Le Premier ministre palestinien, Muhammad Shtayyeh, a affirmé, mardi, que malgré les tentatives de l’entité sioniste de faire de la bande de Ghaza un endroit invivable, «les Palestiniens n’iront nulle part» et que cette terre leur appartient.Intervenant lors des travaux d’une nouvelle session du gouvernement à Ramallah, M.Shtayyeh, a «fustigé la fuite en avant de l’entité sioniste, dans son agression sanglante contre le peuple palestinien à Ghaza , déplorant que «les massacres qui ont fait plus de 18 000 martyrs et près de 52 000 blessés, deviennent de plus en plus horribles».Il a noté, à ce sujet, que «les habitants de la bande de Gaza sont déplacés de leurs foyers.
La famine y règne partout, en particulier dans le nord. Celui qui survit aux bombardements meurt de faim, et celui qui survit à la faim meurt blessé sans traitement», ajoutant que «l’occupation pousse avec force les citoyens du nord vers le sud et ceux de Khan Yunis et Deir al-Balah vers Rafah.»Le Premier ministre palestinien a critiqué «tous ceux qui encouragent les sionistes à aller sur cette voie, en particulier les Etats-Unis, dont la position est hypocrite».» Ils (les Américains) disent qu’ils sont contre le meurtre de civils, mais ils empêchent l’adoption de résolutions au Conseil de sécurité pour arrêter la guerre», a-t-il regretté, notant que «cette position est contraire au droit international humanitaire».M. Shtayyeh a exigé, par ailleurs, de l’entité sioniste d’ouvrir les points de passage menant vers la bande de Ghaza, pour l’acheminement de l’aide humanitaire.Dans un autre contexte, le Premier ministre palestinien a dénoncé «la rétention continue par le gouvernement sioniste des fonds de compensation», faisant observer que «l’entité sioniste mène une guerre contre le peuple palestinien à Ghaza, contre la diaspora et en Cisjordanie, contre l’humanité, contre la terre, contre l’argent et contre l’identité».
l’OMS dénonce le contrôle prolongé d’un convoi médical par les forces sionistes
Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a dénoncé mardi les contrôles imposés par les forces sionistes à un convoi médical dans la bande de Ghaza.»Nous sommes profondément préoccupés par les contrôles prolongés et la détention des agents de santé qui mettent en danger la vie de patients déjà fragiles», a écrit sur X (ex-Twitter) Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS, en racontant en détail les obstacles rencontrés samedi par un convoi se dirigeant vers le nord de la bande de Ghaza et l’hôpital Ahli Arab, et à son retour.Le convoi de l’OMS transportait du matériel médical et chirurgical pour l’hôpital Al-Ahli et devait évacuer les blessés les plus graves.Le convoi sous la houlette de l’OMS et avec le Croissant-Rouge palestinien a été arrêté deux fois, à l’aller et au retour, à un check-point des forces sionistes à hauteur de Wadi Ghaza qui sépare le nord du sud du territoire.»Certains membres du Croissant-Rouge palestinien ont été détenus à deux reprises», raconte le Dr. Tedros.Et dans Ghaza-ville, un des camions transportant l’aide médicale et une ambulance ont été touchés par des tirs, raconte encore le chef de l’OMS.Au retour, les patients et les membres du Croissant-Rouge ont dû sortir des ambulances et s’identifier. «Certains personnels de santé ont été détenus et interrogés pendant plusieurs heures», selon le Dr. Tedros.»A la suite de ce délai, un patient est décédé en cours de route, compte tenu de la gravité de ses blessures et du retard pris pour accéder aux soins», accuse le patron de l’OMS, qui avec l’ensemble des agences de l’ONU .
Certaines femmes enceintes ont dû subir des césariennes sans anesthésie » à Gaza
L‘agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive, l’UNFPA, Natalia Kanem, devant le Conseil de sécurité, qui examinait mercredi l’impact humanitaire du conflit opposant Israël au Hamas sur les femmes et les enfants.Les dirigeantes d’ONU Femmes, du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et de l’UNFPA ont salué l’annonce d’un accord pour une pause humanitaire tout en signalant des témoignages tragiques du terrain, notamment le sort des quelque 5.500 femmes enceintes de Gaza devant accoucher dans les mois à venir. Chaque jour, environ 180 femmes accouchent dans des conditions difficiles, a poursuivi la cheffe de l’UNFPA, d’autant plus que 15% d’entre elles sont confrontées à des complications obstétricales. L’accès très limité aux soins de santé et soins obstétricaux d’urgence met leur vie en danger.« La violence doit cesser », a lancé Mme Kanem, qui a aussi noté une violence des colons en hausse en Cisjordanie, où des ménages ont été déplacés et où, parmi plus de 70.000 femmes enceintes, 8.000 devraient accoucher dans les mois à venir, alors que les violences et l’absence de communications limitent les capacités de son agence à fournir ses services en Cisjordanie. Mme Bahous a martelé que « la férocité et la destruction que la population de Gaza est contrainte de subir, sous les yeux de la communauté internationale, ont atteint une intensité jamais vue auparavant », s’appuyant sur plusieurs statistiques.Avant le 7 octobre, 67% de tous les civils tués dans le territoire palestinien occupé au cours des 15 dernières années étaient des hommes, et moins de 14% étaient des femmes et des filles. Depuis cette date, ce pourcentage s’est inversé : non seulement le nombre de civils tués depuis le 7 octobre est le double de celui des 15 dernières années combinées, mais on estime désormais que 67% des plus de 14.000 personnes tuées à Gaza sont des femmes et des enfants. « Cela fait deux mères tuées toutes les heures et sept femmes toutes les deux heures », a-t-elle commenté.
Quatre Palestiniens tombent en martyrs sous les balles des forces sionistes en Cisjordanie
Quatre Palestiniens sont tombés en martyrs mercredi, sous les balles des forces de l’occupation sioniste, dans un camp de réfugiés du nord de la Cisjordanie occupée, a rapporté le Croissant-Rouge palestinien.Ils sont tombés en martyrs lors d’une frappe de drones sur la vieille ville de Jénine, les forces sionistes «continuant de prendre d’assaut le camp de Jénine, ce qui empêche les équipes d’ambulance d’y entrer», selon un communiqué du Croissant-Rouge palestinien.Diverses régions de la Cisjordanie, y compris El Qods-Est, ont été la cible de raids et d’incursions de l’armée sioniste, qui y a mené une compagne d’arrestations avec l’usage d’armes à feu et de gaz lacrymogène contre des Palestiniens.Les arrestations se sont accélérées en Cisjordanie, depuis le 7 octobre dernier, après que l’armée sioniste a lancé une agression meurtrière contre la bande de Ghaza.
L‘OMS dénonce le contrôle prolongé d’un convoi médical par les forces sionistes
Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a dénoncé mardi les contrôles imposés par les forces sionistes à un convoi médical dans la bande de Ghaza.»Nous sommes profondément préoccupés par les contrôles prolongés et la détention des agents de santé qui mettent en danger la vie de patients déjà fragiles», a écrit sur X (ex-Twitter) Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS, en racontant en détail les obstacles rencontrés samedi par un convoi se dirigeant vers le nord de la bande de Ghaza et l’hôpital Ahli Arab, et à son retour.Le convoi de l’OMS transportait du matériel médical et chirurgical pour l’hôpital Al-Ahli et devait évacuer les blessés les plus graves.Le convoi sous la houlette de l’OMS et avec le Croissant-Rouge palestinien a été arrêté deux fois, à l’aller et au retour, à un check-point des forces sionistes à hauteur de Wadi Ghaza qui sépare le nord du sud du territoire.»Certains membres du Croissant-Rouge palestinien ont été détenus à deux reprises», raconte le Dr. Tedros. Et dans Ghaza-ville, un des camions transportant l’aide médicale et une ambulance ont été touchés par des tirs, raconte encore le chef de l’OMS.Au retour, les patients et les membres du Croissant-Rouge ont dû sortir des ambulances et s’identifier. «Certains personnels de santé ont été détenus et interrogés pendant plusieurs heures», selon le Dr. Tedros. «A la suite de ce délai, un patient est décédé en cours de route, compte tenu de la gravité de ses blessures et du retard pris pour accéder aux soins», accuse le patron de l’OMS, qui avec l’ensemble des agences de l’ONU réclame un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza.
Ghaza: des écoles abritant des déplacés prises d’assaut par les forces sionistes
Un certain nombre d’écoles abritant des Palestiniens déplacés dans la région d’Al-Faluga, au nord de la bande de Ghaza, ont été prises d’assaut, lundi, par les forces sionistes, rapportent des médias.Les écoles affiliées à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) accueillent des milliers de personnes déplacées palestiniens. Des sources bien informées citées par des médias ont rapporté que «les forces de l’armée sionistes ont pris d’assaut un certain nombre d’écoles dans la région d’Al-Faluja, en ont expulsé les femmes et les enfants et ont arrêté les hommes».»Un état de panique et de peur régnait parmi les femmes et les enfants qui quittaient les écoles sous le sifflement des balles et le feu des bombardements sionistes, ont ajouté les mêmes sources
Des projets sionistes «menacent l’équilibre religieux» à El-Qods, selon l’UE
L’Union européenne (UE) a déclaré lundi que les projets de colonisation sionistes à El Qods occupée «menacent de saper l’équilibre religieux existant dans la ville».C’est ce qui ressort d’un communiqué conjoint du représentant de l’Union européenne dans les territoires palestiniens, Alexander Stutzmann et des chefs de mission des pays de l’Union européenne en Palestine.»Un certain nombre de projets (sionistes) prévus dans et autour de la vieille ville (d’El Qods) menacent de changer définitivement le caractère de nombreux lieux saints et de saper l’équilibre religieux existant», constate le communiqué.Il avertit que «la poursuite de la mise en œuvre de ces plans pourrait avoir un impact néfaste sur les lieux saints (…), et constituerait également une menace sérieuse pour le statut spécial» d’El Qods.«L’Union européenne appelle à la préservation du statu quo et du caractère spécial (d’El Qods) et de sa vieille ville, ainsi que le caractère sacré de ses lieux saints», indique le communiqué.Depuis le 7 octobre dernier, Ghaza fait l’objet d’une agression sioniste sans précédent qui a fait plus de 18.000 martyrs et près de 50.000 femmes
Des ambassadeurs auprès de l’ONU visitent le point de passage de Rafah
Des ambassadeurs auprès du Conseil de sécurité des Nations unies sont arrivés lundi en Egypte pour visiter le poste-frontière de Rafah, point de passage vers la bande de Ghaza, théâtre d’une sauvage agression sioniste.Cette visite informelle d’une journée, organisée par les Emirats arabes unis et l’Egypte, intervient alors que la crise humanitaire s’aggrave dans la bande de Ghaza assiégée, soumise à d’intenses bombardements sionistes et qualifiée de «cimetière pour les enfants» par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.Une dizaine d’ambassadeurs de pays tels que la Russie et le Royaume-Uni participent à la visite. Mais les Etats-Unis n’ont pas envoyé un représentant, tout comme la France.»Rien ne justifie que l’on ferme les yeux sur la douleur et les souffrances infligées au peuple palestinien à Ghaza», a déclaré un responsable du ministère égyptien des Affaires étrangères lors d’une réunion d’information qui a suivi l’arrivée des ambassadeurs.Lana Nusseibeh, émissaire des Emirats arabes unis auprès du Conseil de sécurité, a déclaré que des représentants d’Etats membres participaient à ce voyage «à titre personnel».Cette visite a pour but de les aider à «comprendre non seulement la souffrance et les destructions vécues par les habitants de Ghaza, mais aussi leur espoir et leur force«, a-t-elle ajouté.