Les travailleurs des impôts ont remis un nouveau rapport à la direction générale et au ministère des Finances, appelant à une amélioration de la situation de 24 000 fonctionnaires, certains d’entre eux percevant encore des salaires ne dépassant pas 25 000 DA, ils considèrent que leur rémunération est très faible, comparativement au grand rôle qu’ils jouent pour l’économie nationale.
Les représentants des travailleurs tentent d’exercer une pression sur la directrice en exigeant une revalorisation salariale imminente, ou ils gèlent la perception des impôts des commerçants et des hommes d’affaires. Le secrétaire du Syndicat autonome des fonctionnaires des impôts (Safi), Abdelouahab Khalfa, a révélé, entre autres, qu’il existe des négociations pour augmenter les salaires de 24 000 préposés qui ont des salaires très faibles, alors que le fonctionnaire qui a cumulé 34 ans d’expérience, son salaire ne dépasse pas 64 000 DA. Ils sont également confrontés à des risques physiques et professionnels lors du processus de déclaration fiscale et lors du processus de collecte des commerçants et des hommes d’affaires. Il poursuit : «Nous avons tenu 3 séances de dialogue avec la directrice jusqu’à présent, et l’approbation des augmentations et de certaines demandes sont attendues prochainement.» En sus, le syndicaliste a indiqué que les négociations sont toujours en cours avec la directrice générale des impôts, à présent trois sessions et ateliers ont été organisés pour le dialogue, et si les revendications des travailleurs seront validées, ils seront proposés pour approbation par le biais de la loi de finances de 2022. «Les négociations portent sur la révision de la loi fondamentale sur les travailleurs des impôts et la loi sur l’indemnisation, qui est également liée à la direction générale du Budget, en plus de revoir certains grade, d’augmenter le point d’inférence, d’augmenter la prime de rendement de 35 % à 70 % et de créer une nouvelle caisse de remboursement. Dans le même sillage, les représentants de la corporation ont confirmé qu’ils courent des risques importants dans l’exercice de leurs fonctions et qu’à chaque fois qu’on leur confie la tâche d’augmenter l’assiette fiscale, à travers la correspondance et la recherche de nouveaux contribuables, et les confronter avec des procès-verbaux, alors qu’un grand nombre de commerçants refusent de s’y conformer, et dans ce cas plusieurs agents ont été victimes des agressions physiques, ce qui exige aujourd’hui la nécessité de mettre un terme à ces abus, et de réorganiser le travail des travailleurs des impôts. Abdelouahab Khalfa a souligné «améliorer la situation sociale des travailleurs en révisant les salaires, et avant cela, en modifiant la loi fondamentale, ce qui est devenu plus que nécessaire dans les circonstances actuelles». Le secrétaire du Syndicat autonome des fonctionnaires des impôts (Safi) a révélé que des négociations se poursuivent pour octroyer aux travailleurs des impôts le pouvoir de réguler l’activité pour la première fois, en modifiant les textes juridiques pour mieux encadrer l’activité et le personnel, et surtout de trouver un accord avec les secteurs de la sécurité et de la justice, pour former des représentants du fisc, dans le but de se protéger des hommes d’affaires et commerçants qui refusent de payer la taxe.