Le bureau du Premier ministre israélien annonce, lundi, que les corps de quinze israéliens, 11 civils et quatre soldats, se trouvent dans la bande de Ghaza. Aucune précision n’a été donnée sur les éléments ayant permis de déterminer la mort de ces personnes.
Un fonds réaffecté aux soldats comme le rapporte le journal haaretz, le fonds israélien destiné à financer les installations de traitement des déchets va être réaffecté pour la rémunération des soldats de réserve, pendant leur service. Sur le 1,5 milliard de shekels prévu dans le budget du ministère de l’Environnement, 1,4 servira à indemniser les soldats de réserve.
5 corps d’israéliens à Ghaza
Les corps de quinze israéliens, 11 civils et quatre soldats, se trouvent toujours dans la bande de Ghaza, assure le bureau du Premier ministre israélien. Les quatre militaires, dont un officier supérieur, ont été tués lors de l’attaque du 7 octobre qui a fait 1200 morts, en majorité des civils, dans le nord d’Israël. Parmi les 11 civils figurant sur cette liste, certains avaient déjà été annoncés morts, en Israël ou à Ghaza.
Berlin demande de protéger les civils
Le gouvernement allemand a exhorté l’armée israélienne à garantir aux centaines de milliers de civils de la bande de Ghaza une protection réelle et effective contre les combats qui s’intensifient dans tout le territoire palestinien. «Nous attendons d’Israël de ne pas seulement demander aux civils de quitter la zone de danger, mais qu’ils soient aussi réellement et effectivement en mesure de trouver un abri sûr ailleurs», a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, assurant que «trop de civils ont déjà été tués dans cette guerre».
Les Pays-bas visés par des ONG
Des organisations de défense des Droits de l’Homme ont assigné en justice le gouvernement néerlandais, l’accusant de contribuer aux violations du droit international à Ghaza en fournissant des pièces d’avions de combat américains f-35 à Israël. L’affaire porte sur des pièces de f-35 appartenant aux États-Unis et stockées aux Pays-bas d’où elles sont envoyées à des pays partenaires dont Israël dans le cadre d’accords d’exportation.
Des chars israéliens dans Ghaza
Des dizaines de chars, de transports de troupes et de bulldozers israéliens sont entrés dans le sud de la bande de Ghaza, au niveau de la ville de Khan Younès, rapportent des témoins à nos confrères de l’AFP. selon Amine Abou Hola, ces véhicules sont désormais entrés «sur une profondeur de deux kilomètres», dans le village d’Al Qarara, au nord-est de Khan Younès. «Les chars sont désormais sur la route salaheddine», qui longe la bande de Ghaza du nord au sud, d’après un autre témoin, Moaz Mohammed.
Trois soldats israéliens tués
Trois soldats israéliens ont été tués, hier, dans la bande de Ghaza, a annoncé tsahal. il s’agit du sergent-major Neriya Shaer, 36 ans, du sergent de première classe Ben Zussman, 22 ans, et du sergent Binyamin Yehoshua Needham, 19 ans, communique l’armée israélienne. Au total, 75 soldats sont morts depuis le 7 octobre.
Démission en Israël
Un responsable israélien démissionne après avoir déclaré que l’entourage du ministre Itamar ben-Gvir délivrait des permis d’armes à feu sans formation appropriée. selon le journal haaretz, Yisrael Avisar, chef du département chargé de délivrer les permis d’armes à feu, a affirmé devant la knesset, le Parlement israélien, que les permis d’armes à feu étaient approuvés par des employés non formés nommés par le ministre de la sécurité nationale.
15 899 palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre
Selon un bilan du Hamas, 15 899 palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre, dont 70% de femmes et d’enfants. L’armée israélienne a repris depuis vendredi, et la fin de la trêve, ses bombardements sur la bande de Ghaza et cherche même à «étendre son opération terrestre». Dans le même temps, tsahal agir «avec force» autour de la ville de Khan Younès, dans le sud de Ghaza, soumise à d’intenses bombardements et près de laquelle ses chars ont commencé à entrer. conseil de sécurité.
Palestine
Au moins 30 Palestiniens sont tombés en martyrs et des dizaines d’autres ont été blessés, lundi, dans de nouveaux bombardements visant des habitations dans les quartiers d’Al Zaytoun et d’Al Shujaiya, à l’est de Ghaza, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa. Des avions de guerre de l’armée sioniste ont bombardé avec des missiles des dizaines de maisons dans les quartiers d’Al Zaytoun et d’Al Shuja’iya faisant au moins 30 martyrs, dont des enfants, en plus de dizaines de blessés, a précisé la même source, notant que «les maisons des Palestiniens ont été complètement détruites. «Dans le même contexte, la Société du Croissant-Rouge palestinien a signalé le décès de l’ambulancier Osama Tayeh (37 ans), secouriste volontaire de l’équipe d’ambulance du Croissant-Rouge dans la région d’Al-Faluja à Jabalia, dans le nord de la bande de Ghaza. Dimanche, les forces d’occupation sioniste ont détruit quelque 80 véhicules de la Protection civile palestinienne, et ce, dans le but de compliquer le sauvetage des blessés. Selon les autorités palestiniennes, le bilan des martyrs est passé, lundi, à 15 899 et celui des blessés à près de 41 000.
Consultations à huis clos sur la situation à Ghaza en Palestine
Parmi les Palestiniens le nombre est passé ainsi à 15 207, tandis que le nombre de blessés s’est élevé à 40 650, ont fait savoir, dimanche, les autorités palestiniennes. Destruction massive des biens et des édifices à Ghaza en plus des bombardements et des arrestations, l’entité sioniste a accentué sa politique de destruction dans la bande de Ghaza depuis la reprise de ses agressions vendredi, s’en prenant aux édifices, aux équipements publics, aux matériels de secours, ainsi qu’aux véhicules des particuliers, aggravant la situation humanitaire et rendant difficiles les opérations de sauvetage des blessés. Selon le bureau des médias à Ghaza, l’armée sioniste a détruit environ 80% des véhicules et du matériel de secours des équipes de la Protection civile dans la bande de Ghaza, affirmant que cet état de fait «complique les opérations de sauvetage des centaines de personnes encore sous les décombres». L’aviation sioniste a provoqué la destruction de 250 000 logements à Ghaza sur un total de 400 000 unités existantes, soit près de 70% du parc immobilier de la ville», selon le directeur de l’équipe chargé du recensement des pertes au bureau central palestinien des statistiques, Hossam Khalifa, faisant observer que 70% des hôpitaux de la ville ont été détruits. Les axes routiers, les ponts, ainsi que les grands ouvrages de la ville ont été tous endommagés et sont désormais impraticables, ajoute la même source. en outre, des dizaines hectares d’oliviers et de cultures de toutes sortes ont été détruites par des colons sionistes qui, en sus de leurs actes de sabotage des biens de Palestiniens, terrorisent des agriculteurs et les prennent en otage pendant de longues heures. Par ailleurs, la ville de Ghaza qui fait face aux bombardements des forces sionistes depuis le 7 octobre dernier est confrontée au risque de propagation de maladies. Le patron de l’organisation mondiale de la santé (oms) Tedros Adhanom Ghebreyesus, a lancé un nouvel avertissement concernant le risque élevé de propagation de maladies parmi les personnes déplacées à Ghaza il a réitéré ses sombres évaluations, selon lesquelles «étant donné les conditions de vie et le manque de soins, les maladies pourraient tuer davantage que les bombardements». Les dernières données de l’agence font état de 111 000 infections respiratoires aiguës, de 75 000 cas de diarrhée et de dizaines de milliers de personnes souffrant de gale, de poux, d’éruptions cutanées et de jaunisse». L’onu se réunit pour des consultations à huis clos lundi, sur la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Ghaza, en raison des agressions sionistes qui se poursuivent depuis le 7 octobre dernier. la secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de Laaix, Rosemary Dicarlo, devrait faire un exposé. Une trêve humanitaire a pris fin le 1er décembre. Cette pause qui a duré sept jours a permis un échange de prisonniers et une aide humanitaire limitée dans l’enclave, habité par environ 2,3 millions de Palestiniens. Les membres du conseil pourraient demander à Mme Dicarlo de faire le point sur la situation à Ghaza et sur la visite qu’elle a effectuée du 19 au 22 novembre dans le territoire palestinien occupé, et en Jordanie, au cours de laquelle elle a réitéré les trois priorités précédemment mises en avant par le secrétaire général, à savoir, l’instauration d’un cessez-le-feu humanitaire et l’amélioration de l’accès humanitaire à Ghaza, entre autres. il est probable que les membres expriment leur inquiétude face à la situation humanitaire dans l’enclave palestinienne, et soulignent la nécessité de protéger les installations sanitaires ainsi que le personnel médical et humanitaire. Certains membres pourraient réitérer leur appel à un cessez-le-feu. Ils peuvent également appeler à l’augmentation des livraisons d’aide humanitaire à Ghaza, notamment de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant. Après la reprise des agressions sionistes, les Nations unies, les organisations humanitaires et de défense des Droits de l’Homme ont renouvelé leurs appels à un cessez-le-feu. Depuis le 7 octobre dernier, l’armée sioniste mène une agression barbare contre Ghaza, entraînant une destruction massive des infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent», selon les autorités palestiniennes et les Nations unies. Les chiffres officiels palestiniens, indiquent qu’au 3 décembre, près de 16 000 palestiniens sont tombés en martyrs à Ghaza et plus de 41 000 ont été blessés, tandis que plus de 1,8 million d’autres ont été déplacés. Palestine/Entité sioniste/Occupation/Agression Ghaza : Le haut-commissaire des Droits de l’Homme de l’onu appelle à la fin de l’agression sioniste et à la reprise du dialogue.
Le haut-commissaire des Nations unies aux Droits de l’Homme, Volker Turk, a appelé, dimanche, à la fin de l’agression
Les crimes des sionites à Ghaza et à la reprise du dialogue, soulignant que sans accès à l’aide umanitaire, la région est confrontée à de graves pénuries de nourriture et de produits de base. Faire taire les armes et reprendre le dialogue», a déclaré Volker Turk, le chef des Droits de l’Homme de l’onu, à propos de la situation à Ghaza, ajoutant que «plus de violence n’est pas la solution», estimant que cela «n’apportera ni la paix ni la sécurité». Haut-commissaire a également exprimé sa profonde inquiétude face à l’information, selon laquelle les négociations visant à poursuivre la pause de la semaine dernière étaient au point mort. Les agressions ont repris vendredi et des centaines de Palestiniens sont tombés en martyrs par suite à des bombardements de l’armée sioniste, selon les autorités palestiniennes. Aucune aide n’est entrée dans l’enclave via le passage de Rafah avec l’Egypte, vendredi, et la livraison, samedi, a été restreinte, ce qui a eu un impact supplémentaire sur les opérations humanitaires visant à aider des milliers de personnes dans un contexte de pénurie de nourriture, d’eau, de carburant et d’autres articles essentiels. Turk a déclaré qu’en raison de la violence de l’entité sioniste et de ses ordres de quitter le nord et certaines parties du sud, des milliers de personnes sont confinées dans des zones de plus en plus petites au sud de l’enclave. Les refuges manquent d’assainissement adéquat et d’accès à suffisamment de nourriture, d’eau et de produits de santé. Il a souligné qu’il n’y a pas d’endroit sûr à Ghaza, alors que le droit international et le droit humanitaire préconisent la protection des civils et la facilitation d’un accès humanitaire sans restriction aux personnes dans le besoin. Turk a également souligné que les personnes restées dans le nord de Ghaza se trouvent une fois de plus dans des zones sujettes aux bombardements et restent privées de nourriture et d’autres articles essentiels. Selon Turk, les allégations extrêmement graves de violations multiples du droit international doivent faire l’objet d’une enquête approfondie et les responsables doivent rendre des comptes.
Des dizaines de Palestiniens tombent en martyrs dans des bombardements de l’occupantion
Des dizaines de Palestiniens sont tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés, dimanche, dans une série de raids de l’occupation sioniste sur divers lieux de la bande de Ghaza, a annoncé l’agence de presse palestinienne Wafa. Selon l’agence, plus de 60 personnes ont été tuées au sud de la bande de Ghaza, notamment à Khan Younes, après que des avions de guerre de l’occupant sioniste ont bombardé avec des dizaines de roquettes plusieurs régions de la ville.
Les avions militaires sionistes ont ciblé une maison dans la ville d’Al Qarara au nord-est de Khan Younes, faisant plusieurs martyrs, ainsi que des maisons dans le camp de réfugiés d’Al Bureij, tuant un certain nombre d’innocents palestiniens.
Dans la ville de Ghaza, les avions de l’occupation ont bombardé les quartiers d’Al Zaytoun et de Shujja’yia, tuant et blessant des dizaines de citoyens, dont un grand nombre d’entre eux sont toujours coincés sous les décombres. L’armée de l’occupation a bombardé aussi des maisons dans le camp Chine de guerre sioniste a, par ailleurs, coupé la route reliant le centre et le sud de Ghaza, en plus d’avoir coupé la route entre les gouvernorats de Khan Younes et de Rafah, au sud de Ghaza.