Guerre en Ukraine: «La contre-offensive est sur le point de s’accélérer», assure Zelensky

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Volodymyr Zelensky a tenu à rassurer ses alliés, ce vendredi, lors d’une conférence sur la sécurité. La contre-offensive ukrainienne serait sur le point de «s’accélérer», a assuré le président ukrainien. Il participait au forum sur la sécurité d’Aspen, aux États-Unis, par visioconférence.

Oui, la contre-offensive patine. Mais cela ne serait qu’une question de temps. Le président ukrainien a tenu à rassurer ses alliés ce vendredi 21 juillet lors d’une conférence sur la sécurité qui se tenait à Aspen, aux États-Unis. Interrogé sur cette opération tant attendue et qui peine à donner des résultats, Volodymyr Zelensky a promis qu’elle était sur le point de «s’accélérer». La dynamique «est sur le point de changer» Il faut dire que la progression de la contre-offensive est «la question que tout le monde se pose», pour reprendre l’expression de Chrystia Freeland, la vice-Première ministre du Canada. Devant le public du forum sur la sécurité d’Aspen, auquel il participait en visioconférence, Volodymyr Zelensky a donc voulu revenir sur les raisons d’un tel ralentissement. Selon lui, les efforts des forces armées ukrainiennes ont été déployés trop tard. Ou du moins, plus tard qu’il ne l’espérait, en raison du manque de munitions, d’armements et de brigades correctement entraînées. Résultat, ce délai a permis à la Russie de consolider sa ligne de défense, de la renforcer, érigeant 800 km de fortifications, et de poser des mines entre elle et son voisin. Une situation qui a ralenti les forces de Kiev. «Mais la dynamique du front est sur le point de changer», affirme désormais le chef de guerre, selon les propos retranscrits par le Financial Times. Il indique qu’à ce jour, son armée «a déjà franchi certaines zones minées». «Nous approchons d’un moment où les actions pertinentes vont pouvoir s’accélérer.»

L’Ukraine admet frapper la Russie derrière la ligne de front

Par ailleurs, le président ukrainien a reconnu que le pont de Crimée était une cible légitime pour l’Ukraine, une semaine après que le chef des forces armées de Kiev a plaidé pour frapper la Russie derrière la ligne de front. Volodymyr Zelensky a même argué que ce passage entre la Russie et la région annexée en 2014 devait être «neutralisé». «Il sert à acheminer des munitions et à militariser la péninsule de Crimée», a-t-il rappelé. «Pour nous, il s’agit d’une installation ennemie construite en dehors des lois internationales et de toutes les normes applicables. Il s’agit donc d’une cible pour nous. «Une façon de légitimer la frappe qui a mis hors service ce pont dans la nuit de dimanche à lundi».