Les résultats de l’examen du Brevet d’enseignement moyen (BEM), pour la session juin 2017, ont été annoncés hier sur le site internet de l’Office national des examens et concours (bem.onec.dz) pour plus 566.000 candidats pour le passage au cycle secondaire, avec un taux de réussite de 56,33%. Le taux de réussite parmi les 566.221 candidats ayant passé l’épreuve à travers 2.234 centres d’examen du 4 au 6 juin, a atteint 56,33% au niveau national, avait annoncé la veille la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, sur son compte Twitter.
إعلان نتائج #إمتحان_شهادة_التعليم_المتوسط غدا 27 جوان ابتداء من الساعة 11:00 على https://t.co/DoUnw2lwVX
نسبة النجاح: 56،33%
مبروك للناجحين— Nouria Benghabrit (@NBenghabrit) 26 juin 2017
Quelque 7.680 détenus ont, également, participé à l’examen au niveau de 42 établissements pénitentiaires agréés par le ministère de l’Education nationale comme des centres d’examens officiels. Pour rappel, l’année dernière, l’examen avait été marqué par un taux de réussite de 54,42 % parmi les 559.926 candidats. Il est à noter que les élèves qui auront obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20 accèderont automatiquement en classe de première année secondaire sur la base de la moyenne décrochée à l’examen national et celle de l’évaluation continue de l’année. Sous la supervision de l’ONEC et l’encadrement des personnels du secteur de l’éducation conformément aux dispositions de la Convention conclue entre les ministères de la Justice et de l’Education nationale, l’examen s’est déroulé dans de bonnes conditions. Le ministère de l’Education nationale s’était engagé, à cet effet, à assurer un bon déroulement des examens, à travers des mesures strictes consistant à permettre aux élèves de passer l’épreuve dans la sérénité et le respect de l’éthique. Mme Benghebrit avait assuré que « toutes les mesures étaient prises pour garantir la crédibilité des examens scolaires nationaux, avec la contribution des secteurs concernés et les responsables locaux », précisant que ces mesures prévoient notamment la sécurisation des examens dans le but d’assurer leur crédibilité et de garantir l’égalité des chances entre les élèves. Dans le même cadre, le Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) avait mis en place un dispositif de sécurité, à travers la mobilisation des services de la police pour sécuriser les centres d’examen. Il en était de même pour la Gendarmerie nationale qui avait élaboré un plan de sécurité spécial pour ces examens en mobilisant les moyens humains et matériels pour le bon déroulement des épreuves, et de la Protection civile qui avait été également mobilisée pour la circonstance avec ses services techniques de prévention.