Le SG de l’ONU Antonio Guterres a condamné «avec force» le bombardement de l’aviation sioniste d’un hôpital de Ghaza et s’est dit mardi soir «horrifié» par les «centaines de palestiniens tués». Mon cœur est avec les familles des victimes.
«Les hôpitaux et le personnel médical sont sous la protection du droit humanitaire international», a tonné le secrétaire général des Nations unies sur son compte X, anciennement Twitter. Un bombardement de l’aviation sioniste, mardi, d’un hôpital de Ghaza où s’étaient réfugiées des dizaines de familles a fait au moins 500 martyrs et des centaines de blessés, rappelle-t-on.
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réunit en urgence
A la demande de la Russie et des Emirats arabes unis, le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra mercredi une réunion d’urgence après un tir meurtrier de l’occupant sioniste sur un hôpital à Ghaza. «La Russie et les Emirats arabes unis ont demandé la tenue d’une réunion publique urgente du Conseil de sécurité des Nations unies dans la matinée du 18 octobre en raison de la frappe sioniste sur un hôpital de Ghaza», a déclaré sur Telegram l’ambassadeur adjoint russe à l’ONU, Dmitri Polianskiï. Cette réunion aura lieu mercredi à 14h00 GMT, selon l’ONU. Un projet de résolution rédigé par la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU, pour un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, théâtre depuis le 7 octobre d’une agression sioniste barbare, n’avait pas réussi, mardi, à obtenir le minimum requis de 9 voix parmi les 15 membres du Conseil. Le texte appelle à un «cessez-le-feu humanitaire immédiat, durable et pleinement respecté» et à un accès humanitaire «sans entrave» à la bande de Ghaza en état de siège. Le projet de résolution a reçu 5 voix pour et 4 contre, tandis que 6 membres se sont abstenus lors du vote. La Russie, la Chine, les Emirats arabes unis, le Gabon et le Mozambique ont voté en faveur de la résolution, tandis que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et le Japon ont voté contre, et que l’Albanie, le Brésil, le Ghana, Malte, la Suisse et l’Equateur se sont abstenus. Le représentant permanent de la Russie auprès du Conseil de sécurité, Vasily Nebenzia, a déclaré : «Nous regrettons que le Conseil reste l’otage de l’égoïsme des délégations occidentales. Notre projet de cessez-le-feu humanitaire à Ghaza a été soumis au vote et il a atteint son objectif». «Nous sommes profondément préoccupés par la catastrophe humanitaire sans précédent à Ghaza», a ajouté Nebenzia. Pour sa part, le représentant palestinien auprès des Nations unies, l’ambassadeur Riyad Mansour, a déclaré que «ce qui se passe à Ghaza n’est pas une opération militaire, mais plutôt une attaque et un massacre contre des civils innocents», soulignant que l’occupant sioniste «a tué des familles entières à Ghaza, et a également tué plus d’un millier d’enfants palestiniens au cours de cette agression». Il a ajouté que le système de santé à Ghaza s’est complètement effondré à la suite des raids sionistes et du siège imposé aux habitants de l’enclave palestinienne. Le diplomate palestinien a en outre souligné qu’il n’est jamais permis de tuer des civils et que le droit international doit être respecté, soulignant la nécessité de mettre fin à l’agression contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, de permettre le passage de l’aide humanitaire et de mettre fin aux déplacements forcés.
Le chef de l’OMS condamne le bombardement par l’entité sioniste d’un hôpital de Ghaza ayant fait plus de 500 martyrs
Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a condamné, mardi, le bombardement par l’aviation sioniste d’un hôpital dans la bande de Ghaza ayant fait, selon un bilan provisoire, plus de 500 martyrs et des centaines de blessés, et exigé une protection immédiate pour les personnes et les installations de santé. «L’OMS condamne fermement l’attaque sur l’hôpital Al Ahli Arab», a posté sur le réseau X (anciennement Twitter) Tedros Adhanom Ghebreyesus. «Les premiers rapports font état de centaines de morts et de blessés», a indiqué M. Tedros. «Nous appelons à la protection immédiate des civils et des installations de santé, et à l’annulation des ordres d’évacuation». Des dizaines de milliers de personnes se sont regroupées dans l’enceinte des hôpitaux débordés de Ghaza, dans l’espoir de se mettre à l’abri des bombardement de l’armée de l’entité sioniste. L’OMS réclame en outre le rétablissement de l’eau et de l’électricité dans la bande de Ghaza, ainsi que des conditions permettant «l’acheminement immédiat et sûr de nourriture, de fournitures médicales et d’autres formes d’aide humanitaire», a ajouté son chef. Plus tôt, en début de soirée, l’agence palestinienne d’information Wafa avait rapporté que 500 martyrs et blessés ont été recensés suite à des frappes de l’aviation sioniste ayant ciblé l’hôpital Al Ahly Arabi dans le quartier d’Al Zaytoun, à Ghaza. De son côté, le ministère de la Santé palestinien a fait état de «centaines de martyrs», dans un bombardement ayant ciblé l’hôpital, signalant que des centaines de personnes étaient encore sous les décombres.
Ghaza à feu et à sang, l’entité sioniste poursuit ses crimes de nettoyage ethnique
Le peuple de Ghaza est en train de subir un génocide sous les yeux de la communauté internationale, alors que l’occupant sioniste poursuit sans répit ses agressions barbares dans l’enclave palestinienne où il a bombardé, mardi soir, un hôpital, provoquant «une grande tragédie» lors de laquelle des centaines de martyrs ont été dénombrés. Depuis le lancement de l’agression le 7 octobre, les atrocités sionistes s’intensifient dans la bande de Ghaza, causant des milliers de martyrs et de blessés, sans compter les innombrables dégâts matériels, au moment où les grandes puissances enchaînent les réunions sans parvenir à l’arrêt de cette dangereuse escalade, malgré moult appels dans ce sens à travers le monde pour soulager la population ghazaouie. Ainsi, la situation demeure explosive à Ghaza où une frappe de l’aviation de guerre sioniste contre l’hôpital Al Ahly Arabi dans le quartier d’Al Zaytoun, où s’étaient réfugiées des dizaines de familles palestiniennes, a fait, mardi soir, au moins 500 martyrs et des centaines de blessés palestiniens, selon un bilan provisoire donné par le ministère palestinien de la Santé. «Grande tragédie», «nettoyage ethnique», «crime de guerre», «crime contre l’humanité», «terrorisme d’Etat», «génocide», «violation des droits humains», sont, entre autres, les termes utilisés par de nombreux pays et organisations, notamment dans le monde arabe, pour condamner le bombardement de l’hôpital, décrit comme l’une des atrocités les plus effroyables de l’histoire moderne. Face à ce nouveau bain de sang, le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, a déclaré : «Nous n’autoriserons pas une nouvelle catastrophe au XXIe siècle, et nous n’accepterons pas que notre peuple soit à nouveau déplacé», en référence à la Nakba de 1948. Et d’insister : «Le Conseil de sécurité doit assumer ses responsabilités et prendre l’initiative de publier une résolution pour condamner ce crime et mettre immédiatement fin à l’agression» sioniste à Ghaza. Un appel similaire a été lancé par son Premier ministre Muhammad Shtayyeh : «Le massacre de l’hôpital commis par les forces d’occupation est un crime horrible qui s’inscrit dans le cadre de la guerre génocidaire contre le peuple palestinien». Le Premier ministre palestinien a appelé le Conseil de sécurité à mettre fin à l’horrible guerre contre le peuple palestinien et a tenu les Nations unies et les pays soutenant l’entité sioniste «pleinement responsables de ce crime».
Le Conseil de sécurité s’est réunit ce mercredi
De son côté, le représentant permanent de l’Etat de Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a appelé lui aussi le Conseil de sécurité de l’ONU à assumer ses responsabilités et à intervenir de toute urgence pour instaurer un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza. Dans la foulée du bombardement de l’hôpital de Ghaza, la Russie a appelé à une réunion d’urgence, mercredi, du Conseil de sécurité de l’ONU, par la voix de l’ambassadeur adjoint russe à l’ONU, Dmitri Polianskiï. En réponse à cette demande, le Conseil de sécurité s’est réunit ce mercredi une réunion d’urgence à 14h00 GMT, selon l’ONU. Cette réunion intervient au lendemain de l’échec de l’adoption au Conseil de sécurité d’un projet de résolution rédigé par la Russie pour «un cessez-le-feu humanitaire immédiat, durable et pleinement respecté» et à un accès humanitaire «sans entrave» à la bande de Ghaza, en état de siège complet. Le projet de résolution a reçu 5 voix pour et 4 contre, tandis que 6 membres se sont abstenus lors du vote. Un minimum de 9 voix parmi les 15 membres du Conseil était requis pour l’adoption du texte. Réagissant à cet échec, le représentant permanent de la Russie auprès du Conseil de sécurité, Vasily Nebenzia, a dit «regretter» que le Conseil «reste l’otage de l’égoïsme des délégations occidentales». Dans l’attente des résultats de la réunion du Conseil de sécurité, la situation à Ghaza est désormais «incontrôlable», faute d’une aide humanitaire pourtant prête à être acheminée, selon le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus. «Chaque seconde où nous attendons l’aide médicale, nous perdons des vies», a déploré, mercredi, M. Tedros, soulignant que les fournitures médicales étaient bloquées depuis quatre jours à la frontière entre l’Egypte et Ghaza. La veille, le porte-parole de la Fédération international des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), Tommaso della Longa, a déclaré que Ghaza était victime d’une «catastrophe» en raison du blocus sioniste imposé depuis 2007, et de l’intensification des attaques contre cette ville. 3300 martyrs et plus de 13 000 blessés à Ghaza La ministre palestinienne de la Santé, Mai al-Kaila a annoncé, mercredi, que le bilan des victimes de l’agression sioniste à Ghaza s’est alourdi à environ 3300 martyrs et plus de 13 000 blessés. Lors d’une conférence de presse tenue à Ramallah, la ministre de la Santé, a affirmé que les chiffres sont approximatifs en raison de la situation catastrophique dans la Bande de Ghaza et la poursuite des bombardements. «Il existe une grave pénurie de médicaments dans la Bande de Ghaza et un problème majeur d’accès aux hôpitaux. Les coupures d’eau et la détérioration du système d’égouts augmentent le risque de propagation de maladies transmissibles», a-t-elle ajouté. La responsable palestinienne a condamné le bombardement des forces de l’entité sioniste de «l’hôpital Mamadani» mardi. «Nous confirmons que l’entité sioniste est impliqué dans le massacre de l’hôpital et ne pourra pas se décharger de la responsabilité qui en découle», a-t-elle lancé. La situation demeure explosive à Ghaza où une frappe de l’aviation de guerre sioniste contre l’hôpital Al-Ahly Arabi «Mamadani» dans le quartier d’Al Zaytoun, où s’étaient réfugiées des dizaines de familles palestiniennes, a fait, mardi soir, au moins 500 martyrs et des centaines de blessés palestiniens, selon un bilan provisoire donné par le ministère palestinien de la Santé.