Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, a indiqué que l’affaire du décès du petit Houssem, dont le corps retrouvé sans âme dans une marre d’eau près de l’autoroute reliant Bousmail et Khemisti, dans la wilaya de Tipaza fait l’objet d’une enquête préliminaire.
Le ministre qui s’exprimait hier en marge de la clôture de la session de printemps des deux chambres du Parlement, a précisé que l’affaire du petit Houssem est entre les mains du procureur de la République et les services de la Gendarmerie nationale et ceux de la police. Le ministre a souligné que l’enquête préliminaire se déroule d’une manière très stricte que ce soit en termes de procédures, du constat ou pour ce qui concerne l’autopsie. Selon M. Louh, une fois les résultats de l’autopsie connus, le procureur de la République animera une conférence de presse pour expliquer et annoncer les résultats. « Je rappelle encore une fois que les dessous de l’affaires sont très complexes », souligne le ministre qui a appelé les journalistes à faire attention dans leurs analyses qui selon lui pourraient aller à l’encontre des résultats de l’enquête. A rappeler que les services de la Gendarmerie nationale relevant de la wilaya de Tipasa ont retrouvé samedi le corps sans âme du petit Houssem dans une marre d’eau près de l’autoroute reliant Bousmail et Khemisti. Le corps sans vie de l’enfant Houssem Belkacemi a été retrouvé à la mi-journée de samedi dans un état de « non décomposition » suite à un appel sur le numéro vert de la protection civile signalant un enfant mort dans une marre d’eau, précisent les mêmes sources. La victime résidait à la cité des 9 martyrs à Bousmail, était porté disparue depuis mercredi dernier. Un véhicule avait été saisi vendredi dans un garage près du domicile familial grâce à la brigade cynotechnique qui a eu recours aux vêtements de l’enfant, selon les mêmes sources. Jeudi, deux individus, suspectés d’implication dans la disparition du petit Houssem ont été arrêtés sur instruction du procureur de la République près le tribunal de Koléa. Les services de la Gendarmerie nationale ont mobilisé des enquêteurs et des moyens techniques considérables dans le cadre de l’enquête judiciaire diligentée par la brigade d’investigation après le déclenchement du plan national «Alerte rapt d’enfant».La famille de la victime a constaté son absence depuis mercredi soir, ce qui a provoqué un état de panique chez elle. Les réseaux sociaux ont relayé rapidement la mauvaise nouvelle notamment les pages Facebook locales de Tipaza. Le secret de l’enquête empêche la divulgation de plus d’informations. Le procureur de la République près le tribunal de Koléa devrait animer une conférence de presse dans les prochaines heures pour expliquer les tenants et les aboutissants de cette affaire.