’une nouvelle tournée au Moyen-Orient pendant laquelle il entend plaider pour une aide accrue à Ghaza et tenter d’éviter l’embrasement régional.

Sur le terrain, Israël poursuit ses bombardements et ses opérations au sol dans la bande de Ghaza, à l’approche de la date marquant les trois mois du conflit l’opposant au Hamas. Voici le fil du 5 janvier 2024. Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, est arrivé en Turquie, première étape d’une nouvelle tournée au Moyen-Orient prévue pour durer jusqu’au 10 janvier pendant laquelle il entend plaider pour une aide accrue à Ghaza et va tenter d’éviter l’embrasement régional.

«Il est grand temps que cela se termine», souligne un responsable onusien

Le chef des secours et des affaires humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths, a souligné, vendredi, que  «la guerre à Ghaza doit cesser» alors que l’agression sioniste contre l’enclave palestinienne se poursuit depuis près de trois mois. «Ghaza est devenue un lieu de mort et de désespoir», a souligné M. Griffiths. Et de poursuivre : «Les familles dorment dehors alors que les températures chutent. Les zones où les civils devaient se déplacer pour leur sécurité ont été bombardées. Les installations médicales sont constamment attaquées. Les rares hôpitaux partiellement fonctionnels sont submergés de cas de traumatologie, manquent cruellement de fournitures et sont inondés de personnes désespérées en quête de sécurité». Selon lui, «un désastre de santé publique se prépare», alors que les maladies infectieuses se propagent dans les abris surpeuplés à mesure que les égouts débordent. Quelque 180 femmes palestiniennes «accouchent chaque jour dans ce chaos» et «les gens sont confrontés aux niveaux d’insécurité alimentaire les plus élevés jamais enregistrés». «La famine approche», a prévenu le chef de l’humanitaire de l’ONU. Le responsable onusien a souligné que pour les enfants en particulier, les 12 dernières semaines ont été traumatisantes : pas de nourriture, pas d’eau, pas d’école, «rien que les bruits terrifiants de la guerre, jour après jour». Alors que «Ghaza est tout simplement devenue inhabitable», la communauté humanitaire se retrouve confrontée à la mission impossible de venir en aide à plus de 2 millions de personnes, alors même que son propre personnel est tué et déplacé, que les coupures de communication se poursuivent, que les routes sont endommagées et que les convois sont visés par les tirs, et que les fournitures commerciales vitales pour la survie sont quasiment inexistantes», a-t-il déploré. Il a réclamé «la fin immédiate de la guerre». Pour Griffiths, cette guerre n’«aurait jamais dû commencer. Mais il est grand temps que cela se termine». Dans un bilan provisoire, l’agression sioniste en cours contre la bande de Ghaza a fait plus de 22 600 martyrs, dont 9730 enfants et 6830 femmes. En outre, plus de 7000 Palestiniens sont toujours portés disparus et plus de 57 910 ont été blessés. Depuis le 7 octobre, l’armée de l’occupation sioniste mène une agression dévastatrice contre l’enclave palestinienne, ce qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent, selon les autorités palestiniennes et des sources onusiennes.

Deux Palestiniens blessés et plusieurs arrêtés à Al Qods occupée, selon Wafa

Deux civils palestiniens ont été blessés, samedi, par balles des forces d’occupation sionistes qui ont arrêté plusieurs autres au nord-ouest de la ville sainte d’Al Qods occupée, a rapporté l’agence de presse palestinienne, Wafa. Selon des sources palestiniennes, les forces de l’occupation ont fait une descente dans la ville sainte, ce qui a causé des affrontements. Deux citoyens palestiniens ont été blessés par balles sionistes et ont été transférés à l’hôpital. En outre, les forces d’occupation ont perquisitionné plusieurs maisons dans la localité et ont arrêté de nombreux citoyens palestiniens dans la même région, d’après les mêmes sources.

Près de 100 avocats chiliens déposent une plainte devant la CPI contre l’entité sioniste pour crimes de guerre

Près de 100 avocats chiliens, dont la plupart d’origines palestiniennes, ont déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI) concernant les crimes de l’occupation sioniste dans la bande de Ghaza, à savoir le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, qui violent la Quatrième Convention de Genève de 1949, a rapporté l’agence de presse Wafa. L’avocat Juan Carlos Manriquez a expliqué : «Nous nous sommes conformés au Statut de Rome, et nous avons reçu les préoccupations et les demandes de près de 100 collègues chiliens qui ont mené les consultations pertinentes, pour déposer une requête devant la Cour pénale internationale, dont l’examen débutera lundi prochain». Parmi les avocats, des membres du Sénat chilien Francisco Chavan, Ximena Rincon, Paulina Vodnovich, Ivan Morera, Sergio Jahona et Alfonso de Oreste, qui ont soutenu la plainte déposée en évoquant «les représailles de l’occupant sioniste contre les personnes âgées, les femmes, les enfants et les malades, sans une base logique, ou une limite morale, en commettant des violations graves et délibérées des Droits de l’Homme contre les civils palestiniens de Ghaza, dans une préméditation claire et systématique d’une guerre génocidaire et de migration forcée». Les signataires de cette plainte demandent aussi l’«émission d’un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et les autres agents et soldats sionistes responsables de ces crimes», selon Wafa.

Ghaza : «Nous pouvons encore éviter la famine»

La situation humanitaire dans la bande de Ghaza, théâtre d’une agression sioniste barbare depuis trois mois «est sans précédent», a alerté, vendredi, un responsable du Programme alimentaire mondial de l’ONU (PAM) estimant «encore possible d’éviter la famine» dans l’enclave palestinienne. «Si près de 130 000 personnes sont en situation de famine dans le monde, plus d’un demi-million de personnes sont en situation de famine dans la seule bande de Ghaza. C’est quatre fois plus», a déclaré sur le réseau X (twitter), Arif Husain, Economiste en chef du PAM. Toutefois, l’agence onusienne estime qu’«il est encore possible d’éviter la famine dans l’enclave palestinienne». Mais pour y arriver, «nous devons nous assurer que les gens ont de la nourriture, de l’eau, des abris et des installations sanitaires», a-t-il ajouté. Le Comité d’examen de la famine (CEF) a été activé en raison de preuves du dépassement de la phase 5 (seuil catastrophique) de l’insécurité alimentaire aiguë dans l’enclave. Selon ce comité, le risque de famine augmente chaque jour dans un contexte de conflit intense et de restriction de l’accès à l’aide humanitaire, selon le PAM. «Au moins un ménage sur quatre, soit plus d’un demi-million de personnes, est confronté à des conditions d’insécurité alimentaire aiguë catastrophiques», a détaillé le PAM ajoutant que «ces niveaux alarmants d’insécurité alimentaire aiguë sont sans précédent dans l’histoire récente». Dans un bilan provisoire, l’agression sioniste en cours contre la bande de Ghaza a fait, depuis le 7 octobre 2023, plus de 22 600 morts, dont 9730 enfants et 6830 femmes. En outre, plus de 7000 Palestiniens sont toujours portés disparus et plus de  57 910 ont été blessés.

Au moins 15 Palestiniens tombent en martyrs à Khan Younès

Au moins 15 Palestiniens sont tombés en martyrs, samedi, dans des frappes menées par des forces sionistes qui ont pris pour cible une maison à Khan Younès, dans le Sud de la bande de Ghaza, selon l’agence de presse palestinienne Wafa. La plupart des martyrs sont des femmes et des enfants, selon la même source qui souligne que beaucoup d’autres ont été blessés dans cette frappe. Des sources locales ont déclaré que les avions de guerre sionistes ont également lancé tôt, samedi, une attaque sur Deir El Balah dans le centre de l’enclave palestinienne, faisant un certain nombre de martyrs et de blessés. Dans un bilan provisoire, l’agression sioniste en cours contre la bande de Ghaza a fait plus de 22 600 morts, dont 9730 enfants et 6830 femmes. En outre, plus de 7000 Palestiniens sont toujours portées disparues et plus de 57 910 ont été blessés. Depuis le 7 octobre, l’armée sioniste mène une agression dévastatrice contre l’enclave palestinienne, ce qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent, selon les autorités palestiniennes et des sources onusiennes.

Ghaza : près de 600 attaques contre les centres de santé depuis le 7 octobre

Les hôpitaux de Ghaza et d’autres infrastructures médicales vitales ont été attaqués près de 600 fois depuis le début de la guerre sioniste dans l’enclave palestinienne, a annoncé, vendredi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS). «Depuis le 7 octobre dernier, quelque 613 personnes sont mortes dans des établissements et plus de 770 ont été blessées», a affirmé l’OMS dans son dernier rapport sur les attaques sionistes contre les établissements de soins. Condamnant la poursuite des bombardements, le porte-parole de l’OMS, Christian Lindmeier, a déclaré que «la réduction continue de l’espace humanitaire et les attaques continues contre les soins de santé poussent la population de Ghaza au point de rupture». La plateforme en ligne de l’OMS couvrant les attaques contre les soins de santé a indiqué que «plus de 550 installations médicales et véhicules ont été touchés au cours des près de 100 jours écoulés depuis le début des frappes aériennes constantes sur Ghaza». Les attaques ont touché 94 sites de soins dont 26 hôpitaux endommagés sur un total de 36 que compte l’enclave, précise l’agence onusienne.