Agression contre Ghaza: Les Palestiniens sortiront plus forts et plus déterminés à poursuivre le combat

0
136

Les Palestiniens, qui font face à une agression sauvage de l’entité sioniste depuis le 7 octobre, notamment dans la bande de Ghaza, « s’en sortiront plus forts et plus déterminés à poursuivre le combat », a affirmé l’analyste politique tunisien, Ghazi Maâli.

La barbarie de l’entité sioniste « va davantage ancrer chez les Palestiniens les valeurs de la résistance et la vérité historique selon laquelle l’indépendance et la liberté s’arrachent et ne se donnent pas », a-t-il déclaré à l’APS. « Les Palestiniens s’en sortiront plus forts et plus déterminés à poursuivre le combat », a insisté Ghazi Maâli, avant de pointer le parti pris « flagrant » des Occidentaux quant au génocide que perpètre l’armée sioniste contre les Palestiniens à Ghaza et en Cisjordanie occupée.Ceci montre clairement leur véritable nature qui est en parfaite contraste avec leurs discours et les valeurs des droits de l’Homme qu’ils aiment défendre », a souligné l’analyste politique tunisien, ajoutant que l’entité sioniste est une entité colonialiste qui représente les intérêts collectifs de l’Occident.Il est donc naturel, selon son analyse, que les gouvernements occidentaux se considèrent comme partie intégrante de la bataille aux côtés des Sionistes et permettre à ces derniers d’atteindre leurs objectifs de commettre davantage de massacres. Commentant, dans le même ordre d’idées, l’intensification par l’entité sioniste de son agression contre le peuple palestinien, en dépit des appels des organisations internationales et d’une partie de la communauté internationale à un cessez-le-feu, M. Maâli a souligné que le dénommé chef du gouvernement de l’occupant « opte pour l’escalade délibérément, car il sait pertinemment que son avenir politique est dépendant de sa réaction et de l’ampleur de ses massacres contre les Palestiniens.

Plusieurs martyrs et blessés dans des raids de l’occupant sioniste pour le 32e jour consécutif

Les avions de guerre de l’armée d’occupation sioniste ont poursuivi, dans la nuit de lundi à mardi, pour le 32e jour consécutif, leurs raids et bombardements de maisons et de bâtiments dans diverses zones de la bande de Ghaza, faisant plusieurs martyrs et blessés parmi les Palestiniens. L’agence de presse palestinienne Wafa a rapporté qu' »au moins cinq citoyens, dont une femme, sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés après qu’un avion de l’occupation a visé, dans la nuit, une maison du camp de Shaboura à Rafah, au sud de Ghaza. »Par ailleurs, 8 personnes sont tombées en martyrs dans un bombardement qui a visé une maison dans la région de Ma’an, à l’est de Khan Younis, au sud de la bande de Ghaza.Des sources médicales ont rapporté qu’un bombardement visant un immeuble résidentiel dans le nord de la bande de Ghaza a fait un martyr et des blessés.L’aviation de guerre de l’occupation sioniste a ciblé, en outre, diverses zones du quartier de Tal Al-Hawa, à l’ouest de la ville de Ghaza, et a poursuivi ses intenses bombardements d’artillerie sur le quartier d’Al-Sudaniyah, au nord-ouest de la ville de Ghaza.Avant cela, les opérations de bombardement, avec des avions et de l’artillerie, étaient concentrées à proximité de l’hôpital Al-Qods, dans la région de Tal Al-Hawa, ainsi qu’au camp d’Al-Shati, à Al-Maghazi, dans lequartier d’Al-Zaytoun et à Beit Hanoun, dans les zones du nord de Beit Lahia et dans d’autres zones de la bande de Ghaza, faisant plusieurs martyrs et des blessés.Dans ce contexte, le Croissant-Rouge palestinien a déclaré que des avions de l’armée sioniste avaient ciblé les environs de l’hôpital Al-Qods avec deux missiles, appelant les organisations humanitaires à fournir rapidement une assistance et des fournitures de base au gouvernorat de Ghaza et à la région nord.     Des sources médicales s’attendaient à ce que le stock de carburant pour le générateur électrique de l’hôpital Al-Qods s’épuise dans les prochaines 48 heures, tandis que des sources à l’hôpital Al-Awda ont confirmé que le stock de carburant avait commencé à s’épuiser et atteindrait le niveau zéro dans les 30 heures.A noter que des sources à l’hôpital indonésien du nord de la bande de Ghaza ont déclaré qu’il restait 24 heures avant que l’hôpital ne s’arrête complètement en raison d’une panne de carburant, et que certains services vitaux de l’établissement étaient déjà fermés.

70% des habitants de Ghaza ont été déplacés par la force

Quelque 70% des habitants de la bande de Ghaza ont été forcés de quitter leurs maisons en raison de l’agression sioniste continue contre l’enclave palestinienne, ont indiqué mardi les autorités palestiniennes. « 70% des habitants de Ghaza (2,3 millions de personnes) ont été forcés de quitter leurs maisons en raison des bombardements et des raids de l’armée d’occupation », selon un communiqué intitulé « Chiffres et statistiques humanitaires effrayants » publié par les autorités palestiniennes. D’après le texte, « 30.000 tonnes d’explosifs ont été larguées sur la bande de Ghaza, avec une moyenne de 82 tonnes par kilomètre carré ».Le communiqué a souligné que les hôpitaux de la bande de Ghaza encore en service ont accueilli en moyenne un blessé par minute depuis le début de l’agression et 15 martyrs par heure.Toujours concernant les hôpitaux et les centres de soins primaires de la bande de Ghaza, 62% ont été fermés et sont effectivement hors service en raison des bombardements ou de la pénurie de carburant.En outre, « 50% des logements dans la bande de Ghaza ont été endommagés par les bombardements et les raids de l’armée d’occupation, et 10% des logements ont été complètement démolis ou sont devenus inhabitables », a-t-on indiqué.De même que « 33% des écoles de la bande de Ghaza ont été endommagées par les bombardements, et environ 9% d’entre elles sont hors service, tandis que 14% des mosquées de l’enclave ont été endommagées, et 5% d’entre elles ont été complètement détruites ».Depuis le 7 octobre dernier, l’armée d’occupation sioniste mène une agression sauvage   contre Ghaza et la Cisjordanie occupée, faisant au moins 10.165 martyrs et environ 27.000 blessés, selon un bilan toujours provisoire.

Destrution  massive des écoles ,mosquées ,églises , 12 hopitaux  et 222 000 logements endommagés

Le nombre de mosquées endommagées par les bombardements barbares de l’armée sioniste dans la bande de Ghaza s’élevait à 192, indiquent lundi soir les autorités palestiniennes locales. Salama Marouf, un responsable des médias à Ghaza, a déclaré lors d’une conférence de presse: « 192 mosquées ont été endommagées, dont 56 ont été complètement détruites par l’occupation, en plus de 3 églises visées par les bombardements ». « 13 établissements de santé ont été gravement endommagés et 16 hôpitaux et 32centres de santé ont été mis hors service », a-t-il ajouté.Il a poursuivi : « 222 000 logements ont été endommagés, 10 000 bâtiments ont été complètement démolis et 40 000 logements ont été complètement détruits par l’occupation, 222 écoles ont été également détruites (…) ».Depuis le 7 octobre, l’armée sioniste mène une « guerre destructrice » contre Ghaza, au cours de laquelle 10 010 Palestiniens sont tombés en martyrs, plus de 25 000 autres blessés.

Palestine occupée: des dizaines de colons sionistes prennent d’assaut la mosquée Al-Aqsa 

Des dizaines de colons sionistes extrémistes ont de nouveau pris d’assaut mardi l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa, à El-Qods occupée, rapporte l’agence de presse palestinienne, WAFA, citant des témoins. Selon les mêmes sources, les colons extrémistes ont envahi la sainte mosquée, et ont effectué des actes de provocation à proximité de la salle de prière d’Al-Rahma.L’incursion a eu lieu parallèlement au renforcement des procédures d’entrée, par les forces d’occupation, imposant ainsi des restrictions aux fidèles palestiniens.Troisième site le plus saint de l’islam, la mosquée Al-Aqsa subit des actes de profanation au quotidien par les colons et les agents de police sionistes. Ces actes visent à judaïser la ville d’El Qods, imposer une nouvelle réalité et changer l’identité culturelle de la ville sainte,en octobre dernier, plus de 1.000 colons extrémistes ont pris d’assaut la mosquée sainte, sous la protection des forces spéciales de l’occupation, portant le nombre total des colons ayant envahi les esplanades d’Al-Aqsa, à 49.168 en 2023, selon le département palestinien des relations publiques et médiatiques.

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, en visite au Moyen-Orient

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Volker Turk, a entamé mardi une visite de cinq jours au Moyen-Orient pour dialoguer avec des responsables gouvernementaux et la société civile sur les violations des droits de l’Homme qui ont lieu dans le contexte de l’escalade sioniste à Ghaza. « Cela a été un mois complet de carnage, de souffrances incessantes, d’effusion de sang, de destruction, d’indignation et de désespoir », a déclaré Turk dans un communiqué, soulignant que « les droits de l’Homme jouent un rôle central pour trouver une issue à ce tourbillon de douleur ».  Turk est arrivé au Caire mardi et se rendra mercredi à Rafah (point de passage avec l’Egypte, vers la bande de Ghaza assiégée), avant de se rendre jeudi à Amman, la capitale jordanienne, a indiqué son bureau.

Les habitants de Ghaza ont besoin d’un accès sûr à l’eau, au carburant et à la nourriture

Le porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Christian Lindmeier, a indiqué, mardi, que la population de Ghaza, qui subit d’intenses attaques de la part de l’entité sioniste, a besoin d’un accès sûr à l’eau, au carburant et à la nourriture, ainsi qu’aux services de santé.Rappelant que l’agression sioniste dure depuis un mois, Lindmeier a réitéré l’appel de l’OMS à « une pause humanitaire urgente afin d’alléger les souffrances » de la population palestinienne.Lindmeier a déclaré : « Des milliers de personnes meurent à Ghaza, tandis que ceux qui survivent souffrent de traumatismes, de maladies et du manque de nourriture et d’eau. Pour que les habitants de Ghaza puissent survivre, un accès sûr à l’eau, au carburant et à la nourriture, ainsi qu’aux soins de santé, est nécessaire ». Signalant qu’un total de 160 travailleurs de la santé sont morts à Ghaza, Lindmeier a noté que 16 d’entre eux ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions.Lindmeier a indiqué, en outre, que 102 attaques ont été menées par l’entité sioniste contre des centres de santé dans l’enclave  et 121 en Cisjordanie occupée.

Les accords d’Abraham et le silence des Arabes

Ces accords ne sont pas étranges à la situation dramatique que vit actuellement le peuple palestinien ,notamment dans la bande de Ghaza,ainsi  que le silence   des Etats Arabes face aux crimes de l’armée des sionistes contre les enfants palestiniens .Les accords d’Abraham sont deux traités de paix entre Israël et les Émirats arabes unis d’une part et entre Israël et Bahreïn d’autre part. Le premier, entre Israël et les Émirats arabes unis, est annoncé le 13 août 2020 par le président des États-Unis Donald Trump. Ils sont signés le 15 septembre 2020 à la Maison-Blanche à Washington, accompagnés d’une déclaration tripartite signée aussi par le président américain en tant que témoin. Ces accords sont prolongés par ceux avec le Soudan, et le Maroc.Ces accords témoignent d’une évolution stratégique des États du Golfe accentuant, dans le contexte géopolitique global du Moyen-Orient, la césure entre les États sunnites et l’Iran chiite, et traduisant la faiblesse des Palestiniens pour obtenir que se concrétise la solution à deux États — un État israélien et un État palestinien comprenant une partie de la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est — soutenue par la plus grande partie de la communauté internationale.Le 13 août 2020, le président américain, Donald Trump, annonce qu’Israël et les Émirats arabes unis normaliseront pleinement leurs relations diplomatiques et commenceront une coopération dans un large éventail de domaines, notamment le tourisme, l’éducation, la santé, le commerce et la sécurité. Le ministre d’État des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Anwar Gargash, confirme l’accord des Émirats arabes unis pour normaliser leurs relations avec Israël, affirmant que son pays voulait faire face aux menaces qui pèsent sur la solution à deux États, en particulier l’annexion des territoires palestiniens, et exhorter les Palestiniens et les Israéliens à revenir à la table des négociations. Il indique aussi qu’il ne pensait pas qu’il y aurait une ambassade à Jérusalem avant qu’il y ait un accord final entre les Palestiniens et les Israéliens. De son côté, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou déclare que l’annexion des territoires palestiniens est simplement en pause. Le 31 août, un « premier vol commercial El Al direct » entre Tel Aviv et Abou Dhabi permet à une délégation officielle américano-israélienne dirigée par Jared Kushner3 et dont fait partie le conseiller israélien à la sécurité nationale Meir Ben Shabbat, de rejoindre les Emirats arabes unis pour continuer les négociations4. Leur objectif est de chercher des moyens de renforcer la coopération dans plusieurs domaines (aviation, tourisme, commerce, santé, énergie, sécurité)5. Jamal al-Musharakh, directeur du département de planification des politiques du ministère des Affaires étrangères émirati déclare que son gouvernement avait reçu « l’assurance » qu’Israël ne progresserait pas dans son plan d’annexion de larges zones de la Cisjordanie.Le 11 septembre, le président américain Donald Trump annonce l’instauration de relations diplomatiques entre Israël et Bahreïn.Cérémonie de signature du traité entre les EAU et Israël.Le 15 septembre est organisée à Washington la cérémonie formelle de signature à laquelle se joint Bahreïn. Lors de cette cérémonie, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis remercie Netanyahou d’avoir « arrêté » les plans d’annexion de la Cisjordanie dans le cadre de l’accord alors que le Premier ministre israélien déclare par ailleurs que l’annexion est simplement « reportée » et qu’Israël n’y a « pas renoncé ».Les accords ont été rédigés par Jared Kushner, gendre de Donald Trump et organisateur de la cérémonie. Dans le contexte de la tenue de l’élection présidentielle américaine dans moins de deux mois, la Maison-Blanche publie le 15 septembre une déclaration qui affirme que ces accords sont le résultat des efforts diplomatiques du président Trump, et que la normalisation des relations d’Israël avec ses voisins va se poursuivre.Par ces accords, les Émirats arabes unis et Bahreïn sont les troisième et quatrième pays arabes, après l’Égypte en 1979 et la Jordanie en 1994, à normaliser leurs relations avec Israël11,2,12,13, et les premiers pays du golfe persique à le faire. D’un enjeu géopolitique important, cet accord acte notamment la suspension des plans d’annexion de territoires occupés en Cisjordanie. Cet accord fut établi grâce à d’intenses mais néanmoins discrètes tractations diplomatiques entre plusieurs États.Parallèlement à ces accords,. Cela montrerait que ces accords sont aussi l’aboutissement d’une coalition anti-iranienneToutefois, l’administration Biden suspend temporairement la vente des F35 aux Émirats en janvier 2021.Aujourd’hui,après l’invasion de Ghaza par l’armée sioniste et les crimes de guerre commises contre la population palestinnienne à Ghaza,plusieurs pays arabes sont prêts à sortir du statu quo. La World Policy Conference, qui vient de se tenir à Abu Dhabi, a fait entendre un langage nouveau de la part de certains acteurs du monde arabe « La question palestinienne est une question arabe », affirme ainsi Anwar Gargash, conseiller diplomatique de Mohammed ben Zayed, le président des Emirats arabes unis. « La stratégie d’endiguement de la question palestinienne en place depuis 20 ans a échoué », poursuit-il, alors que certains dirigeants arabes l’avaient accepté ces dernières années, allant jusqu’à signer (ce fut le cas des Emirats) les accords d’Abraham avec Israël.La première urgence du conseiller émirati : obtenir un cessez-le-feu humanitaire, aider les civils, contribuer à faire libérer les otages via une action diplomatique et humanitaire.