Guerre Israël-Hamas: 240 morts depuis la fin de la trêve selon le Hamas

0
66

Le gouvernement dirigé par le Hamas dans la bande de Gaza annonce de son côté que 240 personnes ont été tuées dans ce territoire palestinien depuis l’expiration de la trêve vendredi. 650 autres personnes ont également été blessées lors de  centaines de frappes aériennes, d’artillerie et de bombardements navals, partout dans la bande de Gaza , avait-il indiqué vendredi dans un communiqué, ajoutant que les forces israéliennes avaient  particulièrement ciblé Khan Younès, où des dizaines de maisons ont été détruites avec les habitants à l’intérieur .

Israël et le Hamas se renvoient la responsabilité de la fin de la trêve, qui a permis la libération d’une centaine d’otages en échange de celle de 240 prisonniers palestiniens ainsi que l’accélération de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.L’armée israélienne indique ce samedi 2 décembre 2023 avoir frappé  plus de 400 cibles  depuis la fin de la trêve à Gaza. Tsahal bombarde la bande de Gaza pour une deuxième journée consécutive depuis l’expiration de la trêve avec le mouvement islamiste palestinien Hamas qui avait permis la libération d’otages et l’acheminement d’une aide d’urgence.

« Plus de 400 cibles » bombardées par Israël à Gaza depuis la fin de la trêve

Selon le Hamas, 240 personnes ont été tuées dans ces bombardements d’Israël sur le territoire palestinien depuis l’expiration de la trêve vendredi. Plusieurs centaines de personnes ont également été blessées.L’armée israélienne indique ce samedi 2 décembre 2023 avoir frappé  plus de 400 cibles  depuis la fin de la trêve à Gaza. Tsahal bombarde la bande de Gaza pour une deuxième journée consécutive depuis l’expiration de la trêve avec le mouvement islamiste palestinien Hamas qui avait permis la libération d’otages et l’acheminement d’une aide d’urgence.

Au moins 178 martyrs et 589 blessés depuis la reprise de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza

Le bilan de la reprise de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi vendredi soir à 178 martyrs et 589 blessés, dont une majorité d’enfants et de femmes, alors que ce bilan était en milieu de journée de 110 martyrs, rapporte l’agence palestinienne Wafa.Les données publiées par les hôpitaux opérant dans la bande de Ghaza indiquent que vendredi à 20 heures, ils avaient reçu les corps de 178 martyrs, en plus de 589 blessés, précise Wafa.Plus de 54 martyrs sont arrivés depuis le matin à l’hôpital Kamal Adwan, dans la ville de Beit Lahia, au nord de la bande de Ghaza. L’hôpital national arabe a également reçu les corps de plus de 30 martyrs suite aux bombardements de la ville de Ghaza par l’occupation sioniste, en particulier Al-Shuja’iya et Al-Zaytoun, dont la majorité étaient des enfants et des femmes. Des dizaines de martyrs et de blessés sont également arrivés dans les hôpitaux du sud de la bande de Ghaza, ajoute Wafa.L’entité sioniste, rappelle t-on, avait repris son agression contre la population palestinienne de la bande de Ghaza vendredi matin, quelques minutes après la fin de la trêve humanitaire temporaire qui n’a duré qu’une semaine.Les bombardements terrestres, maritimes et aériens de l’occupant sioniste ont touché diverses zones du nord, du centre et du sud de la bande de Ghaza, faisant encore plus de martyrs et de blessés, dont la majorité étaient des enfants et des femmes.Au cours des dernières heures, les avions de combat de l’occupation sioniste ont lancé des raids violents et successifs sur des zones du sud de la bande de Ghaza, larguant des bombes incendiaires, et, dans le quartier de Shujaya, un massacre a été commis par les raids de l’aviation sioniste, qui a entraîné le martyr d’au moins 10 citoyens et des blessés.Selon des sources locales citées par Wafa, cinq membres d’une même famille sont tombés en martyrs lors d’un raid sioniste dans la rue Salah al-Din, pendant leur déplacement, alors qu’ils brandissaient des drapeaux blancs. Les mêmes sources ajoutent que deux frères, Mahmoud et Ahmed Atta Al-Ashqar, ont été tués par balles près d’une pharmacie de la rue Al-Jalaa, toujours à Ghaza.Par ailleurs, plusieurs Palestiniennes sont tombées en martyres après des raids de l’aviation sioniste dans le quartier d’Al-Salam, à l’est de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, alors que l’artillerie de l’occupation sioniste a pilonné les zones de Deir al-Balah, al-Bureij et al-Nuseirat, dans le centre de l’enclave palestinienne.En outre, un journaliste et enseignant, Adham Hassouna est tombé en martyr avec plusieurs membres de sa famille dans un bombardement qui a visé son domicile à Ghaza.            Le journaliste Montaser Al-Sawaf, ainsi que son frère Marwan et plusieurs de ses proches ont également été visés dans un bombardement sioniste qui a visé la place Shawa, dans le quartier d’Al-Daraj, au sud de la ville de Ghaza.Plus tôt dans la journée, le Syndicat des journalistes palestiniens a annoncé le martyr du journaliste Abdullah Darwish dans la bande de Ghaza, portant à 73 le nombre de journalistes tombés en martyrs depuis le début de l’agression sioniste le 7 octobre dernier contre la bande de Ghaza.Enfin, l’occupation sioniste a bombardé l’une des installations de l’hôpital Al Awda à Nuseirat, blessant un membre du personnel hospitalier, rapporte encore l’agence Wafa.

Un nouveau carnage sioniste à Jabaliya fait une centaine de martyrs

Plus de 100 civils palestiniens sont tombés en martyrs, dans un nouveau massacre commis samedi par les forces d’occupation sionistes dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dans la bande de Ghaza. Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, plus de 100 Palestiniens sont tombés en martyrs dans un bombardement sioniste ciblant un bâtiment résidentiel ainsi que des dizaines de blessés. Plusieurs autres victimes sont toujours sous les décombres. Vendredi, au premier jour de la reprise de l’agression contre Ghaza, au moins sept Palestiniens étaient tombés en martyrs dans le nord de Jabaliya et dans la ville de Ghaza, dans des bombardements des forces d’occupation sionistes contre des civils, après l’expiration de la trêve humanitaire, a fait savoir le ministère palestinien de la Santé. Jabaliya est le plus grand camp de réfugiés de la bande de Ghaza, où des déplacés fuyant les bombardements de l’occupation sioniste incessants depuis le 7 octobre sont abrités.        Le 23 novembre dernier, au moins 27 Palestiniens sont tombés en martyrs et 93 autres ont été blessés dans une frappe de l’occupation sioniste sur une école de l’ONU à Jabaliya, rappelle-t-on.Et en octobre, l’armée d’occupation sioniste a commis un carnage dans les deux camps de Jabaliya et de Nuseirat, au nord de la bande de Ghaza, faisant des dizaines de martyrs et de blessés.Elle a bombardé avec des avions de guerre un immeuble résidentiel habité par des citoyens, ce qui a entraîné sa destruction et la démolition des maisons environnantes du camp de Jabaliya.Les bombardements ont visé également deux bâtiments résidentiels dans le camp de Nuseirat, faisant au moins 15 martyrs et plusieurs blessés.

«Catastrophe humanitaire monumentale» à Ghaza ,souligne  L’ONU

Malgré la «lueur d’espoir» apportée par la trêve humanitaire, les habitants de la bande de Ghaza vivent «une catastrophe humanitaire monumentale», a dénoncé mercredi le secrétaire général de l’ONU, réclamant un «véritable cessez-le-feu humanitaire».»La population de Ghaza vit au milieu d’une catastrophe humanitaire monumentale, sous les yeux du monde. Nous ne devons pas détourner les yeux», a martelé Antonio Guterres devant le Conseil de sécurité de l’ONU.         «Des négociations intenses ont lieu pour prolonger la trêve — ce dont nous nous félicitons sincèrement — mais nous pensons que nous avons besoin d‘un véritable cessez-le-feu humanitaire», a-t-il ajouté, rappelant que 80% de la population de Ghaza a été déplacée depuis le début de l’agression sioniste.»Le système alimentaire s’est effondré et la faim se propage, en particulier dans le nord», a-t-il noté, soulignant également la situation sanitaire «atterrante» dans les abris, qui représentent «une grave menace à la santé publique».»Le volume d’aide qui parvient aux Palestiniens à Ghaza est toujours totalement insuffisant pour répondre aux besoins de plus de deux millions de personnes», notamment pour le carburant, a insisté le secrétaire général, réclamant à nouveau l’ouverture d’autres points de passage vers la bande de Ghaza, en plus de celui de Rafah.»Nous devons nous assurer que les habitants de la région aient enfin un horizon d’espoir — en allant de façon déterminée et irréversible vers une solution à deux Etats, sur la base des résolutions des Nations unies et du droit international», a-t-il souligné.

La population de Ghaza vit dans un cycle de mort de destruction et de maladie (ONU)

Le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, a déclaré vendredi qu’il n’y avait aucun endroit sûr pour les habitants de la bande de Ghaza, ajoutant qu’ils vivaient dans un cycle de mort, de destruction et de maladie.Griffiths a ajouté dans un communiqué que la semaine dernière a montré ce qui peut arriver «lorsque les armes se taisent» et que la situation à Khan Younes est un rappel choquant de ce qui se passe lorsque les armes ne se taisent pas.»Un grand nombre de personnes ont été tuées et blessées en quelques heures aujourd’hui. Les familles ont de nouveau reçu l’ordre d’évacuer et les espoirs se sont effondrés, a-t-il poursuivi.Il a souligné que tous les habitants de Ghaza, en particulier les enfants, les femmes et les hommes, vivent dans la terreur au cours du deuxième mois de l’agression sioniste.Il a réitéré la nécessité d’augmenter l’aide humanitaire à la bande de Ghaza et de parvenir à un cessez-le-feu humanitaire.

Médecins sans frontières accuse Tsahal d’« une attaque délibérée » sur un convoi humanitaire

Les faits remontent au 18 novembre dernier, juste avant la trêve entre Israël et le Hamas Aujourd’hui, MSF accuse clairement des soldats de Tsahal d’avoir « délibérément » tiré sur l’un de ses convois. Médecins sans frontières demande une enquête indépendante. C’est une accusation sans détour. Car pour Médecins sans frontières (MSF), l’armée Israélienne savait tout de la présence d’un convoi humanitaire le 18 novembre dernier dans le nord de Gaza.Ce jour-là, un convoi de MSF, composé de cinq voitures, « clairement identifiées par les logos », selon l’ONG, revenait du sud de l’enclave lorsque deux véhicules ont été pris pour cible. Des tirs qui ont notamment fait deux morts.Deux semaines plus tard, après avoir recueilli les témoignages du personnel présent ce jour-là dans le convoi, MSF considère que tous les éléments pointent vers une responsabilité de l’armée israélienne. Dans un document compilant plusieurs témoignages, « MSF condamne fermement l’attaque de son convoi ».