Le procureur en chef de la Cour pénale internationale (CPI) a promis, dimanche, que la Cour intensifierait ses efforts pour «enquêter sur d’éventuels crimes de guerre en Palestine» après l’agression sioniste, à l’issue d’une visite dans le pays. Karim Khan a souligné que sa visite n’était pas «de nature investigatrice», mais a dit avoir pu parler à des victimes.
«Les allégations crédibles de crimes de guerre durant ce conflit doivent faire l’objet d’un examen et d’une enquête menés de façon indépendante», a déclaré M. Khan. «Mes services vont intensifier leurs efforts afin d’avancer dans leurs enquêtes». La CPI a été établie en 2002 comme tribunal indépendant international pour examiner les accusations de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité. M. Khan avait récemment dit que ces enquêtes s’étendraient «à l’escalade des hostilités et de la violence» depuis le 7 octobre. Mais les enquêteurs de la CPI n’ont pas été autorisés à entrer à Ghaza. Il a souligné que l’entité sioniste «doit respecter les règles claires qui régissent les conflits armés», et que, même si un conflit dans une zone aussi densément peuplée que Ghaza est «forcément complexe», il doit respecter les lois humanitaires internationales. Une trêve humanitaire entre la résistance palestinienne et l’entité sioniste a pris fin le 1er décembre. Cette pause qui a duré 7 jours a permis un échange de prisonniers et une aide humanitaire limitée dans le secteur, habité par environ 2,3 millions de Palestiniens. Depuis la fin de la trêve, l’armée sioniste a attaqué plus de 400 cibles dans tout Ghaza au cours des dernières 24 heures, selon les autorités palestiniennes à Ghaza. En conséquence, près de 200 Palestiniens sont tombés en martyrs, portant le bilan des martyrs, samedi après-midi, à 15 207, tandis que le nombre de blessés s’est élevé à 40 650, selon les mêmes sources. Depuis le 7 octobre, l’armée sioniste mène une agression barbare contre Ghaza, qui a entraîné une destruction massive des infrastructures et une «catastrophe humanitaire sans précédent», selon les autorités palestiniennes et les Nations unies.
«Ce qui se passe à Ghaza est un génocide», a déclaré le président cubain, Miguel Diaz-Canel
Le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a déclaré que la bande de Ghaza était témoin d’un «génocide», condamnant les attaques et les bombardements sionistes continus sur l’enclave palestinienne, a rapporté, dimanche, l’agence de presse Wafa. Le président cubain a fait cette déclaration lors de son discours devant la 28e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP28), tenue aux Emirats arabes unis. S’adressant à l’audience, le président cubain a dit : «Je voudrais vous rappeler qu’à un peu plus de 2000 km d’ici, c’est à dire à Ghaza, un génocide est en train de se produire». Il a ajouté que Cuba «condamne catégoriquement les actes de terrorisme» ommis contre ce territoire palestinien soulignant que «la paix est nécessaire pour sauver la planète». Un total de 15 207 Palestiniens sont tombés en martyrs à la suite des attaques sionistes dans la bande de Ghaza ravagée par l’agression de l’armée d’occupation depuis le 7 octobre dernier, avait rapporté, samedi soir, Wafa citant des sources médicales. Selon la même source, le nombre de personnes blessées dans l’enclave palestinienne avait dépassé les 40 000, dont 70% étaient des enfants et des femmes. Les attaques sionistes ont coûté la vie à 280 membres du personnel médical et ciblé 56 ambulances à Ghaza, a ajouté l’agence.
Plus de 15 200 martyrs palestiniens
Un total de 15 207 Palestiniens sont tombés en martyrs à la suite des attaques sionistes dans la bande de Ghaza déchirée par l’agression depuis le 7 octobre, a rapporté, samedi, l’agence palestinienne Wafa citant des sources médicales. Selon la même source, le nombre de personnes blessées dans l’enclave palestinienne avait dépassé les 40 000, dont 70% étaient des enfants et des femmes.
Plus de 240 Palestiniens tombent en martyrs dans des bombardements de l’entité sioniste
Plus de 240 Palestiniens sont tombés en martyrs et 650 blessés depuis la fin de la trêve dans des bombardements de l’armée de l’occupant sioniste de la bande de Ghaza, a rapporté l’agence palestinienne Wafa. L’agression sioniste déclenchée contre Ghaza le 7 octobre, a fait plus de 15 000 martyrs, dont plus de 6150 de moins de 18 ans, sont tombés en martyrs dans les frappes de l’occupant sioniste. «Si les violences reprennent à cette ampleur et cette intensité, nous pouvons supposer que des centaines d’enfants de plus seront tués et blessés chaque jour», a alerté la directrice exécutive de l’Unicef, Catherine Russell citée par Wafa. D’autant que l’aide humanitaire, qui était arrivée plus largement pendant la trêve de sept jours même si elle restait très insuffisante, selon l’ONU, a de nouveau été fortement restreinte par la reprise des hostilités. Samedi, le Croissant-Rouge palestinien a toutefois indiqué avoir réceptionné les premiers «camions d’aide» depuis la fin du cessez-le-feu temporaire, via le terminal égyptien de Rafah, poste-frontière avec Ghaza. Les besoins sont immenses dans le territoire que l’entité sioniste soumet désormais à un «siège complet» après 16 années de blocus, et où plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits, avec 1,7 million de personnes —sur 2,4 millions d’habitants — déplacés… d’après l’ONU. Samedi, l’ONG Médecins sans frontières (MSF) a annoncé que l’hôpital al-Awda, l’un des rares à être encore opérationnels dans le nord de la bande de Ghaza, avait été en partie touché par une frappe vendredi. Fadel Naïm, médecin-chef à l’hôpital Ahli Arab de Ghaza, a lui rapporté à la presse avoir reçu 30 cadavres, samedi, à la morgue, dont ceux de sept enfants. A l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Ghaza, la morgue est de nouveau engorgée alors que les tirs sionistes se concentrent désormais sur la ville. Quasiment plus d’eau potable, plus d’électricité et très peu de nourriture : l’ONU a alerté sur un risque de famine «immédiat» pour les Ghazaouis.
Des milliers de martyrs sont toujours sous les décombres, selon la Protection civile
La Protection civile à Ghaza a annoncé qu’il y avait des milliers de martyrs sous les décombres et que ses équipes n’étaient pas parvenues à les extirper, en raison des bombardements continus et d’un manque d’équipements. «Nos équipes n’ont pas été épargnées par les bombardements de l’armée sioniste», a indiqué dans un communiqué, Mahmoud Basal, le porte-parole de ce corps constitué. Il a ajouté : «Il y a un déficit évident et très important dans nos capacités et nos mécanismes. Nous ne pouvons pas nous occuper des corps sous les décombres», avant de poursuivre : «Nous insistons toujours sur la nécessité de mettre en place des équipes et des mécanismes pour soutenir l’appareil de défense civile à Ghaza. Des milliers de martyrs sont toujours sous les décombres et nous ne pouvons pas les récupérer». Une trêve humanitaire entre la résistance palestinienne et l’entité sioniste a pris fin le 1er décembre. Cette pause qui a duré 7 jours a permis un échange de prisonniers et une aide humanitaire limitée dans le secteur, habité par environ 2,3 millions de Palestiniens. Depuis la fin de la trêve, l’armée sioniste a attaqué plus de 400 cibles dans tout Ghaza au cours des dernières 24 heures, selon les autorités palestiniennes à Ghaza. En conséquence, près de 200 Palestiniens sont tombés en martyrs, portant le bilan des martyrs, samedi après-midi, à 15 207, tandis que le nombre de blessés s’est élevé à 40 650, selon les mêmes sources. Depuis le 7 octobre, l’armée sioniste mène une agression barbare contre Ghaza, qui a entraîné une destruction massive des infrastructures et une «catastrophe humanitaire sans précédent», selon les autorités palestiniennes et les Nations unies.
Au total, 3480 Palestiniens arrêtés par les forces sionistes en Cisjordanie depuis le 7 octobre
Environ 60 Palestiniens ont été arrêtés par les forces de l’armée sioniste en Cisjordanie occupée, entre samedi soir et dimanche matin, portant le total à 3480 détenus depuis le 7 octobre, selon des organisations. C’est ce qui ressort d’un communiqué conjoint publié par la Commission pour les affaires des prisonniers et le Club des prisonniers palestiniens. «Les forces d’occupation ont arrêté environ 60 citoyens palestiniens de Cisjordanie entre samedi soir et dimanche matin, dont 5 filles (étudiantes universitaires) et d’anciens prisonniers», indique le communiqué. Et d’ajouter : «Les arrestations ont été concentrées dans les gouvernorats d’El Khalil et de Ramallah, tandis que les autres arrestations ont été réparties entre les gouvernorats d’Ariha, Jénine, Salfit et Beitlehem». «Le nombre total des arrestations est ainsi passé à environ 3480 depuis le 7 octobre», selon la même source. Quotidiennement, l’armée sioniste mène des assauts dans des villages et des villes de Cisjordanie occupée. Ces arrestations se sont intensifiées au lendemain de l’agression barbare menée par l’armée sioniste dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre dernier.
OMS: La situation du secteur de la Santé à Ghaza est «inimaginable»
Le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Ghebreyesus, a averti, dimanche, que la situation du secteur de la santé à Ghaza était «inimaginable» et a souligné que les informations faisant état de violents bombardements sionistes «suscitent Ghebreyesus a déclaré, dans un message sur la plateforme «X», que les informations sur les violents bombardements à Ghaza «suscitent l’horreur». Il a ajouté : «Samedi, notre équipe a visité l’hôpital médical Nassar, dans le sud (bande de Ghaza). Il était bondé de 1000 patients, soit 3 fois sa capacité». Il a poursuivi : «(L’hôpital) avait d’innombrables personnes cherchant un abri dans tous les coins… Les patients recevaient des soins par terre, hurlant de douleur». Il a souligné que «ces conditions sont totalement inappropriées et inimaginables dans le domaine des soins de santé». Ghebreyesus a conclu en disant : «Je ne trouve pas de mots assez forts pour exprimer notre inquiétude face à ce à quoi nous assistons», réitérant l’appel à un «cessez-le-feu maintenant». Une trêve humanitaire entre la résistance palestinienne et l’entité sioniste a pris fin le 1er décembre. Cette pause qui a duré 7 jours a permis un échange de prisonniers et une aide humanitaire limitée dans le secteur, habité par environ 2,3 millions de Palestiniens. Depuis la fin de la trêve, l’armée sioniste a attaqué plus de 400 cibles dans tout Ghaza au cours des dernières 24 heures, selon les autorités palestiniennes à Ghaza. En conséquence, près de 200 Palestiniens ont été tués, portant le bilan des martyrs samedi après-midi à 15 207, tandis que le nombre de blessés s’est élevé à 40 650, selon les mêmes sources. Depuis le 7 octobre, l’armée sioniste mène une agression barbare contre Ghaza, qui a entraîné une destruction massive des infrastructures et une «catastrophe humanitaire sans précédent», selon des sources officielles palestiniennes et onusiennes.
L’Union européenne souligne «la nécessité de reprendre la trêve humanitaire» à Ghaza
Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a souligné, samedi «la nécessité de reprendre la trêve humanitaire à Ghaza». Borrell a déclaré dans un communiqué publié, samedi, sur la plateforme «X» (ex-Twitter) qu’il était «nécessaire de reprendre la trêve humanitaire à Ghaza et de travailler en même temps pour parvenir à une solution politique globale». Il a également exprimé ses regrets concernant le meurtre de Palestiniens en Cisjordanie. L’armée sioniste a repris ses agressions dans la bande de Ghaza après la fin de la trêve humanitaire, vendredi matin, faisant des centaines de martyrs et de blessés parmi les Palestiniens. Plus tôt samedi, les autorités sanitaires à Ghaza ont annoncé que le bilan des victimes des raids sionistes sur la bande depuis le 7 octobre s’élevait à 15 207 Palestiniens.
Le nombre de journalistes et hommes de presse tombés en martyrs s’élève à 73
Le nombre de journalistes et hommes de presse palestiniens tombés en martyrs durant l’agression sioniste contre la bande de Ghaza est passé à 73 depuis le 7 octobre dernier, indiquent des responsables. Ismail Al-Thawabta, un responsable des médias à Ghaza, a annoncé, vendredi, la mort en martyrs de trois membres de la corporation, portant à 73 le nombre de journalistes et hommes de presse palestiniens tués depuis le 7 octobre, date du début de l’agression. Il s’agit, selon Al-Thawabta, du photographe de presse Montaser Al-Sawaf et des journalistes Abdullah Darwish et Adham Hassouna. Plus tôt, le bureau des médias à Ghaza avait annoncé que le nombre de journalistes et hommes de presse palestiniens tombés en martyrs dans l’enclave palestinienne était passé à 71, avec la mort d’Abdullah Darwish, lors d’une attaque menée par des avions de guerre de l’armée sioniste. Al-Thawabta a appelé les pays arabes et musulmans, la Ligue des Etats arabes et l’Organisation de la coopération islamique à «élaborer un plan de sauvetage urgent afin de trouver des solutions humanitaires rapides qui permettront de loger plus d’un quart de la population de Ghaza, dont les maisons ont été endommagées ou détruites». Il a appelé l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à «reprendre le travail dans les gouvernorats de Ghaza et du nord de Ghaza».
Nouvelle manifestation à Paris soutenant le peuple palestinien
Des milliers de personnes soutenant le peuple palestinien sont de nouveau descendues dans la rue, samedi à Paris, réclamant un «cessez-le-feu permanent» dans la bande de Ghaza et dénonçant un «génocide» des Palestiniens, qui font l’objet depuis presque deux mois d’agressions sionistes barbares. «Nous sommes tous des enfants, des enfants de Ghaza», scandaient les manifestants, au lendemain de la reprise des bombardements de l’armée de l’occupation sioniste de la bande de Ghaza et l’expiration d’une trêve. Le leader de la France insoumise (gauche radicale), Jean-Luc Mélenchon, participant à cette manifestation, a jugé devant la presse que la reprise des bombardements (sionistes) à Ghaza présentait «tous les indices d’une volonté génocidaire».