L’armée d’occupation sioniste poursuit son agression sauvage et barbare contre la population à Ghaza, n’épargnant ni femmes, ni enfants, ni vieillards.
Hier, au 22e jour de son agression contre l’enclave palestinienne, l’occupant sioniste, parallèlement à une coupure totale des télécommunications et d’internet, poursuit sa folie meurtrière sur une population complètement impuissante et devant le silence complice de la communauté internationale. Depuis l’aube, l’accent a été mis sur les bombardements d’artillerie, selon des médias qui ont précisé que les raids de l’armée d’occupation ont ciblé des bâtiments gouvernementaux, des habitations civiles et des terrains, causant un grand nombre de martyrs et de blessés.
Les médias ont rapporté que les bombardements étaient concentrés à proximité de l’hôpital Al-Shifa ainsi que l’hôpital indonésien, au centre de la bande de Ghaza, à l’aide de bombes incendiaires au phosphore, ce qui a été confirmé par des photos qu’ils ont publiées. Le bilan provisoire des massacres perpétrés par les forces sionistes contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée s’établit à 7.415 martyrs, dont plus de 3.000 enfants et 1.700 femmes, et 20.517 blessés. En outre, quelque 1.600 corps de martyrs sont toujours sous les décombres.
Pendant ce temps, l’organisation Human Rights Watch (HRW) a averti que la coupure des communications et de l’Internet dans la bande de Ghaza, qui fait l’objet depuis le 7 octobre d’agressions sionistes barbares, pourrait dissimuler des atrocités de masse. Déborah Brown, responsable de l’ONG, a déclaré dans un communiqué que l’absence d’information pouvait servir de couverture pour les atrocités massives et contribuer à l’impunité pour les violations des droits de l’homme commises par les forces de l’occupation sioniste Pour sa part, l’ONG Amnesty International (AI) a affirmé que l’organisation a perdu la communication avec ses employés à Ghaza.
L’ONG a souligné que cette coupure de communication signifie qu’il sera de plus en plus difficile d’obtenir des informations et des preuves nécessaires concernant les violations des droits de l’Homme et les crimes de guerre commis par l’entité sioniste contre les civils palestiniens à Ghaza, et d’entendre directement ceux qui sont victimes de ces violations.
De son côté, le service « NetBlox », qui surveille la connexion Internet, a évoqué « l’effondrement des communications dans la bande de Ghaza ». Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), plusieurs agences des Nations unies ont perdu le contact avec leurs équipes à Ghaza.
Le Croissant-Rouge palestinien a également annoncé avoir perdu le contact avec son centre d’opérations et toutes ses unités dans la bande de Ghaza, à cause des autorités (sionistes) qui ont coupé les communications radio, cellulaires et Internet. Le Croissant-Rouge a ajouté que cela affecte le numéro central d’urgence 101 et entrave l’accès des ambulances aux blessés, alors que les raids sionistes se poursuivent sans répit dans l’enclave palestinienne.
L’Algérie a poursuivi, sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l »envoi d’aides humanitaires à destination de Ghaza dont la population subit depuis près de trois semaines une agression sauvage et barbare de l’armée de l’occupation sioniste. Ces aides qui ont été acheminées via le terminal de Rafah, à travers un pont aérien composé de plusieurs avions relevant des Forces aériennes de l’Armée nationale populaire (ANP), avait débuté dimanche deernier à partir de la base aérienne de Boufarik (Blida) et va s’étaler sur plusieurs jours. L’Algérie avait décidé, sur instruction du président de la République, d’envoyer en urgence d’importantes aides humanitaires vers l’Aéroport El-Arich, en République arabe d’Egypte, pays frère, pour les introduire dans la bande de Ghaza via le terminal de Rafah.
Ces aides sont constituées de produits alimentaires et médicaux, de vêtements et de tentes qui seront acheminés via un pont aérien composé de plusieurs avions relevant des Forces aériennes de l’ANP. Ces aides urgentes expriment l’engagement de solidarité inconditionnelle et illimitée de l’Algérie, dirigeants et peuple, envers le peuple palestinien frère, victime de l’agression continue notamment dans la bande de Ghaza, perpétrée par les forces de l’occupation sur fond d’un blocus total et inique. Pour rappel, plusieurs partis politiques et organisations de la société civile avaient appelé le peuple algérien à sortir dans le cadre de marches populaires à travers toutes les wilayas du pays, en soutien au peuple palestinien frère, victime des massacres perpétrés par l’occupation sioniste, et en consécration de la position constante de l’Algérie, Etat et peuple, en faveur de la juste cause palestinienne.
Les participants à ces marches populaires massives ont affiché leur soutien absolu à la position immuable de l’Etat algérien en soutien à la cause palestinienne et aux revendications pour lesquelles a plaidé le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune dans les fora internationaux, en vue de défendre le droit du peuple palestinien.
Dans un communiqué conjoint, rendu public au terme de la marche organisée à Alger, les participants représentants de partis politiques et de la société civile ont affirmé « leur soutien absolu à la position immuable de l’Etat algérien, en soutien à la cause palestinienne et en appui à son peuple résilient dans sa résistance et sa lutte pour ses droits légitimes à l’établissement d’un Etat indépendant, avec Al-Qods pour capitale ». Les participants ont, également, exprimé leur soutien aux revendications pour lesquelles a plaidé le président de la République dans les fora internationaux, en vue de « défendre le droit du peuple palestinien et lutter contre l’injustice exercée sur lui par l’occupant sioniste qui n’a épargné ni humains, ni terres, ni lieux saints, en faisant fi des us, lois et décisions de la légalité internationale, dans le contexte d’un silence international assourdissant, de plus de sept décennies ». Ils ont, en outre, mis l’accent sur « l’adhésion du peuple algérien aux positions de son Etat, de sa politique étrangère et de ses positions immuables qui honorent la cause palestinienne », se félicitant de « ses choix qui rejettent le complot ourdi contre cette juste cause ».
Pour les participants à ces marches, « le peuple algérien qui a mené sa Glorieuse Révolution, en vue de s’affranchir du joug colonial, et qui a consenti d’immenses sacrifices, se dresse aujourd’hui en un seul homme pour scander d’une voix unifiée que la Palestine est la cause centrale de l’Algérie ».
Dans le même contexte, les foules ont exprimé « leur ferme condamnation et dénonciation de l’agression sioniste, de la guerre d’extermination systémique et des massacres hideux contre nos frères palestiniens », affichant leur rejet de « toute solution qui perpétue les politiques de déplacement », tout en appelant à « trouver une solution définitive à la question palestinienne, en permettant au peuple palestinien d’exercer son droit à l’indépendance et à l’établissement de son Etat indépendant, avec Al-Qods pour capitale, conformément à la légalité internationale ». Ils ont également exhorté la communauté internationale à « assumer ses responsabilités pour mettre immédiatement fin à l’agression barbare contre nos frères en Palestine, assiégés dans la bande de Ghaza », jugeant impératif « d’ouvrir des couloirs humanitaires pour assurer les secours et l’acheminement des aides ».
Les participants aux marches ont appelé la Cour internationale (CIJ) et des organisations des droits de l’Homme à « examiner les graves violations du droit international humanitaire et des us internationaux commis contre le peuple palestinien », exprimant leur « rejet de la logique de la duplicité occidentale dans le traitement des crises et des guerres ».
T. Benslimane