La facture d’importation des produits pharmaceutiques a augmenté de plus de 8% au cours des neuf premiers mois de 2016 par rapport à la même période de l’année 2015. Durant cette année les importations avaient atteint les 1,96 milliard de dollars, pour un volume global de près de 27 000 tonnes, soit une baisse de 22% rapport à 2014.
Ainsi, selon le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis), entre début janvier et fin septembre 2016, la valeur des importations de ces produits s’est élevée à «1,49 milliard de dollars (md usd), contre 1,38 md usd à la même période de 2015», soit une hausse de 8,17%. Les quantités importées, ont quant à elles, reculé de 5,7%. Elles se sont établies à «18 000 tonnes (t) contre 19 090 t» entre les deux périodes de comparaison. Par catégorie de produits, la facture des médicaments à usage humain s’est chiffrée à «1,4 md usd contre 1,31 md usd (+7,25%)», pour des quantités importées de seulement 16 049 t. Ces dernières sont en baisse de 7,71% par rapport à l’année précédente alors s’établissant à 17 391. Les importations ont atteint près de 25,2 millions usd (528,2 t) contre 21,94 millions usd (517,5 t), pour les médicaments à usage vétérinaire. Soit des hausses tant en valeur qu’en volume atteignant respectivement, 14,76% et 2,06%. S’agissant des produits parapharmaceutiques (pansements adhésifs, gazes, réactifs…), leur importation a coûté «60,35 millions usd pour des quantités de 1.423,3 t contre 45,97 millions usd 1.181,3 t. Idem pour cette catégorie, il a été constaté des hausses de 31,3% en valeur et de plus de 20% en volume. Il importe de rappeler que la facture d’importation des produits pharmaceutiques a augmenté de plus de 10% sur les huit premiers mois de l’année 2016 par rapport à la même période de l’année 2015. Etant donné que l’Algérie figure comme pays fabricant de médicaments il a été décidé de réduire l’enveloppe des importations. C’est dans ce cadre qu’un arrêté ministériel publié en décembre 2015 est venu fixer la liste des produits pharmaceutiques à usage humain et des matériels médicaux fabriqués en Algérie qui sont interdits à l’importation. Le texte met en évidence 357 médicaments composés de comprimés, crèmes et pommades dermiques, solutions injectables, suppositoires, pommades ophtalmiques et de sirop, fabriqués localement, mais tout de même importés. S’y ajoute également une liste de onze matériels médicaux, pour n’en citer que quelques-uns, il s’agit des seringues, compresses et bandes de gaze et la bicarbonate de soude pour dialyse.
A.D.