Guerre Israël-Hamas: Israël persiste, le Hamas gagne des soutiens

0
39

Alors que malgré les pertes qui s’alourdissent, Israël poursuit ses bombardements incessants dans la bande de Gaza, le Hamas se dit ouvert à un État palestinien avec comme capitale Jérusalem et gagne en popularité auprès des Palestiniens, d’après un sondage.

Des militants palestiniens affrontent les forces de défense israéliennes dans le camp de réfugiés de Jénine, près de la ville de Jénine en Cisjordanie, le 13 décembre 2023.Israël a promis de « détruire » le Hamas après une attaque sans précédent menée le 7 octobre par des commandos du mouvement islamiste infiltrés de Gaza dans le sud d’Israël, qui a fait environ 1 200 morts, en majorité des civils, selon les autorités. Le Hamas détient encore 135 otages capturés lors de l’attaque.Deux mois de guerre plus tard, quelque 18 600 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza, principalement des femmes et des mineurs, d’après le ministère de la Santé du Hamas.Approximativement 85 % des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacés, beaucoup plusieurs fois, depuis le début de l’offensive israélienne, et des quartiers entiers détruits par les bombardements israéliens.Par ailleurs, l’attaque terroriste du Hamas, les 7/8 octobre, a coûté la vie à 380 militaires et 59 policiers israéliens selon des chiffres donnés par le Times of Israel, le 8 octobre. Un chiffre qui a un peu évolué à la hausse avec la découverte d’une demi-douzaine de corps de soldats portés disparus.

Palestine occupée: l’OCI condamne la poursuite des crimes sionistes 

L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a fermement condamné, vendredi, les crimes continus de l’occupation sioniste dans les territoires palestiniens occupés, notamment le récent massacre à Jénine en Cisjordanie dont le bilan s’est élevé à 12 martyrs, a rapporté l’agence de presse Wafa.Dans un communiqué, l’OCI a expliqué que « le massacre s’inscrit dans le cadre de la guerre (menée par l’occupant sioniste) contre l’ensemble du peuple palestinien », condamnant l' »intrusion de soldats de l’occupation dans la mosquée de Jénine et sa profanation ».Selon l’OCI, l »‘occupation suit une politique de profanation des sites sacrés pour les musulmans, notamment la mosquée d’Al-Aqsa, en violation du droit international et du droit international humanitaire ».L’organisation a appelé la communauté internationale à « assumer ses responsabilités, à mettre fin à l’agression  (sioniste) ignoble conformément à la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU et à tenir (l’occupant) pour responsable pour toutes les violations et crimes de guerre commis contre le peuple palestinien », d’après le communiqué.

La population de Ghaza bombardée sans relâche depuis des semaines par les forces sioniste

La population de la bande de Ghaza, bombardée sans relâche depuis des semaines par les forces sionistes, « n’a plus de temps, plus d’options », a martelé mercredi Philippe Lazzarini, patron de l’agence d’aide aux réfugiés palestiniens de l’ONU à Genève. »Face aux bombardements, aux privations et aux maladies, dans un espace toujours plus exigu, (les Palestiniens) sont confrontés au chapitre le plus sombre de leur histoire depuis 1948 et pourtant ce fut une histoire douloureuse », a ajouté le patron de l’UNRWA, lors du Forum mondial des réfugiés.M. Lazzarini a expliqué que « les habitants de Ghaza sont désormais entassés sur moins d’un tiers du territoire d’origine, près de la frontière égyptienne ».Il raconte avoir vu un camion d’aide humanitaire arrêté par la population, qui demande de la nourriture et « l’avale dans la rue ». »Il est irréaliste de penser que les gens resteront résilients face à de telles conditions de vie, surtout lorsque la frontière est si proche », a-t-il ajouté.La ville de Rafah à la frontière égyptienne, où se trouve le seul passage ouvert à l’aide humanitaire destinée à la bande de Ghaza, est passée de 280.000 habitants à « plus d’un million de personnes », a souligné M. Lazzarini.La réponse humanitaire dans le territoire palestinien dépend largement des capacités de l’UNRWA, « elle est maintenant au bord de l’effondrement », a-t-il insisté. Mardi déjà, il avait décrit la situation comme « l’enfer sur terre ».L’Assemblée générale de l’ONU a réclamé mardi « un cessez-le-feu humanitaire immédiat » à Ghaza, victime d’agression sioniste depuis le 7 octobre et qui a fait plus de 18.000 martyrs et 51.000 blessés.

70 membres du personnel médical arrêtés

Plusieurs Palestiniens sont tombés en martyrs, dans la nuit de jeudi à vendredi, lors d’une nouvelle série d’agressions de l’aviation sioniste ciblant plusieurs quartiers dans les villes de Khan Younis et Rafah, au sud de la bande de Ghaza », selon des sources locales, citée par l’agence de presse Wafa.Les mêmes sources ont ajouté qu' »à Khan Younis, au moins quatre Palestiniens, dont des enfants, auraient été tués, et plusieurs autres auraient été blessés lorsque l’aviation sioniste a ciblé la maison de la famille Abu Nasr « , notant que  « les blessés ont été rapidement transportés à l’hôpital Nasser de la ville pour y recevoir des soins médicaux ». « Les bombardements d’artillerie de l’armée sioniste ont touché, par ailleurs, plusieurs quartiers dans les  villes de Deir al-Balah, Ghaza et de Nusseirat , ainsi qu’une zone industrielle près de Rafah, faisant des dizaines de martyrs et plusieurs autres blessés », a-t-on ajouté. L’agression sioniste  en cours contre la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre dernier, a fait désormais près de 19000 martyrs et environ 52.000 blessés, selon les autorités palestiniennes. L’ONG Aide médicale aux Palestiniens a indiqué que 70 membres du personnel médical de l’hôpital Kamal-Adwan à Beit Lahia, au nord de la ville de Ghaza, ont été arrêtés par les forces d’occupation sionistes après la prise d’assaut mardi de l’établissement de santé. L’ONG a dénoncé le raid sur l’hôpital et l’arrestation de 70 membres du personnel médical dans un lieu tenu secret. « L’organisation est gravement préoccupée par leur bien-être, ainsi que par celui des patients, du personnel et des personnes déplacées qui seraient coincés à l’intérieur, sans électricité, sans eau ni nourriture », a réagi l’ONG dans un communiqué. Soixante-cinq (65) patients, dont 12 enfants en soins intensifs et six bébés en couveuse, seraient toujours à l’intérieur de l’hôpital, ainsi que 45 membres du personnel médical. Mardi, 3 000 personnes déplacées étaient également à l’hôpital.       L’ONG a appelé à leur assurer une protection, qualifiant les attaques contre les établissements de santé de « violations graves » du droit international pour lesquelles « il faut rendre des comptes ».Pendant ce temps, les bombardements sionistes sur la bande de Ghaza se sont poursuivis mercredi pour la 68e journée consécutive, avec un bilan désormais d’au moins 18 682 martyrs et plus de 50 000 blessés, selon le ministère de la Santé palestinien.Les déplacés de Ghaza font également face aux mauvaises conditions météorologiques, qui ont aggravé les conditions dans les camps et tentes de fortune à plusieurs endroits de la bande.La pluie, l’humidité et la boue pourraient potentiellement aggraver le risque de propagation de maladies parmi les personnes déplacées et cherchant un abri, alors que le ministère de la Santé à Ghaza a déclaré qu’il était à court de vaccins pour les enfants.

Au moins 27 Palestiniens tombent en martyrs dans des bombardements sionistes à Rafah et Khan Yunis

Au moins 27 Palestiniens sont tombés en martyrs, jeudi à l’aube, dans un bombardement mené par les avions de l’occupation sioniste contre des maisons de citoyens dans les villes de Rafah et Khan Yunis, au sud de la bande de Ghaza, a rapporté l’agence de presse palestinienne, Wafa.Des sources palestiniennes locales citées par Wafa ont indiqué que les avions d’occupation ont mené une série de raids intenses sur de vastes zones du nord et du sud de la bande de Ghaza, en particulier sur les villes de Khan Yunis et de Rafah, où au moins 27 citoyens ont été massacrés après que les maisons des familles Ashour et Abu Dabaa à Rafah ont fait l’objet de frappes aériennes sionistes. L’artillerie de l’occupation a également bombardé les quartiers d’Al-Daraj et d’Al-Tuffah à l’est de la ville de Ghaza, ainsi que la ville de Jabalia, au nord de la bande de Ghaza, selon la même sources.Le nombre de citoyens palestiniens tombés en martyrs depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, le 7 octobre dernier, s’élève à plus de 18.600 et environ 50.600 blessés, en majorité des enfants et des femmes, tandis qu’un grand nombre de victimes sont toujours sous les décombres, selon le dernier bilan donné par Wafa.

3 714 étudiants palestiniens tombent en martyrs à Ghaza et en Cisjordanie

Le ministère palestinien de l’Education a annoncé jeudi que 3 714 étudiants palestiniens sont tombés en martyrs et 5 700 autres ont été blessés dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée depuis le début de l’agression sioniste, le 7 octobre.Le ministère a indiqué dans un communiqué que « depuis le début de l’agression, la bande de Ghaza a enregistré 3.679 martyrs et 5.429 blessés,tandis qu’en Cisjordanie, 35 étudiants sont morts en martyrs et 271 autres ont été blessés, en plus de 82 autres arrêtés ».Il a également rapporté que « 209 enseignants et administrateurs sont morts en martyrs et 619 autres blessés dans la bande de Ghaza, deux ont été blessés et plus de 65 ont été arrêtés en Cisjordanie ».En outre, « 278 écoles publiques et 65 affiliées à l’Office de secours et de travaux des Nations unies (UNRWA) ont été bombardées et vandalisées dans la bande de Ghaza », a-t-on ajouté de même source.Depuis le 7 octobre dernier, l’armée sioniste mène une guerre dévastatrice contre Ghaza qui a fait, selon un dernier bilan provisoire, 18 608 martyrs  et 50 594 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et causé des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources palestiniennes et onusiennes.

4.400 Palestiniens arrêtés par les forces sionistes depuis le 7 octobre

Les organisations palestiniennes chargées des affaires des prisonniers ont annoncé jeudi que 4.400 Palestiniens ont été arrêtés par les forces sionistes en Cisjordanie occupée depuis le 7 octobre dernier.C’est ce qui ressort d’un communiqué conjoint de la Commission de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) pour les affaires des prisonniers et ex-prisonniers, du Club des prisonniers palestiniens et de la Fondation Addameer.Ces organisations ont indiqué, dans le communiqué, que les autorités sionistes avaient arrêté environ 4.400 Palestiniens depuis le 7 octobre, sans compter les arrestations dans la bande de Ghaza.Depuis cette date, l’armée sioniste mène une agression dévastatrice dans la bande de Ghaza, parallèlement à d’intenses raids, arrestations et meurtres dans les villes de Cisjordanie occupée.Les mêmes organisations expliquent que les autorités de l’occupation ont arrêté des centaines de Palestiniens dans la ville de Jénine et son camp depuis le 12 décembre.Pour le troisième jour consécutif, l’armée sioniste poursuit son incursion dans la ville de Jénine et son camp, incursion au cours de laquelle elle 11 Palestiniens sont tombé en martyrs. Les soldats sionistes ont également fait exploser 20 maisons, selon les autorités locales.La campagne d’arrestation s’est accompagnée de « harcèlement massif, de passages à tabac sévères et de menaces contre les détenus et leurs familles, en plus d’actes de sabotages et de destructions généralisés des maisons des citoyens et de tirs directs dans le but de tuer », selon le communiqué

Plusieurs pays appellent  la communauté internationale à sanctionner les colons sionistes

Plusieurs pays ont fait part de leur préoccupation face au nombre accéléré d’attaques de colons sionistes contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée, appelant « à la sanction des auteurs de ces actes ». Dans une déclaration conjointe, reprise jeudi soir par l’agence de presse palestinienne Wafa, « l’Australie, la Belgique, le Canada, le Danemark, la Finlande, la France, l’Irlande, Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne, la Suède, La Suisse et le Royaume-Uni, ont appelé l’entité sioniste à prendre des mesures immédiates et concrètes pour faire face aux niveaux élevés de violence coloniale en Cisjordanie occupée ». »Depuis le début du mois d’octobre, les colons ont commis plus de 343 attaques violentes, tuant 8 civils palestiniens,blessant plus de 83 autres et  forçant 1026 Palestiniens à quitter leurs maisons », ont relevé les signataires, soulignant que « les colons sionistes horrifient  les communautés palestiniennes ».Les Etats susmentionnés  ont réitéré leur position selon laquelle les colonies sionistes en Cisjordanie occupée sont illégales en vertu du droit international et ont rappelé les obligations de l’entité sioniste en vertu du droit international, en particulier l’article 49 de la quatrième Convention de Genève.Cette montée de la violence des colons sionistes contre les Palestiniens est inacceptable, et le gouvernement sioniste en tant que puissance occupante, doit protéger la population civile palestinienne en Cisjordanie. »Les responsables d’actes de violence doivent également être traduits en justice », ont insisté les signataires.Cette déclaration conjointe intervient alors que l’entité sioniste continue ses agressions contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre et qui ont fait plus de 18.000 martyrs et 51.000 blessés.

RSF qualifie Ghaza de cimetière pour les journalistes

L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a indiqué que la bande de Ghaza était devenue un cimetière pour les journalistes, où les forces d’occupation sionistes étouffent délibérément leur travail, les tuent et les menacent en permanence.Dans son rapport annuel, l’organisation a fait remarquer que les agressions commises contre les journalistes palestiniens arrivent en tête des sévices subis par les professionnels des médias en 2023. »Les journalistes de Ghaza ont payé de leur vie, du fait de l’agression (sioniste) en cours depuis le 7 octobre dernier. Outre les assassinats, la perturbation de leur travail, les journalistes à Ghaza ont vu leurs  familles tuées en guise de punition », a souligné l’ONG, dénonçant au passage le blackout médiatique privilégié par le gouvernement sioniste  sur ses crimes contre Ghaza. Selon le bureau des médias du gouvernement palestinien, 87 journalistes ont été tués depuis le début de l’agression sioniste. A rappeler, en outre, que plusieurs immeubles abritant des médias à Ghaza et en Cisjordanie occupée ont été ciblés par l’aviation sioniste, détruisant le matériel de certains et contraignant d’autres à cesser d’émettre.