Dans un message qu’il a transmis à son homologue français, Emmanuel Marcron à l’occasion de du 14 juillet, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a réitéré sa pleine disponibilité et sa volonté résolue à œuvrer à la consolidation de la coopération entre l’Algérie et la Frances et de la porter à la hauteur de la dimension humaine et du partenariat d’exception que les deux pays ont décidé d’édifier ensemble.
Le chef de l’Etat s’est dit également « convaincu » que, sous l’impulsion commune, ce partenariat d’exception entre les deux pays « saura progresser encore vers une exemplarité féconde dans la réconciliation des mémoires, autour d’une amitié raffermie et d’un co-développement réussi dans l’intérêt mutuel des deux peuples ».
Le président Abdelaziz Bouteflika s’est, en outre, félicité du « dialogue sincère et substantiel que nous avons déjà noué depuis votre accession à votre haute fonction, non seulement sur l’avenir des relations entre nos deux pays, mais aussi sur les questions ayant trait à la paix et à la sécurité dont les défis et les menaces nous commandent, plus que jamais, de conjuguer nos efforts contre le terrorisme abject, ennemi de toutes les civilisations et de toute l’humanité, et pour réaliser les objectifs de stabilité et de progrès auxquels nous aspirons notamment dans notre espace méditerranéen ainsi que dans la région du Sahel ».
Emmanuel Macron doit effectuer prochainement une visite d’Etat en Algérie au cours de laquelle il évoquera avec le président Bouteflika les relations bilatérales et d’autres questions régionales et internationales d’intérêt commun.
Les relations algéro-françaises, faut-il le souligner, ont commence à changer de paradigme en passant d’un modèle fondé sur une logique commerciale à celui basé sur une logique de coopération, en travaillant ensemble sur les fondamentaux de la croissance, en l’occurrence la formation, la recherche, l’innovation, la coproduction et le développement local du territoire. Il s’agit d’un travail de long terme qui se fait dans la durée et dans le cadre d’une relation de confiance.
Dans ce cadre, le gouvernement algérien avait affiché sa disponibilité à faciliter les investissements dans le marché algérien, à travers des mesures concrètes visant à encourager l’investissement et le partenariat et améliorer le climat des affaires.
Il avait estimé que le niveau actuel des échanges entre l’Algérie et la France présente un formidable potentiel humain et matériel qui laisse entrevoir des perspectives très prometteuses pour la coopération et la relation économique bilatérale.
Il avait estimé que le niveau actuel des échanges entre l’Algérie et la France présente un formidable potentiel humain et matériel qui laisse entrevoir des perspectives très prometteuses pour la coopération et la relation économique bilatérale.
Selon les données officielles, les échanges commerciaux entre l’Algérie et la France avaient totalisé plus de 10 milliards de dollars en 2016 et la France reste le deuxième fournisseur de l’Algérie et son troisième client. Pour les responsables algériens, le modèle entrepreneurial français correspond aux besoins de l’économie nationale, notamment pour bâtir des projets rentables et mutuellement bénéfiques.
La tenue de plusieurs sessions du Comité mixte économique algéro-français avait permis la signature de nombreux accords bilatéraux, confirmant ainsi la poursuite de l’élan politique dans les relations bilatérales, insufflé par l’échange de visites au plus haut niveau.
La partie française avait qualifié le partenariat entre les deux pays de « dynamique et ambitieux avec moins de difficultés liées aux contentieux ».
Les responsables français ont réaffirmé, à maintes occasions, la volonté des entreprises de leur pays de s’installer en Algérie pour élargir le champ de coopération entre les deux pays, soulignant qu’ils veulent avoir une base algéro-française d’exportation vers le Maghreb et l’Afrique.
Au plan politique, les deux pays avaient convenu de renforcer leur coopération institutionnelle et d’approfondir le dialogue géopolitique en vue de construire, à long terme, une relation fondée à la fois sur des stratégies durables et de co-développement, respectueuses des intérêts de chacun et une nouvelle ambition pour l’espace méditerranéen.
Les deux parties ont souligné que la diplomatie parlementaire fait désormais partie intégrante de la relation bilatérale, affirmant qu’elle témoigne de la vitalité de la relation entre les deux pays et du degré de confiance atteint pour aborder l’ensemble des sujets.
Le dialogue politique entre les deux pays s’est considérablement consolidé et des avancées notables ont été enregistrées dans de nombreux domaines.