Oran: Une rencontre de jeunes entrepreneurs le 7 septembre prochain

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Une rencontre réunissant des entrepreneurs, investisseurs, employés, employeurs et coachs de multiples secteurs et surtout de jeunes entrepreneurs et porteurs de projets, est prévu pour le 7 septembre prochain à Oran, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Il s’agit d’une rencontre qui réunira une cinquantaine de participants de différents domaines, comme l’agro-alimentaire, les services, la santé, l’industrie, l’e-commerce et le coaching, a fait savoir Zineb Dekkak, directrice de l’agence organisatrice Zed DigiDek. «Ce meet-up permet aux participants d’élargir leurs réseaux, de créer des partenariats et des opportunités sur place», a-t-elle souligné, expliquant que le meet-up, moins coûteux qu’un salon et plus intimiste pour tisser des partenariats, est un nouveau concept qui séduit les agences de l’évènementiel. «Nous espérons recevoir un nombre important de jeunes entrepreneurs, pour profiter des opportunités de rencontrer des experts dans divers secteurs, d’échanger et de créer des opportunités de partenariat sur place», souligne encore Mme Dekkak. Un programme de conférences sur le développement professionnel, le marketing et la gestion du stress au travail, sont également prévus au profit des jeunes entrepreneurs en marge de l’évènement, a-t-elle encore fait savoir.

Opération de recensement des agriculteurs touchés par la sécheresse

Dans le cadre des efforts visant à évaluer l’impact de la sécheresse sur le secteur céréalier, une opération de recensement des agriculteurs sinistrés a été lancée par la Direction des services agricoles de la wilaya d’Oran. Cette opération a été marquée par une réunion de travail tenue la semaine passée, où différents acteurs du domaine agricole étaient présents. Lors de cette réunion, plusieurs représentants ont pris la parole pour partager des informations essentielles sur la situation actuelle des agriculteurs touchés. La réunion a été marquée par la présence du secrétaire général de l’union des agriculteurs, la Chambre d’agriculture, la conservation des forêts, la Coopérative des céréales et des légumineuses et la Caisse nationale de mutualité agricole. Les participants ont mis en avant les défis techniques auxquels les agriculteurs sont confrontés en raison de la sécheresse persistante. Les informations spécifiques concernant les difficultés rencontrées sur le terrain et les mesures prises au niveau local pour apporter un soutien aux agriculteurs touchés ont été abordées. La réunion a souligné la nécessité d’une coordination étroite entre toutes les parties prenantes pour répondre de manière efficace aux défis posés par la sécheresse. Cette initiative collective reflète l’engagement des différentes parties prenantes à soutenir les agriculteurs touchés et à trouver des solutions pour surmonter cette période difficile. Pour rappel, une opération d’évaluation des cultures céréalières a été lancée le mois d’avril dernier par la commission technique composée de la direction des services agricoles, de la Chambre d’agriculture, de la Coopérative de céréales et légumineuses sèches et de la station régionale de protection des plantes. En effet, les cultures ont été touchées par le manque de pluviométrie, particulièrement la céréaliculture dite pluviale implantée dans le nord du pays (type d’agriculture qui dépend des précipitations pour son irrigation). Beaucoup de récoltes sont perdues, car ils n’ont pas suffisamment de retenues d’eau pour faire l’irrigation d’appoint. Les fellahs sont donc désemparés, subissant les contrecoups de la sécheresse. Les céréaliers sont les premières victimes de cette situation. Faire face à la pénurie d’eau est le souci majeur de plusieurs services. Pour pallier cette pénurie et mieux gérer la ressource en eau, une politique de subvention aux techniques modernes d’irrigation, économes en eau, comme le goutte-à-goutte, a été mise en place par l’Etat. Au début de sa mise en œuvre en 2000, le taux de subvention atteignait 100% du coût total de l’investissement. Mais peu d’agriculteurs ont adhéré à cette politique. A l’utilisation rationnelle de l’eau, il convient d’ajouter celle des engrais lesquels sont directement chargés dans l’eau distribuée par le système goutte-à-goutte. Bien sûr, avec un tel procédé de micro-irrigation et de ferti-irrigation, il en résulte une économie en termes de main-d’œuvre nécessaire. Les bienfaits se résument en un accroissement des rendements et une diminution des maladies cryptogamiques qui ont besoin d’humidité et de chaleur.

L. K.