Tout en rappelant que les engagements du Président Tebboune ont été concrétisés, Goudjil affirme: «La stabilité dont jouit l’Algérie aujourd’hui est source de notre fierté»

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Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a affirmé, jeudi dernier, que «la stabilité dont jouit l’Algérie, aujourd’hui est source de fierté» et que «la Proclamation du 1er Novembre 1954 est toujours de mise».

Dans son allocution à l’issue du vote du texte de loi modifiant et complétant la loi n° 83-12, relative à la retraite, et du texte de loi modifiant la loi n° 63-278 fixant la liste des fêtes légales, M. Goudjil a indiqué que «la stabilité, dont jouit aujourd’hui l’Algérie, est source de fierté pour tous», saluant le rôle de l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), dans «la protection du pays et la préservation de sa stabilité», la qualifiant de «véritable fierté pour l’Algérie qui a une telle armée».  Il a affirmé, en outre, que l’étape «franchie par l’Algérie ces trois dernières années et demie, est historique», ajoutant dans, ce contexte, que les engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, «qui ont été concrétisés sur le terrain, sont imprégnés de la Proclamation du  1er Novembre 1954». Il a rappelé, à ce propos, que le référendum sur la Constitution de 2020 avait eu lieu, lui aussi, le 1er Novembre 2020. «Les acquis réalisés par l’Algérie, ces dernières années, ont été remportés en toute liberté et souveraineté», a soutenu M. Goudjil soulignant que «notre pays n’a actuellement aucune dette extérieure et n’est dépendant d’aucune institution financière internationale», et c’est là, «la véritable indépendance préservée par le président de la République». «Nous avons pris acte des réactions des représentants du colonialisme et du néocolonialisme», a-t-il affirmé, relevant que la glorieuse Révolution algérienne avait lutté contre «l’occupation française, tout en faisant la distinction entre l’occupant français et le peuple français». «Mais certains n’avaient pas compris cela. Les résidus de l’ancien occupant sont toujours là, et sont arrivés jusqu’à s’en prendre à l’hymne national (Kassaman)», a déploré le président du Conseil de la nation. «Notre histoire ne peut être écrite par d’autres, car c’est nous et nous seuls qui avons connu la colonisation et c’est à nous d’en consigner les faits», a souligné M. Goudjil, rappelant que l’occupation de l’Algérie ne ressemble à aucune autre forme d’occupation, car il s’agit en fait d’«une colonisation de peuplement et d’extermination de tout un peuple». «Le recouvrement de la souveraineté nationale n’était pas chose aisée et le mérite revient aux vaillants moudjahidine et chouhada ayant mené la glorieuse Guerre, loin d’un quelconque leadership, avec pour seul leitmotiv: Par le peuple et Pour le peuple. C’est eux qui ont rédigé la Proclamation du 1er Novembre 1954 qui est toujours de mise», a mis en avant le président de la Chambre haute du Parlement. Ceci intervient au moment où de nombreux acteurs de la scène politique nationale ont mis en garde contre une nouvelle arme employée contre l’Algérie, en l’occurrence des cyberattaques pilotées par des parties connues et d’autres occultes pour déstabiliser l’Algérie et son institution militaire en semant les graines de la méfiance au sein de la société et en entamant la confiance entre le peuple et l’armée. L’objectif est d’affaiblir l’Etat, en ce sens que l’Armée est l’élément de force de tout Etat. Pour ces mêmes acteurs, le ciblage de l’Algérie, au regard de tous ses éléments de force, est à inscrire dans le modus operandi de groupes tendancieux, internes et externes, pour la fragiliser à travers ses frontières, protégées par l’ANP, d’autant qu’elles sont devenues des foyers de tension, en particulier à l’Ouest avec la présence de l’entité sioniste, ajoutant que cette présence constitue le plus grand danger au vu des positions de l’Algérie. Le contexte actuel est très compliqué suite aux conditions difficiles que traverse la région. Cela impose une vigilance permanente et un déploiement rigoureux et exige des éléments de l’ANP d’être omniprésents et sur tous les fronts à l’intérieur du pays pour faire face aux groupuscules terroristes résiduels ainsi que sur la bande frontalière.

Le président de la République, faut-il le rappeler, avait affirmé à maintes reprises, qu’avec l’appui de notre Armée nationale populaire et avec une volonté inébranlable, l’Algérie occupe la place qui lui sied, sur les plans régional et international.

Il avait affirmé récemment que sa plus grande préoccupation actuellement était de parachever la concrétisation des 54 engagements pris devant le peuple algérien. Le chef de l’Etat avait rappelé son souci d’opérer les réformes promises au peuple algérien à la vitesse qu’il juge nécessaire pour changer la situation, reconnaissant que le rythme avec lequel il avance peut parfois dépasser certains départements ministériels qui prennent du temps pour s’adapter. Passant en revue les réalisations de ces trois dernières années, le chef de l’Etat a cité la Constitution qui a «changé beaucoup de choses», à l’instar de la moralisation de la vie publique et la valorisation du rôle du mouvement associatif et de la jeunesse, soutenant que cette démarche avait permis au «train qui pendant 30 ans était à la dérive de revenir sur la bonne voie». Le Président Tebboune a réaffirmé, à cet égard, la détermination de l’Etat à poursuivre la lutte contre la corruption, notamment en ce qui à trait au recouvrement des fonds pillés et détournés, annonçant que 20 milliards de dollars avaient déjà été recouvrés à l’intérieur du pays. Concernant certaines propositions relatives à des mesures de grâce au profit des auteurs de dilapidation et de détournement des deniers publics,

M. Tebboune a dit rejeter cette idée qui s’oppose aux principes «de la morale et de la loi». Il a également affirmé rejeter toutes les disparités entre les composantes du peuple, estimant que l’Algérie était au bord du gouffre et qu’il fallait régler la situation, raison pour laquelle il a décidé de commencer avec l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens. Dans ce contexte, il a réaffirmé son engagement à poursuivre l’augmentation des salaires des travailleurs et à prendre les mesures nécessaires, l’année prochaine, pour assurer une vie décente aux citoyens, tout en veillant à la régulation des prix, du taux d’inflation, et au renforcement de la production nationale. Il a insisté, en outre, sur la nécessaire généralisation de la numérisation qui deviendra un jour une réalité. Au volet économique, il a assuré que l’année 2023 sera couronnée par l’adhésion de l’Algérie aux BRICS, rappelant que la Chine, la Russie et l’Afrique du Sud ont accueilli favorablement cette démarche. Concernant les fonds circulant sur le marché parallèle, il a relevé qu’aucun chiffre n’existe sur le véritable montant de ces fonds, estimant que le plus important était d’éradiquer ce phénomène et de faire bénéficier l’économie nationale de ces fonds à travers la création de la richesse et des emplois. Il a indiqué, à ce sujet, que l’Algérie fournissait toutes les garanties pour capter les investissements directs étrangers (IDE) dans divers secteurs, ajoutant que la prochaine période verra la concrétisation de nombreux projets d’investissement. D’autre part, le président de la République n’a eu de cesse d’insister auprès du gouvernement sur la nécessité d’accorder un intérêt accru à la situation sociale du citoyen et veiller à l’amélioration de son pouvoir d’achat, tout en insistant sur le rôle du gouvernement dans la garantie de la disponibilité et de la stabilité des prix des produits alimentaires. En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat, le président de la République aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées. Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement avec pour objectif de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens. Les dernières mesures prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens attestent que l’Etat est déterminé à faire de ce volet l’une de ses priorités, comme l’a si bien souligné le président de la République qui a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’œuvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale. Cette nouvelle approche de communication devrait permettre de prendre les décisions idoines et résoudre les problèmes et préoccupations du citoyen. Il s’agit d’une nouvelle orientation consistant à être constamment à l’écoute des citoyens et à se pencher, de manière sérieuse et effective, sur leurs doléances, un volet auquel le Président Tebboune a toujours accordé un intérêt particulier et fait une priorité absolue depuis son investiture à la tête de l’Etat. Ces engagements qui sont prévus dans le programme du Président Tebboune, vont constituer la pierre angulaire de l’action du gouvernement qui sera appelé à procéder au renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics, une réforme globale de la justice, de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale, ainsi que la consolidation du principe de la démocratie participative.

 T. Benslimane