Equipe nationale: Quand la FAF ne répond pas

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La situation de vacuité dans laquelle se trouve la FAF impacte immanquablement sur la bonne marche de la sélection nationale et sa sérénité.  L’absence du président, censé veiller sur le bon déroulement du stage et de son planning est rédhibitoire, sachant que les subordonnés ne sont pas en mesure d’assurer certaines tâches en amont, comme n’a pas manqué de le souligner le coach national.

«C’est important qu’il y ait un pilote dans l’avion. On n’aurait peut-être pas eu ce qu’on est en train de vivre là », a regretté Djamel Belmadi à son arrivée à Constantine. Le fait de quitter son camp de base sous la contrainte et songer à effectuer son stage à l’étranger a irrité le coach national qui ne comprend pas pourquoi l’entretien des terrains d’entraînement de Sidi Moussa n’a pas été assuré convenablement. Il déplore aussi le mauvais état du gazon au niveau du stade du 19-Mai 56 devant abriter demain jeudi la rencontre des Verts contre la Tanzanie comptant pour la sixième et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2023. Il faut dire que le souci des terrains gazonnés est récurrent chez nous. Est-ce un problème de compétences ou de moyens, ou les deux à la fois ? On ne comprend pas pourquoi dans d’autres pays qui se trouvent sous la même latitude que nous, le problème ne se pose pas. On ne comprend pas non plus pourquoi ailleurs un terrain gazonné est remplacé en l’espace de 15 jours, alors que chez nous ça peut durer des mois (voir le cas du stade du 5-Juillet). Des questions qui reviennent inlassablement sans qu’aucun technicien ne parvienne à nous expliquer le pourquoi du comment.

C’est aussi compliqué que ça ?

Il reste que cette situation d’abandon, notamment durant la période estivale, doit interpeller les responsables surtout que l’Algérie aspire à organiser la prochaine CAN. Ce genre de problèmes risque de porter un coup fatal à la candidature algérienne. Si ce n’est pas déjà le cas. En tout cas, on est loin des normes exigées par les instances internationales. Belmadi a toutes les raisons du monde de s’insurger contre ces négligences qui perturbent le travail et la concentration de son équipe. Heureusement que les Verts ne préparent pas une échéance importante ou capitale durant cette période. N’empêche que la leçon doit être retenue pour les prochains regroupements. D’autant que les joueurs ont besoin de retrouver leur cadre habituel et leur zone de confort pour bien se focaliser sur leurs objectifs. Ces changements contraignants n’augurent rien de bon. L’équipe nationale est l’affaire de tous. (C’est un travail collectif et collégial, tout le monde doit assumer convenablement sa part du boulot. Il est primordial aussi d’élire rapidement un nouveau président de la FAF ayant de la poigne et du charisme en étant aussi à l’écoute des moindres désirs du sélectionneur.

Ali Nezlioui