Festival international du film oriental de Genève: Cinq films algériens sélectionnés

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En compétition le long métrage La dernière reine de Damien Ounouri et Adila Bendimerad et les deux courts métrages Quatre petits tours et puis s’en vont de Salima Abada et La fille de mon quartier d’Amar Sifodil…

La 18e édition du Fifog a lieu du 12 au 18 juin 2023 à Genève, et ce, dans trois lieux de projection: le Crowned Eagle, les Cinémas du Grütli et Fonction: Cinéma. Placée sous le signe du Rêve, cette nouvelle cuvée présente 43 films, tous genres confondus, dont 15 longs métrages, 25 courts métrages et 3 documentaires. Les réalisateurs·trices de ces œuvres, dont 17 femmes, viennent de 26 pays d’Orient et d’Occident. Trois compétitions sont mises en place: la Compétition Officielle des longs métrages, la Compétition Officielle des courts métrages et la Compétition scolaire. Tandis que dans les deux premières, respectivement 8 et 8 films concourent pour le FIFOG d’or et le FIFOG d’argent, dans la dernière, 6 courts métrages sont en lice pour le FIFOG d’or des écoles publiques genevoises. Deux jurys, longs métrages et courts-métrages, composés de personnalités du cinéma et de l’art, de renommée internationale, départageront les films en lice. Le premier est composé du réalisateur turc Kazim Öz, de l’écrivaine suisso-libanaise Yasmine Char, de la journaliste et critique de film suisso-algérienne Elisabeth Pillet et de l’actrice tunisienne Ibaa Hamli. Le deuxième est formé de la productrice iranienne Elaheh Nobakht, de l’artiste peintre algéro-française Akila Dahache et du journaliste suisse Nicolas Pallay. Le jury scolaire, quant à lui, est composé par les élèves des écoles publiques genevoises. Deux sections Panoramas, dédiées, respectivement, aux longs métrages (9) et aux courts métrages (12), complètent le programme proposé aux festivaliers. Les projections seront accompagnées par des débats avec chacun des 26 invités présents à Genève. Dans le répertoire des projections spéciales, plusieurs sont au programme: une Iranienne, en collaboration avec l’association Femme Vie Liberté – Zan Zendegui Azadi Suisse, une Arménienne soutenue par l’ambassade d’Arménie à Genève, une Kosovare-albanaise, en partenariat avec la communauté albano-kosovare de Suisse, une Tunisienne, avec le support de l’association Suisse-Tunisienne Le Pont-Genève, et enfin une Bengali avec l’aide de la communauté du Bengladesh en Suisse. Enfin, dans le registre des expositions, le Fifog en collaboration avec Satellites of Art, met à l’honneur trois artistes: la Tunisienne Héla Ammar, la Libanaise et Arménienne Alexandra Bitar et enfin le Genevois, d’origine kosovare Ramë Beqiri. Côté compétition, l’Algérie est présente dans plusieurs catégories. Le cinéma algérien a fait ses débuts au coeur de la guerre de la libération et voit aujourd’hui son succès dans les festivals internationaux. Il arbore plusieurs facettes, du film de guerre à la comédie absurde en passant par les satires sociales et les drames. Aujourd’hui, plusieurs jeunes, femmes et hommes, font des films et prennent en charge les préoccupations des Algériens. Le choix du Fifog allie jeunes talents et réalisateur (ices) confirmé (es) avec quatre courts métrages et un long métrage en avant-première. On notera «La dernière reine» de Damien Ounouri et Adila Bendimerad en compétition dans la section long métrage, Quatre petits tours et puis s’en vont de Salima Abada et «La fille de mon quartier d’Amar Sifodil, deux courts métrages algériens en compétition, quant au film Houria de Mounia Meddour figure quant à lui dans la section «panorama long métrage» et «Boussa» d’Azzedine Kasri, dans le «Panorama court métrage». Parmi les invités algériens, on relèvera les noms de la comédienne Nadia Kaci, le coréalisateur de La dernière reine, Damien Ounouri et Imene Noel, comédienne, qui sera présente pour le même film.

M. Toumi / Ag.