En dépit des très fortes chaleurs: Les écoles coraniques font le plein

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Pendant les vacances d’été, les écoles coraniques connaissent une forte affluence d’enfants venus pour apprendre et mémoriser les versets du Saint Coran. Les parents, eux, trouvent leur compte. D’une part, leurs chérubins apprennent la langue et, d’autre part, ils peuvent vaquer tranquillement à leurs occupations quotidiennes.

La mosquée Cheikh El Fadhil-El Ourthilani de  la Copemad, à Aïn Benian, accueille quotidiennement des enfants des différents quartiers de cette localité. Pour certains parents, les écoles coraniques sont des espaces éducatifs qui aident leurs progénitures à apprendre, à mémoriser, à mieux prononcer les mots et à maîtriser la langue arabe. De ce fait, ils sont nombreux à estimer que ces espaces «éduquent et guident les candidats» sur le bon chemin et les protègent des maux sociaux. «C’est un passe-temps bénéfique qui éloigne des écrans digitaux surtout», estime un père de famille qui venait de déposer ses deux fillettes à ladite mosquée. Pour sa part, l’enseignant bénévole confirme que la demande des parents est intense pendant les vacances, raison pour laquelle un petit groupe d’enseignants a été mobilisé par la mosquée pour encadrer les enfants et les accompagner à mémoriser le Coran. «Les enfants sont répartis en groupes, ceux de 4 à 9 ans et ceux de 10 à 13 ans, ils assistent aux cours, suivent le programme de la session spéciale été et commencent à apprendre avec leur enseignant», explique-t-il. En effet, selon le même responsable, il s’agit d’un programme qui répond aux attentes des parents et est conforme au niveau de chaque enfant pour assurer un bon apprentissage dans un cadre agréable. Le programme s’appuie dans l’ensemble sur l’explication et la définition de certains mots et des sens des versets coraniques, avant de passer à la phase de l’assimilation et de la mémorisation. «Cette démarche est reconduite aussi pendant l’année scolaire, en dehors des horaires de l’école, notamment pour les enfants en bas âges. D’ailleurs, nous avons une cinquantaine d’enfants scolarisés qui viennent à l’école coranique et une trentaine d’enfants qui n’ont pas encore franchi le seuil de l’école», dit-il. «Nous avons a remarqué ces dernières années que la demande d’apprentissage du Saint Coran chez les filles est très élevée», fait-il remarquer. Il en est de même à la mosquée Khaled-Ibn El Walid au quartier «Îlot» à El Djemila dans la même commune, où une session a été ouverte pour l’apprentissage et la mémorisation de versets coraniques aux enfants en vacances scolaires. «Enseigner le Coran aux enfants développe leurs facultés et rend leur langue et leur parler fluides», se félicite une enseignante chargée de la session du mois d’août. Elle souligne que les écoles coraniques, en plus d’apporter une valeur ajoutée aux enfants dans le domaine éducatif et de les rapprocher du Livre Saint, les protègent des divers fléaux sociaux qui constituent une véritable menace, notamment dans les cités. Pour cette raison, elle invite les parents à y inscrire leurs enfants « pour leur assurer une meilleure éducation et aussi une bonne vigilance ».