Palestine: La situation dans la bande de Ghaza risque d’empirer, selon L’ONU

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La situation dans la bande de Ghaza qui subit depuis plus d’un mois une agression sioniste sans précédent  pourrait devenir pire, a déclaré vendredi le Coordonnateur des secours d’urgence et chef des affaires humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths.

« Si nous n’agissons pas maintenant, le conflit pourrait s’étendre à d’autres parties du territoire palestinien occupé et entraîner toute la région dans une conflagration aux conséquences encore plus catastrophiques », a-t-il indiqué dans un exposé par visioconférence lors d’une séance informelle de l’Assemblée générale au siège de l’ONU à New York.Le nombre de Palestiniens tombés en martyrs, « dépasse désormais les 11.000 personnes, dont une majorité d’enfants et de femmes », a ajouté le responsable onusien, précisant que le total des victimes « est probablement beaucoup plus élevé car les chiffres n’ont pas été mis à jour depuis cinq jours ».Selon lui, plus de 1,5 million de Ghazaouis sont déplacés, 18 hôpitaux ont été fermés et des centaines de milliers de personnes vivent apeurées sous les bombardements sionistes continus. De plus, les réserves de nourriture et d’eau sont au plus bas et faute de carburant, les services essentiels comme le dessalement de l’eau disparaissent peu à peu dans toute la bande de Ghaza. Dans son exposé aux Etats membres par visioconférence, la Commissaire générale adjointe par intérim de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Natalie Boucly, a indiqué que plus de 60 bâtiments et écoles de l’UNRWA ont été touchés à Ghaza, outre des hôpitaux, des mosquées, des églises, et des boulangeries. « Nous ne pouvons pas protéger pleinement les personnes dans les locaux de l’ONU, sous le drapeau de l’ONU », ni « fournir une assistance suffisante à ceux que nous pouvons atteindre », a-t-elle martelé.Une résolution adoptée par l’Assemblée générale lors de sa session extraordinaire d’urgence a pourtant appelé à une trêve humanitaire immédiate et durable et une résolution du Conseil de sécurité, adoptée il y a deux jours, a appelé à des pauses humanitaires ainsi qu’à des couloirs humanitaires dans toute l’enclave palestinienne, a rappelé de son côté, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk.Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a quant à lui déploré l’effondrement imminent du système de santé de Ghaza. Seulement 10 hôpitaux sur 36 fonctionnent encore – pour seulement 1.400 lits en tout – et de nombreux agents de santé ont été contraints de fuir avec leurs familles.Les implications de la gigantesque crise économique à venir pour la Palestine seront « générationnelles », a pour sa part prévenu le chef du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Achim Steiner.

Agression sioniste à Ghaza et en Cisjordanie : 11 675 martyrs et environ 32 000 blessés

Le ministère palestinien de la Santé a annoncé, que le nombre des martyrs s’est élevé vendredi soir à 11.675, et celui des blessés à environ 32.000, depuis le début de l’agression sioniste barbare lancée contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée, le 7 octobre dernier.Cité par l’agence de presse Wafa, le ministère a expliqué, dans son rapport quotidien sur l’agression, qu’il rencontre de grandes difficultés pour obtenir des données actualisées en raison de l’interruption des services de communication dans la bande de Ghaza.Il a indiqué que le nombre de martyrs dans la bande de Gaza hier soir (16 novembre) atteignait 11.470, dont 4.707 enfants, 3.155 femmes et 686 personnes âgées, tandis que le nombre de blessés atteignait plus de 29.000. Il a ajouté que plus de 3.600 civils sont toujours portés disparus ou sous les décombres, dont 1.750 enfants.Sur le plan sanitaire, 202 personnels de santé et 36 personnels de la protection civile sont tombés en martyrs et plus de 200 membres du personnel médical ont été blessés depuis le 7 octobre. Plus de 60 ambulances ont également été attaquées par les forces sionistes, dont 55 ont été endommagées et mises hors service.Le ministère a indiqué que 26 des 35 hôpitaux de Ghaza et 52 des 72 cliniques de soins de santé primaires, soit plus des deux tiers, ont cessé de fonctionner en raison des dégâts causés par les bombardements sionistes ou du manque de carburant, précisant que les neuf hôpitaux restants fonctionnaient partiellement.

Tous les patients en soins intensifs à l’hôpital Al Chifa décédés, affirme le directeur

Tous les patients de l’unité de soins intensifs de l’hôpital Al-Shifa, dans le nord de la bande de Ghaza, sont décédés suite au blocus de l’établissement médical par l’armée d’occupation sioniste, a annoncé le directeur de l’hôpital, Mohammed Abou Silmiya. »Tous les patients qui étaient en soins intensifs sont décédés, tous jusqu’au dernier (…) et cela est dû au blocus (imposé) par l’armée d’occupation, qui dure depuis une semaine maintenant », a souligné Abou Silmiya dans une déclaration aux médias. Plus de 54 personnes sont déjà tombées en martyrs à l’hôpital depuis le début du blocus. « Je crains que celles qui sont actuellement dans un état critique ne meurent également », a-t-il déploré. »L’hôpital a été transformé en cimetière, en prison et en caserne des forces d’occupation qui tirent sur tout ce qui bouge dans l’enceinte de l’hôpital », a ajouté le médecin.L’armée d’occupation sioniste empêche quiconque de quitter l’hôpital et les bâtiments environnants. Aucune organisation internationale, y compris la Croix-Rouge, n’est encore autorisée à pénétrer dans le complexe médical. Toute personne piégée à Al-Shifa est en danger de mort car elle n’a pas accès à l’eau, à la nourriture et aux médicaments.

Agression contre Ghaza : cinq Etats parties saisissent la CPI

Cinq Etats signataires du traité créant la Cour pénale internationale (CPI) ont demandé une enquête sur la « situation dans l’Etat de Palestine », a annoncé son procureur, qui a confirmé enquêter sur l’agression sioniste perpétrée contre Ghaza depuis le 7 octobre.L’agression menée par les forces de l’entité sioniste a fait 12.000 martyrs, selon le ministère de la Santé palestinien. »Mon Bureau a reçu une saisine sur la situation dans l’Etat de Palestine émanant des cinq Etats parties suivants : Afrique du Sud, Bangladesh, Bolivie (…) Comores et Djibouti », a déclaré Karim Khan. »En recevant la saisine, mon Bureau confirme qu’il mène actuellement une enquête sur la situation », a-t-il ajouté dans un communiqué. M. Khan a toutefois déclaré que ses équipes n’ont pas pu entrer à Ghaza. La CPI, créée en 2002 pour juger les pires atrocités commises dans le monde, a ouvert en 2021 une enquête sur les crimes de guerre dans les Territoires palestiniens. L’Afrique du Sud a précisé avoir déposé cette saisine, avec « d’autres pays partageant les mêmes préoccupations », afin que la CPI porte « une attention urgente à la gravité de la situation » actuelle.Pretoria « encourage en outre les autres Etats parties au Statut de Rome à se joindre à la saisine, ou à soumettre des saisines distinctes de manière indépendante », ajoute le communiqué de son ministère des Affaires étrangères. »Dès le début de mon mandat en juin 2021, j’ai mis en place pour la première fois une équipe dédiée pour faire avancer l’enquête sur la situation dans l’Etat de Palestine », a indiqué le procureur. »Le Bureau a collecté un volume important d’informations », a-t-il souligné.

L’OMS met en garde contre un « risque grave » de propagation des maladies à Ghaza

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a mis en garde vendredi contre le « risque grave » de propagation de maladies au sein de la population « épuisée et vulnérable » de la bande de Ghaza, victime d’une agression sioniste meurtrière depuis le 7 octobre dernier. « Le manque d’eau, d’assainissement, d’accès aux soins de santé de base, au carburant et à d’autres nécessités pose un risque grave de maladies commençant à se propager parmi une population déjà épuisée et vulnérable », a indiqué M. Ghebreyesus, affirmant que les équipe de l’OMS « continueront à travailler en étroite collaboration pour servir la population de Ghaza au mieux de nos capacités ». Il a affirmé que l’Organisation mondiale de la santé et l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) « continuent d’appeler à la protection de la santé et des civils, et surtout à un cessez-le-feu ».

Pour Ghaza, « on ne demande pas la lune » mais un « cessez-le-feu »  déclare le chef  humanitaire de ONU

Le chef des opérations humanitaires de l’ONU Martin Griffiths a exigé vendredi devant les Nations unies un « cessez-le-feu » à Ghaza pour venir en aide aux 2,2 millions de personnes piégées par l’agression sioniste depuis le 7 octobre. »On ne demande pas la lune. Nous demandons des mesures de base nécessaires pour répondre aux besoins essentiels de la population civile et juguler le cours de cette crise », s’est insurgé M. Griffiths lors d’une intervention vidéo devant une réunion informelle de l’Assemblée générale de l’ONU à New York. »Un cessez-le-feu humanitaire. Appelons ça comme on veut, mais ce qu’il faut d’un point de vue humanitaire est simple: arrêter les combats pour permettre aux civils de se déplacer en sécurité », a tonné le chef des opérations humanitaires de l’ONU devant les Etats membres des Nations unies.  Mercredi, le Conseil de sécurité de l’ONU avait appelé à des « pauses et couloirs humanitaires » de quelques jours dans la bande de Ghaza.Le texte a recueilli 12 voix pour et trois abstentions, et est la première résolution adoptée par le Conseil depuis fin 2016 sur le dossier Palestine.Ce « cessez-le-feu humanitaire », a imploré M. Griffiths « qu’on le fasse tant que c’est possible afin de débloquer une réponse humanitaire, que l’on donne à la population de Ghaza de quoi respirer après les terribles événements qu’elle a subis ces dernières semaines ».Dans la bande de Ghaza, les bombardements de l’occupation sioniste incessants ont fait 12.000 martyrs, majoritairement des civils, dont 5.000 enfants, selon un nouveau bilan publié vendredi par le ministère de la Santé.Martin Griffiths a rappelé que « l’appel (de fonds) d’urgence pour Ghaza s’élevait à 1,2 milliard de dollars » mais que « jusqu’ici nous avons reçu environ 132 millions de dollars ».

Agression contre le peuple palestinien : le Président Abbas appelle l’UE à faire pression sur l’entité sioniste

Le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, a appelé l’Union européenne (UE) à faire pression sur les autorités de l’occupation sionistes pour qu’elles arrêtent leurs agressions contre le peuple palestinien à Ghaza et en Cisjordanie occupée, lors de sa rencontre vendredi à Ramallah avec Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.Durant cette rencontre, le président Abbas a exhorté l’UE à « faire pression sur les autorités d’occupation pour qu’elles mettent fin à leur agression continue contre le peuple palestinien », d’après l’agence de presse palestinienne, Wafa. En outre, il a appelé à l’accélération de l’acheminement de l’aide humanitaire à Ghaza et exigé la fin des attaques des forces d’occupation et des colons terroristes contre les Palestiniens en Cisjordanie, y compris à El-Qods occupée.Le président Abbas a réitéré « son rejet sans équivoque du déplacement des Palestiniens de Ghaza ou de Cisjordanie, y compris El-Qods occupée ». Il a également souligné « la nécessité urgente d’une intervention internationale pour débloquer les fonds de dédouanement palestiniens actuellement retenus » par l’occupant sioniste, selon Wafa.M. Abbas a souligné aussi qu’il n’y a pas de solution sécuritaire ou militaire pour Ghaza, et que celle-ci fait partie intégrante de l’Etat de Palestine. En outre, le président palestinien a affirmé que « la sécurité et la paix ne peuvent être obtenues qu’en mettant fin à l’occupation (sioniste) des terres palestiniennes ». Il a ainsi appelé l’Union européenne et ses Etats membres, qui soutiennent la solution à deux Etats fondée sur la légitimité internationale, à « reconnaître l’Etat de Palestine avec El-Qods-Est pour capitale et à lui accorder une adhésion à part entière aux Nations unies ».Au moins 11.660 Palestiniens sont tombés en martyrs et environ 32.000 ont été blessés depuis le début de l’agression génocidaire de l’entité sioniste à Ghaza et en Cisjordanie occupée, le 7 octobre dernier, selon le ministère palestinien de la Santé.

5 martyrs dans une frappe contre le siège du « Fatah » dans le camp de réfugiés de Balata 

Le Croissant Rouge palestinien a annoncé vendredi que cinq palestiniens étaient tombés en martyrs et deux blessés dans une frappe contre un immeuble abritant un siège du Fatah dans le camp de réfugiés de Balata à Naplouse, en Cisjordanie occupée, a rapporté l’agence palestinienne Wafa.Selon l’administration du camp citée par l’agence, la frappe aérienne a touché un immeuble abritant un quartier général du Fatah. Le camp de Balata compte 24.000 habitant, selon l’ONU qui le gère. En Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par l’entité sioniste, environ 200 Palestiniens sont tombés en martyrs, tués par des colons et des soldats de l’occupation sioniste depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé

Bande de Ghaza : 26 Palestiniens tombent en martyrs dans une frappe contre trois immeubles résidentiels

26 Palestiniens sont tombés en martyrs samedi dans une frappe contre trois immeubles résidentiels de la ville, rapporte l’agence de presse palestinienne Wafa citant le directeur de l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le centre de la bande de Ghaza. Selon la même source, cette frappe aérienne, qui a eu lieu dans le quartier de Hamad, a également fait 23 blessés graves. Le nombre des martyrs s’est élevé vendredi soir à 12.000 Palestiniens dans les bombardements de l’occupation sioniste sur la bande de Ghaza depuis le début de l’agression le 7 octobre. Parmi les martyrs recensés à ce jour figurent 5.000 enfants et 3.300 femmes. En outre, 30.000 personnes ont été blessées. Le ministère de la Santé assure de son côté que des dizaines de corps jonchent les rues du nord de la bande de Ghaza et qu’il est impossible de les recenser à cause de l’intensité des frappes.

Un jeune Palestinien du camp de Jénine tombe en martyr des suites de blessures graves

Le ministère palestinien de la Santé a indiqué vendredi soir que le jeune, Jamal Mahmoud Abdel Rahman Masharqua (21 ans) du camp de Jénine, est tombé en martyr des suites de blessures graves qu’il a subies par les balles de l’occupation sioniste, il y a environ une semaine, rapporte l’agence palestinien de presse Wafa.Le nombre des martyrs s’est élevé vendredi soir à 12.000 Palestiniens dans les bombardements de l’occupation sioniste sur la bande de Ghaza depuis le début de l’agression le 7 octobre.Parmi les martyrs recensés à ce jour figurent 5.000 enfants et 3.300 femmes.En outre, 30.000 personnes ont été blessées. Le ministère de la Santé assure de son côté que des dizaines de corps jonchent les rues du nord de la bande de Ghaza et qu’il est impossible de les recenser à cause de l’intensité des frappes.Cité par l’agence de presse Wafa, le ministère a expliqué, dans son rapport quotidien sur l’agression, qu’il rencontre de grandes difficultés pour obtenir des données actualisées en raison de l’interruption des services de communication dans la bande de Ghaza.Il a ajouté que plus de 3.600 civils sont toujours portés disparus ou sous les décombres, dont 1.750 enfants.Sur le plan sanitaire, 202 personnels de santé et 36 personnels de la protection civile sont tombés en martyrs et plus de 200 membres du personnel médical ont été blessés depuis le 7 octobre. Plus de 60 ambulances ont également été attaquées par les forces sionistes, dont 55 ont été endommagées et mises hors service.Le ministère a indiqué que 26 des 35 hôpitaux de Ghaza et 52 des 72 cliniques de soins de santé primaires, soit plus des deux tiers, ont cessé de fonctionner en raison des dégâts causés par les bombardements sionistes ou du manque de carburant, précisant que les neuf hôpitaux restants fonctionnaient partiellement.

Agression sioniste contre Ghaza : la Nouvelle-Zélande apporte une aide humanitaire supplémentaire

Le gouvernement néo-zélandais va faire une contribution supplémentaire de 5 millions de dollars néo-zélandais (3 millions de dollars américains) pour soutenir la réponse aux besoins humanitaires urgents à Ghaza et en Cisjordanie, a annoncé samedi le Premier ministre Chris Hipkins. Cela porte à 10 millions de dollars néo-zélandais (6 millions de dollars américains) la contribution totale de la Nouvelle-Zélande à la réponse humanitaire à l’agression sioniste contre Ghaza. »La Nouvelle-Zélande est profondément attristée par la perte de vies civiles et la grave situation humanitaire résultant du conflit », a-t-il dit. Le pays océanien soutient fermement la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies adoptée jeudi, qui appelle à un accès total, rapide, sûr et sans entrave pour les agences humanitaires et leurs partenaires, ainsi qu’à faciliter la fourniture de biens et de services essentiels aux civils dans l’ensemble de la bande de Ghaza, a ajouté M. Hipkins. « Les agressions doivent cesser pour permettre l’acheminement urgent de l’aide humanitaire et du soutien à ceux qui en ont besoin. Toutes les parties doivent agir pour protéger les civils et permettre l’accès de l’aide humanitaire », a-t-il exhorté. Ce nouveau financement humanitaire comprend une contribution supplémentaire de 2,5 millions de dollars néo-zélandais (1,5 million de dollars américains) aux efforts du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).  

La Nouvelle-Zélande augmentera également son soutien au Programme alimentaire mondial (PAM), avec une contribution supplémentaire de 2,5 millions de dollars néo-zélandais (1,5 million de dollars américains) pour l’aider à fournir une aide alimentaire d’urgence et une assistance en espèces à plus de 764 000 personnes affectées.