Equipe nationale: Belmadi explique ses choix

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Les choses sérieuses commencent pour la sélection nationale qui a entamé hier son stage en prévision de ces deux premières rencontres dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

23 joueurs sont concernés par ce regroupement dont aucun nouveau. Visiblement, le coach national ne devrait plus changer d’effectif. A un ou deux éléments près, c’est ce même groupe qui prendra part également à la prochaine CAN en Côte d’Ivoire (13 janvier- 11 février 2024). C’est du moins ce qu’a laissé entendre Djamel Belmadi, lors de sa conférence de presse animée ce dimanche. Une conférence au cours de laquelle il a expliqué ses choix. Pour lui, «l’étau se resserre, on revient au nombre de joueurs qui nous sera alloué à la CAN à savoir 23 éléments (…) Nous avons effectué une grande révision de la liste. Certains disparaissent, d’autres reviennent », justifie-t-il. Ceux qui sont absents de la liste, sont tout simplement victimes de la concurrence, d’après lui. Cela dit, il n’écarte pas l’idée d’en rappeler quelques-uns. «Il reste un peu de temps avant d’arrêter la liste finale des joueurs qui seront retenus pour la prochaine CAN-2023 », dira-t-il à ce propos.En attendant, ce sont les deux matchs jeudi contre la Somalie au stade Nelson-Mandela de Baraki (17h00), et dimanche devant le Mozambique à Maputo (14h00), qui l’intéresse. Deux rendez-vous qui ne manquent pas d’importance et qu’il faudra prendre très au sérieux. Il est nécessaire de bien entamer les éliminatoires de la Coupe du monde pour ne pas donner de l’espoir à ses concurrents, sachant que les Verts sont largement favoris de leur poule. Le coach national a l’avantage de compter sur un groupe de qualité, l’un des meilleurs effectifs sur le Continent, avec lequel il a l’intention d’aller le plus loin possible. Son aventure commence cette semaine. Un véritable marathon attend Belmadi et ses poulains qui s’annonce rude et truffé de pièges. Il va falloir prendre toutes ses précautions et s’y préparer à l’avance.Justement le coach national n’est pas vraiment satisfait de la manière dont est gérée le stade de Baraki, le fief des Verts qui ne l’est pas encore.  » C’était prévu qu’on s’entraîne dessus mardi et la veille du match mercredi, mais ce n’est pas possible, au risque de l’endommager. Je ne veux pas polémiquer mais on est dans la même situation que celle d’Annaba. On nous a présenté le stade de Baraki comme étant celui de l’équipe nationale, mais on ne peut pas vraiment le dire, on n’y a joué qu’une fois », déplore-t-il.L’état du terrain est devenu un sujet récurrent chez le sélectionneur, on a du mal à lui trouver une solution durable. Pour la stabilité de l’équipe, il est primordial pour la nouvelle équipe dirigeante de la FAF de prendre en charge le problème et de le régler définitivement. C’est dans l’intérêt de tout le monde.

Ali Nezlioui